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Annaba : UN PIC DANS LE MOUVEMENT MIGRATOIRE «Décembre bleu» ou l’écho des chants de la sirène

Publié le 02/01/2016
«Décembre bleu» ou l’écho des chants de la sirène Annaba, capitale de l’acier et 4ème ville d’Algérie, n’a pas connu seulement, durant l’exercice 2015, la réception ou le lancement des projets structurants, à l’image, entre autres, de la nouvelle aérogare ou encore des pôles urbains de la daïra de Berrahal, mais, la Coquette   s’est adjugée également un nouveau triste record en matière d’émigration clandestine.  Depuis la fameuse nuit du 31 décembre 2007, ou pas moins de 150 harraga à bord d’une trentaine d’embarcations, avaient pris le la mer de Sidi-Salem,  sur le chemin de l’exil volontaire, le littoral annabi n’a pas connu de tels flux.  En effet, un mois durant, pratiquement chaque jour, l’on signale des tentatives avortées des candidats à l’émigration clandestine, mais aussi des épreuves qui se sont soldées par des succès. Tout au long de cette période caractérisée par un « été indien», des dizaines de jeune, ont décidé ainsi de mettre les voiles. Depuis, pour la majorité des jeunes annabis, tous les chemins de la grande bleue mènent à l’Ile de la Sardaigne (Italie) et tous les coups sont permis pour y arriver. Cet événement n’attire pas désormais que de simples jeunes lésés et livrés à eux-mêmes, mais carrément l’élite et on comprend maintenant pourquoi les éléments des Gardes-côtes sont submergés chaque jour et chaque nuit par des « vagues » de harraga. Pour le seul mois de décembre, l’on dénombre l’arrestation de près de 300  harraga, parmi lesquels un sexagénaire d’origine marocaine, des femmes et des mineurs, natifs principalement de la wilaya d’Annaba, dont la majorité d’entre eux, sont des différents quartiers d’El-Bouni.  Il est utile de rappeler que les investigations effectuées par les différents services de sécurité dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine ont permis de remonter jusqu’à ce marin pécheur originaire de la cité côtière de Sidi Salem, dans la daïra d’El-Bouni qui s’était retrouvé, accidentellement par un jour de novembre 2006 tout près des côtes de l’Ile la Sardaigne (Italie) qui serait à l’origine du phénomène d’ «El-harraga» à partir de la façade maritime de l’Est du pays  après un bref séjour sur l’île de la Sardaigne et une fois de retour dans son quartier, celui qu’on appelle «Christophe Colomb» de Sidi Salem, a raconté son aventure extraordinaire à ses amis et ses proches en leur montrant pour leur prouver la véracité de ce qu’il avait avancé, des photos et films pris sur les lieux à l’aide de son portable, le montrant en compagnie d’habitants de l’île,  rapportent ses proches. Depuis, la star de Sidi Salem prépare ainsi discrètement, sauf pour ses intimes, sont départ définitif vers l’autre bout de la méditerranée. En réalité El-harba (la fuite), a tenu à expliquer un de ses voisins qu’il avait repéré et balisé à l’aide d’un GPS la route maritime Annaba - la Sardaigne le taquiné depuis sa fameuse découverte de l’Ile. Ce sera lui qui inaugurera la nouvelle route maritime qu’il  a découverte quelques jours avant. Depuis, des filières spécialisées dans le passage des clandestins, la fabrication des embarcations et la vente de matériels nécessaires à la navigation ont vu le jour dans la région.
Au phénomène des harraga, s’ajoute celui de l’immigration clandestine
Pour cette même période de  2015, nous avons assisté, un peu partout au niveau des douze communes que compte la wilaya de Annaba, à un exode massif des familles, principalement subsahariennes (maliennes et nigériennes) et aussi syriennes qui fouillaient la guerre civile. Ces familles, livrées à elles-mêmes, sont composées notamment de femmes, de jeunes et surtout de bambins. Elles occupent principalement les espaces publics, à travers les plus importantes agglomérations et surtout les  abords des mosquées. Pour le moment, elles ont trouvé des personnes qui n’ont pas lésiné notamment durant le mois de ramadhan sur les initiatives et les efforts charitables en direction de ces personnes nécessiteuses, à travers des repas et aussi de l’habillement. Mais, force est de constater que certains garçons, attirés par des jeunes filles subsahariennes, commencent à gêner la quiétude de ces familles qui passent la nuit à la belle étoile, et lesquelles exigent aujourd’hui plus que jamais une protection des services de sécurité. Pour le moment, d’aucun sur les lieux, y compris les services de police, n’ont d’informations sur ces familles, ni comment elles ont « atterri » dans un temps record à Annaba..

lestrepublicain - 02 janvier 2016 - B. Salah-Eddine-
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Les Commentaires

l'immigration d'hier n'est plus celle que nous avons connu par le passer. il est temps que les jeunes comprennent liberté c'est le travail. avec le travail, les portes s'ouvrent pour eux dans le monde entier.
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