Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/ Annaba : HABITAT - Des cités livrées sans travaux d’aménagement
Zone Membre
Publicités

Annaba : HABITAT - Des cités livrées sans travaux d’aménagement

Publié le 17/02/2016
Les nouvelles cités urbaines qui viennent d’être livrées et occupées en 2015  ne sont pas encore dotées de commodités nécessaires à une vie décente. La joie des familles  de regagner leurs nouveaux  logements après de longues années  d’attente, a cédé rapidement la place à la déception lorsqu’elles ont constaté que leur vie n’a pas enregistré l’amélioration attendue  par rapport au passé .C’est le cas de 1300 familles qui avaient déménagé tout récemment à la cité de Bouzaâroura, dans la commune d’El Bouni. En plus de l’approvisionnement en eau potable presque au compte gouttes, ces habitants  ne bénéficient pas encore du gaz naturel. Ils évoluent également dans un environnement qui se détériore de jour en jour  avec des routes et trottoirs dégradés.’’ Les personnes âgées évitent de sortir  de crainte de tomber dans une crevasse ou un trou ‘’, a fait savoir avec regret un habitant  qui estime que les erreurs du passé n’ont pas été prises en considération. Des nouvelles cités urbaines continuent d’être livrées à la hâte pour la plupart sans qu’elles fassent l’objet de travaux d’aménagement. D’autres voient leur cadre de vie se dégrader rapidement  à cause du manque de coordination  entre les différents intervenants lorsqu’il s’agit de réaliser des travaux d’utilité publique. Le manque d’infrastructures éducatives, d’espaces commerciaux et d’aires de jeux pour enfants,  est également relevé dans certaines nouvelles cités urbaines .Pourtant , tous ces projets d’équipements collectifs sont prévus dans les plans d’occupation du sol (POS) , estiment  des connaisseurs qui trouvent qu’il n’est pas trop tard pour  construire  de nouvelles cités urbaines dans lesquelles les habitants découvriront  le bien-être et la quiétude. La nouvelle ville de Draa Errich (Oued Aneb), Aïn Djabara et Berkaa Zerguaa (El Bouni) , El Kalitoussa (Berrahal ) et El Guantra (Sidi Amar) , en tant que nouveaux pôles urbains  avec un important programme de logements, tous segments confondus, devront servir en principe de point de départ  afin d’ éviter, à jamais, de livrer des cités d’habitation fantômes .

lestrepublicain -
17 février 2016 - Hocine Akli
« Actualité précédente
Annaba : POLLUTION - Bargouga respire mal
Actualité suivante »
Annaba : PROTECTION CIVILE - 828 éléments reçoivent le baptême de feu

Les Commentaires

Nos ville sont mal pensées. on estime avoir répondre à une demande de logement . l'environnement et les commodités du citoyen sont laissés aux oubliettes.
"LA VICTOIRE DU SYMBOLE"

ALGERIE-PALESTINE:(O-1)but Abou Nahia sur la pelouse du 5 juillet, récit du match sur site "Onze Mondial" U23.
Ambiance extraordinaire à la hauteur de l'estime qu'ils portent aux Algériens et de leur second pays, l'Algérie.
Ceci est ce qu'on appelle un travail effectué à la manière des sous-développés pour ne pas dire des arrièrés restés au stade de l'infériorité. Je peux comprendre que sous la pression des gens sans logements qui veulent accéder, à tout prix, à leur nouveaux habitats, la pression est forte. Mais il fallait résister et refuser de céder à cette poussée intense et imprudente. Car personne ne peut comprendre qu'on puisse livrer des appartements non fini, par un travail expédié à la va-vite sans aucune application ni autres soins. Comme si on voulait se débarrasser le plus vite possible de cette charge quitte à ce que les logements et les espaces extérieurs qui les accompagnent, ne soient achevés qu'à 70% ou même moins de leur finition.
Et puisque nous sommes les champions des retards qui font désormais partie des critères de livraison, pourquoi ne pas avoir attendu encore quelques temps pour achever les constructions et les livrer comme il se doit conformément au cahier des charges. Car ca ne changerait, de toute facon rien à la situation du moment que le retard fait partie de notre culture du travail. Il doit en quelque sorte impérativement y figurer.
Attendre encore quelques mois, quand on a déjà attendu des années et des décennies pour obtenir un logement, vaut mieux que de faire un travail insuffisant et de peu de conscience. Parce que ce retard supplémentaire ne sera qu'une miètte dans la totalité du temps d'attente. La différence serait à peine perceptible.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires