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Annaba : CHANTIERS URBAINS - La réglementation foulée aux pieds

Publié le 28/02/2016
On ne voit que dans des pays sous développés, ce qui est  le cas de ce pays, des déversements de tonnes de sable destiné à un chantier, et à…Annaba, sur un boulevard et en plus sur tout un trottoir, avec des débordements sur la chaussée,  obligeant les piétons à emprunter la voie de , dans la circulation automobile, à leurs risques et périls. Il semble que les responsables qui empruntent eux aussi ce boulevard du 1er novembre ne se sont aperçus  de rien durant les deux jours que cela a duré. Le plus étonnant c’est de voir que des ouvriers transvasent ce sable dans des sacs et on se demande pourquoi cela n’avait pas été fait lors de l’acquisition de ce matériau, ce qui aurait permis son dépôt directement sur le chantier, sans contrainte aucune pour quiconque ni pour l’environnement. En parlant d’environnement essayez d’imaginer le charriage qu’il y aurait eu s’il avait plu, c’est la période et ou serait allé le sable entrainé par l’eau ? N’y a-t-il aucune réglementation à respecter ? Si, il y en a une mais elle est ignorée du moment que personne, parmi ceux là même qui sont en charge de la faire respecter ou de contrôler. Clôture de chantier ? Pourquoi s’en inquiéter aussi, c’est un une ville de croyants ici et Dieu est là pour éviter aux passants de recevoir une brique sur la tête, dans le cas contraire, on vous fera croire et vous le croirez que c’était écrit à votre naissance que vous allier passer sous une construction en cours et recevoir une brique sur la tête ! Aussi pourquoi s’inquiéter d’une quelconque réglementation en ce 21ème siècle et dans cette ville de génies qui donnerait des leçons à n’importe quel urbaniste de renommée mondiale, sur la manière d’organiser un chantier urbain.

lestrepublicain -
28 février 2016 - Ammar Nadir
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Les Commentaires

Le laisser-aller, l'insouciance, la négligence, le relâchement etc... sont devenus tellement des choses banales et ordinaires au point qu'on ne peut plus les repérer ou le remarquer comme des abérations, car elles se sont enracinées avec le temps dans l'usage habituel ou la pratique au quotidien, qu'elles ne paraissent plus aux yeux de la majorité comme des anomalies qui ne devraient pas avoir lieu d'être.
Imaginez-vous, le travail et l'effort colossal qu'il faudrait sacrifier pour remettre les choses dans l'ordre. Pour corriger notre, désormais, culture du travail, notre manière d'agir, de penser, de se comporter et toutes les autres ces mauvaises habitudes qui font partie constituante de l'ensemble de nos pratiques au quotidien. Il faudrait presque une révolution. Comme l'illustre une vieille citation qui dit: "On n'apprend pas à un vieux chien de donner sa patte, de s'assoir ou d'obéir, si son éducation est ratée ".
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