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Annaba: L’ABATTAGE CLANDESTIN - Un problème de santé publique

Publié le 17/04/2016
Un problème de santé publiqueFace à la flambée des prix de la viande rouge exposée sur les étals des boucheries réparties à travers les quartiers de la ville des jujubes, le citoyen lambda sachant bien que ces prix connaissent depuis déjà longtemps une montée en puissance, préfère en raison de son faible revenu se rabattre sur les produits de consommation bon marché en l’occurrence, les viandes bovines et ovines, qu’il achète chez les clandestins. En effet, en l’absence de contrôle des services vétérinaires et ceux de la concurrence, de la répression des prix et d’hygiène, l’abattage clandestin continue encore de se faire au vu et au su de tout le monde malgré les appels pressants lancés par certaines personnes consciencieuses et associations caritatives par le biais de la presse locale écrite et parlée pour interdire cette pratique commerciale ô combien illicite. Le consommateur qui ne sait plus où donner de la tête depuis que la crise économique a frappé de plein fouet notre pays à la suite de la chute brutale des prix des hydrocarbures sur le marché international, assiste impuissant à l’abattage des ovins tantôt une brebis tantôt une chèvre. Loin des conditions d’hygiène, le « boucher » clandestin se mit, devant les passants, à égorger sur le trottoir une brebis, un agneau, une chèvre puis une fois dépecé et découpé en quartiers, l’ovin y compris ses abats, est mis en vente sur la voie publique. Ce phénomène qui prend de l’ampleur à la faveur de l’absence des contrôles par les services concernés, de la cherté de la viande rouge et surtout de l’inconscience de certains citoyens ignorant le danger de ce produit carné facilement périssable. C’est sur les bas-côtés des routes nationales et au niveau de certaines places et rues faisant office de marché de fruits et légumes à ciel ouvert notamment celui de « Soug Elil » que cette vente illicite est pratiquée. « Je n’achète jamais cette viande qui n’a pas été contrôlée par les services vétérinaires. Même si on me l’offrait, je ne la prendrais pas car je ne veux pas être responsable de la mort d’un des membres de ma famille », a répliqué un quadragénaire à un acheteur au sujet de cette viande douteuse. Ce dernier lui a rétorqué : « Je n’ai pas le choix puisque mes moyens financiers ne me le permettent pas ». « Mais ce produit bon marché et non contrôlé peut nuire à la santé de votre famille », lui a encore affirmé ce monsieur hostile à l’abattage clandestin et à la vente de la viande rouge sur la voie publique. Pour toutes ces raisons, ce phénomène d’abattage clandestin qui tend à se répandre dans différents endroits de la ville des jujubes en l’absence des services de contrôle doit être éradiqué une fois pour toutes afin d’éviter aux citoyens la consommation de cette viande douteuse.

Lestrepublicain - 17 avril 2016 -
Nejmedine Zéroug
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