Tout le monde sait que ces deux spécialités subissent une grande pression de travail, surtout que le nombre de médecins est de loin inférieur à ce qu’il devrait être pour traiter les centaines de patients qui déferlent quotidiennement sur le CHU d’Annaba.
Le directeur du CHU lui-même nous a affirmé lors d’un précédent entretien que le service de gynécologie d’Ibn Rochd était l’un des services les plus sollicités à travers tout le territoire national. Cela ne fait donc que confirmer l’énorme pression qui s’abat sur les épaules des médecins de ces services, et surtout les médecins et personnel soignant de garde. Le minimum à faire pour ces gens est de leur offrir des primes et des rémunérations à la hauteur des efforts qu’ils fournissent pour sauver des vies humaines.
La rémunération d’une garde de 16h heures est en moyenne à 2.800 dinars durant les jours de semaine et près du double si celles-ci interviennent durant les week-ends. Alors que ces résidents ne perçoivent aucun centime pour les quatre gardes de 24 heures qu’ils effectuent chaque mois. L’un des résidents d’anesthésie réanimation de première année, qui sont au nombre de 16, nous a affirmé qu’un groupe composé des 25 résidents concernés, allaient engager un avocat et attenter un procès au CHU d’Annaba. Cette démarche intervient donc après que le groupe en question a patienté durant de longs mois sans que l’administration ne bouge le petit doigt pour réparer cette injustice.
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