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Annaba: CITÉ 300 LOGEMENTS-CHAÏBA - La qualité du béton en question

Publié le 03/07/2016
Les habitants de la nouvelle cité de 300 logements participatifs à Chaïba, commune de Sidi Amar, continuent à vivre le cauchemar. S’étant acquittés de leur paiement en 2007, date du début des travaux, ils ont reçu leurs clés en mars 2015. La fin du projet était le début de la consternation. Certains bâtiments, notamment n°21, présentent des problèmes techniques extrêmement dangereux. Les habitants ont découvert la qualité catastrophique du béton et qui ne correspond pas aux normes de construction. « Les murs s’effritent sous nos mains. Ce n’est pas le cas d’un ou de deux appartements, tout le bâtiment est dans la même situation », déplorent des habitants interrogés. Les souscripteurs ont immédiatement esté en justice l’Office de Promotion et gestion Immobilières (OPGI). La justice, après la sollicitation de l’avis d’experts concernant la qualité du béton et de la construction en général, a ordonné la démolition du bâtiment en question, à savoir n° 21 pour non-conformité aux normes de construction ainsi qu’à titre préventif. Dans une question écrite adressée à ce sujet par le député Hamani Mohamed Sghir, du front El-Adala, au ministre de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville, il informe la tutelle du déroulement des évènements. Hamani demande au ministre si, dans le cadre de la loi, il est possible de procéder au transfert des dossiers de logement des souscripteurs pénalisés vers d’autres formules disponibles, « comme par exemple AADL ». La réponse du ministère ne portait pas d’éléments décisifs. Si la tutelle affirme avoir connaissance des tenants et aboutissants de cette affaire, elle ne donne aucune suite aux questionnements des souscripteurs. Toutefois, l’on apprend que l’OPGI, se considérant victime, compte ester en justice le service de Contrôle technique des constructions (CTC), le bureau d’études concerné, les entreprises exécutant les travaux ainsi que le laboratoire de contrôle de béton qui, selon l’OPGI, seraient tous impliqués dans ce scandale. Le ministère affirme qu’une fois que ce litige trouve une solution, les revendications des souscripteurs seraient étudiées.

lestrepublicain - 03 juillet 2016 - Zarrougui Abdelhak
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