Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/"Les vaccins seront disponible vers la fin du mois"
Zone Membre
Publicités

"Les vaccins seront disponible vers la fin du mois"

Publié le 12/01/2019
Les vaccins contre la PPR seront disponibles vers la fin du mois "Bouazghi promet l’indemnisation de tous les éleveurs" LSA Ilhem Tir le 12.01.2019 , 11h00 "Face à la propagation de la peste des petits ruminants (PPR) et de la demande incessante des éleveurs qui ont tiré la sonnette d’alarme enregistrant des pertes considérables dans leurs élevages, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a déclaré jeudi à Constantine que «les premiers lots de vaccin seront disponibles d’ici à la fin du mois de janvier». Le ministère avait annoncé, fin décembre dernier, qu’une campagne de vaccination du cheptel sera entamée au début de ce mois de janvier, précisant que 400 millions de dinars ont été alloués pour l’acquisition du vaccin contre la peste des petits ruminants. En visite le jeudi à Constantine, M. Bouazghi est revenu sur les mesures d’urgence prises par le gouvernement pour l’acquisition de grandes quantités de vaccin «afin de les mettre à la disposition des éleveurs en vue de contenir la propagation de l’épidémie», a-t-il soutenu, expliquant par la même occasion que le «les mesures administratives relatives à l’acquisition de ces vaccins ont été finalisées». En ce qui concerne la situation qui prévaut au niveau de l’ensemble des wilayas touchées par cette épidémie, le premier responsable du secteur a assuré sa maîtrise au niveau notamment de Djelfa, Naâma, El Bayadh, Laghouat, Tiaret, Biskra et M’sila. Quant à l’indemnisation des éleveurs ayant accumulé des pertes considérables, le ministre de l’Agriculture a assuré que l’Etat a pris toutes les mesures nécessaires pour les indemniser. La mutuelle agricole se chargera de le faire pour ceux qui sont assurés et pour les autres, les indemnisations seront à la charge de l’Etat, appelant par la même occasion tous les éleveurs à constituer leurs dossiers. Quant à la question sur l’estimation du nombre d’agriculteurs concernés par ces pertes, Abdelkader Bouazghi n’a pas souhaité répondre, en évitant à deux reprises de donner des chiffres à ce sujet. A noter que suite à l’apparition de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants, deux maladies virales hautement contagieuses qui menacent le cheptel algérien, les marchés hebdomadaires de bétail ont été fermés jusqu’à nouvel ordre. L’enquête du ministère de l’Agriculture qui a confirmé l’existence de ces deux maladies virales graves du bétail, attend toujours les résultats de l’expertise demandée auprès des laboratoires spécialisés. Et si la peste des petits ruminants est une maladie qui n’a pas d’incidence sur la santé humaine, son importance économique est majeure lorsqu’elle est largement répandue, comme c’est le cas actuellement dans notre pays où pas moins de 22 millions d’ovins attendent d’être protégés par la vaccination. Par ailleurs, l’on annonce que l’opération de vaccination contre la fièvre aphteuse a déjà été lancée sur tout le territoire national. La filière céréalière : vers une production de 90 millions de quintaux cette année Sur un autre volet, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a assisté lors de sa visite à une rencontre nationale sur les céréales avec la participation de 37 wilayas, organisée à la maison de la culture Malek-Haddad. Considérant que la production nationale des céréales pour l’actuelle saison agricole peut dépasser celle de l’exercice précédent et qui a été une record avec plus de 60 millions de quintaux. Cette année, on table sur une une production de 90 millions de quintaux à l'exercice 2018/2019. «L’Algérie dispose de tous les moyens nécessaires permettant l’augmentation de la production céréalière et l’amélioration de la qualité de la production», avait précisé le ministre. Les agriculteurs ont confirmé de leur côté la mise en place d’une panoplie de mesures d’accompagnement et d’encadrement pour développer cette filière stratégique à travers notamment la création du Conseil national de la filière céréalière. Cette filière sur laquelle le département de Bouazghi mise beaucoup en améliorant l’accompagnement, inscrit comme objectif «de réaliser d’autres prouesses qui renforcent la quête de l’autosuffisance alimentaire et consolident l’économie nationale», a indiqué le ministre".
« Actualité précédente
"Il ne sert à rien de vacciner une bête déjà atteinte par le virus"
Actualité suivante »
"Exemple: Campagne d'abattage de cheins errants"

Les Commentaires

La solution à ce genre de situation c'est de prévenir, comme le dit l'adage. C'est en amont des choses qu'il fallait agir, surtout quand cela concerne tout ce qui touche à la santé publique. Parce que une fois le mal installé, il n'y a plus de possibilités de retour en arrière. Et le prix à payer serait très fort.
Les vaccins, les mesures h'hygiènes, le suivi des contrôles, la tracabilité, instruire les éleveurs etc... C'est avant que les choses ne se produisent qu'il fallait les envisager avec rigueur et régularité. C'est-à-dire avec compétence. En anticipant par exemple tous les scènarios possibles ou comme probables pour éviter d'éventuelles catastrophes.
Ce n'est pas que lorsque le feu a pris dans la maison qu'il faut appeller les pompiers.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires