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"Contre le 5ème mandates ... les autorités sécuritaires sur le pied de guerre"

Publié le 14/02/2019
"A.1 rédaction 14 Février 2019 | 11:32"Mouvements de foules, annonce d'actions de rue, campagne virtuelle contre le 5ème mandates ... les autorités sécuritaires sur le pied de guerre" "Les quelques mouvements de foule signalés un peu partout en Algérie et la campagne qui bat son plein sur les réseaux sociaux contre le 5ème mandat, semblent bien pris au sérieux par le gouvernement. Ceci d’autant plus que le mouvement «Mouwatana» de Soufiane Djilali a lui aussi annoncé une action de rue pour le 24 février prochain. De quoi susciter les craintes des décideurs conscients sans doute que l’annonce de la candidature de Bouteflika n’a pas fait que des heureux, et pour cause ! Signe de cette peur-panique, ce sont les deux départements dédiés à la sécurité, à savoir celui de la Défense et de l’intérieur qui ont réagi à travers des mises en gardes aux éventuels «fauteurs de troubles». Le chef d’état major de l’armée, Ahmed Gaid Salah, est allé jusqu’à évoquer des «ennemis de l’intérieur»(…), qui sont prêts à vendre la sécurité de leur pays et la stabilité de leur patrie au prix de leurs intérêts, sacrifiant, sans scrupule, l’Algérie et le futur de son peuple». Un discours est particulièrement musclé qui inquiète plus qu’il ne rassure tant le pays n’est tout de même pas assis sur un volcan. En effet, dans son allocution prononcée mardi lors de sa visite à la V Région militaire (Constantine), le chef d’état-major de l’ANP, a clairement désigné ses cibles qu’il a intensément bombardées d’adjectifs pas trop glorieux. Gaid Salah parlait évidemment des opposants au 5ème mandat qu’il a qualifié «d’ingrats» qui auraient des «desseins hostiles» et qui tiendraient des discours «pleins de haine». L’attaque de Gaid Les mots sont très forts dans la bouche du chef de l’armée pour décrire ces «ennemis de l’intérieur et de l’extérieur» qui, d’après lui, «aspirent à faire de l’Algérie et de son peuple, qui est, et restera, attaché à l’esprit de Novembre (…) les otages de leurs intérêts abjects et de leurs ambitions sordides». Gaid Salah ne s’est pas encombré de formules pour attaquer de front ceux qui : «se nourrissent de rêverie et d’illusion, qui sont prêts à vendre la sécurité de leur pays et la stabilité de leur patrie au prix de leurs intérêts, sacrifiant, sans scrupule, l’Algérie et le futur de son peuple». Et de conclure qu’un «Un peuple d’une telle conscience et d’un tel discernement, ajoute-t-il, n’a jamais été, et ne pourra être, une proie facile entre les mains de ceux là». Ces piques assassines du chef de l’armée semblent viser plusieurs milieux et autant d’acteurs politiques qui, on l’aura bien compris, ne s’inscrivent pas dans la logique du 5ème mandat. Presque la même tonalité mais avec nettement moins d’intensité dans le discours du lendemain tenu par le ministre de l’intérieur, Nourredine Bedoui lors de ses réponses aux préoccupations questions des députés de l’APN sur le projet de loi le projet de loi relative aux règles générales de prévention des risques d'incendie et de panique. Bedoui avertit «Nous sommes aujourd'hui devant une échéance décisive en termes de consécration de notre édifice démocratique, en l'occurrence la Présidentielle qui focalise les regards au plan international et dont la réussite signera l'échec des ennemis de l'Algérie qui misent sur le fiasco de ce rendez-vous», a-t-il déclaré. Le ministre de l’intérieur a mis en garde contre «toute tentative de sabordage de la présidentielle» et menacé d’agir contre les «ennemis de l’Algérie» qui, selon lui, «parient sur le fiasco du rendez-vous électoral», en considérant que le scrutin du 18 avril prochain «focalise les regards au plan international». Bedoui faisait sûrement allusion à quelques marches nocturnes dans certaines wilayas du pays et quartiers d’Alger diffusées sur les réseaux sociaux et où l’on voit des jeunes dénoncer le 5ème mandat. «(…) Les enfants d’Algérie sauront, ensemble et partant de leur fidélité aux sacrifices des martyrs de la glorieuse Révolution et du devoir national, faire barrage à toutes les manœuvres car convaincus qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur», a commenté le premier policier du pays. Et d’avertir solennellement : «tout un chacun à assumer ses responsabilités pour la préservation des acquis réalisés en matière de sécurité et de stabilité et faire face aux enjeux sécuritaires et économiques». C’est dire qu’il y a de la une tension dans l’air et que le gouvernement et ses bras armés sont sur le pied de guerre pour mater toute contestation politique qui s’exprimerait dans la rue en cette période délicate où les yeux du monde sont rivés vers l’Algérie".
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"Que veut dire démocratie"

Forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple.
"Liberté d'expression"

Liberté fondamentale autorisant tout citoyen à exprimer ses opinions.
"Message aux autorités sécuritaires"

Ne tirer pas sur "vos enfants" qui réclament seulement de vivre mieux!.
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