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"La France, c'est aussi une amie qui nous veut beaucoup de bien "

Publié le 15/03/2019
"L.Q.O 15/03/2019 la rédaction "La France, c'est aussi une amie qui nous veut beaucoup de bien. La France s'est, de nouveau, invitée en Algérie en commentant une actualité qui ne la regarde pas. Enfin, si elle ne la regarde pas puisque l'Algérie est, en théorie, un pays souverain et qu'il n'a de ce fait cure des déclarations élyséennes. Mais voilà, et comme tout le monde le sait, l'Algérie est toujours française malgré l'indépendance acquise en 1962. Elle est française parce que des hommes au pouvoir, ceux de l'ombre et du clair-obscur l'ont vendue pour des intérêts claniques et personnels. Cette mise au point faite, il est du devoir national de répondre à Paris et de l'inviter, à son tour, à s'occuper de ses affaires internes, de régler son Samedi et d'arrêter de réprimer, dans le sang et la violence, un mouvement populaire légitime. La France n'a pas à s'immiscer, par effraction, dans les affaires algéro-algériennes, n'a pas à apprécier la démocratie en Algérie comme elle le fait pour le Venezuela où elle a salué un coup d'Etat orchestré par Washington. La France a, de nouveau, perdu une occasion de se taire en s'évitant ce retour de manivelle, en pleine gueule. Le peuple a décidé, quant à lui, de balayer le passé politique et avec lui cette influence malsaine française, dans la région. Mais l'essentiel n'est pas dans son appui à Bouteflika, Paris a conscience que l'enjeu se concentre dans la nouvelle loi sur les hydrocarbures et c'est pour cette raison qu'elle bénit les décisions de rallonge du régime en place. Une loi vendue par ses plus zélés défenseurs comme une nécessité nationale pour booster les investissements étrangers, dans le domaine et rendre plus attractives les offres algériennes. En vérité, cette loi conçue par les Américains n'est qu'une porte ouverte pour un bradage en règle des ressources naturelles algériennes qui restent encore et un blanc-seing pour une privatisation choisie et orientée. Elle est, aussi, le prélude au non conventionnel, autrement dit le gaz de schiste, option rejetée catégoriquement par les Algériens devant l'insistance suspecte des décideurs. Cette nouvelle loi sur les hydrocarbures, portée en triomphe par les dirigeants de Sonatrach, est le véritable enjeu de cet intérêt occidental à la question algérienne et ce n'est certainement pas le sort de la démocratie qui guide leurs actions. Et comme l'a si bien expliqué une amie révolutionnaire, « si la France se soucie réellement de nos cadavres qu'elle cautionne ce qui est en train de se passer et qu'en échange elle ouvre ses portes à tous les Algériens désireux de fuir le pays »".
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