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"Les étudiants de Bouira ont scandé «y en a marre des généraux !»"

Publié le 10/04/2019
"El Watan" 10 avril 2019 à 9 h 40 min "Les étudiants de Bouira ont scandé «y en a marre des généraux !», L’annonce inattendue et provocatrice de l’intronisation de Abdelkader Bensalah comme Président par intérim pour une durée de 90 jours a fait sortir, hier, des centaines d’étudiants de l’université Akli Mohand Oulhadj et des citoyens dans les rues de Bouira. Une marche a été organisée depuis le campus universitaire jusqu’au siège de la wilaya. La décision de nomination de l’un des fidèles de Abdelaziz Bouteflika va à l’encontre des revendications du peuple. A vive voix, les manifestants ont scandé des slogans appelant au départ de celui qui présidait la Chambre haute du Parlement depuis près de 17 ans. «Bensalah dégage !», ont-ils scandé. Les marcheurs qui ont brandi des pancartes sur lesquelles sont portés des écrits en faveur du départ de tous les symboles du système, comme FLN dégage et RND dégage, ont scandé des slogans pour le départ de chef de l’état-major, Gaïd Salah. Désormais, le peuple ne devait plus croire aux «affabulations» et aux déclarations de Gaïd Salah. «Y en a marre des généraux, Gaïd Salah dégage !» Les marcheurs, scandalisés par la réaction des services de police qui ont réprimé une manifestation de leurs collègues à Alger, ont appelé à la mobilisation. «Bensalah est un pur produit du régime. Sa mission est de pérenniser une feuille de route des décideurs», dit un manifestant. En plus de l’action des étudiants, plusieurs mouvements de contestation ont eu lieu hier à Bouira. Le personnel de la wilaya de Bouira, en grève depuis dimanche dernier, a investi les rues de la ville, scandant les slogans traditionnels hostiles au régime en place. «Dégage Bensalah !» et «Système dégage !». Les greffiers de la cour de justice ont observé à leur tour un rassemblement de soutien au mouvement populaire. Des avocats du barreau de Bouira ont également adhéré à l’appel lancé par leur conseil national en observant une journée de grève en guise de solidarité avec leur collègue Me Dabouz, arbitrairement interpellé par les services de police devant son cabinet à Alger. Par ailleurs, ce sont les appels à des grèves cycliques qui suscitent des questionnements. Au troisième jour, la quasi-totalité des administrations publiques sont restées paralysées, a-t-on constaté. «Ce n’est pas avec les grèves paralysant non seulement le fonctionnement des institutions et également le citoyen qu’on va faire tomber un régime. Les appels à des mouvements de protestation, marches, rassemblements ou grèves doivent être identifiés, et ce, pour éviter de la manipulation visant des récupérations, de la division et l’essoufflement de notre mouvement», a estimé un avocat".
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