"Ali Haddad menace: “Je vais les dénoncer tous !ce qu'ils ont volé au peuple"

"Escroc, un stade Tizi Ouzou deux fois plus cher que les-stades-de-turin-et-munich"

Après le caviar! tu pourras gouter maintenant à la soupe à cailloux, il faut que notre justice l'oblige a dénoncer les autres voleurs!.

Excusez-moi , mais moi je dois revenir sur Gaid salah.

Encore une fois, il faut se méfier de ce Gaid Salah. Il fait partie de la trempe des dictateurs, des autoritaires, de ceux qui exercent le pouvour sans partage une fois qu'ils s'en emparent, qui n'admetteraient aucune opposition, aucune contrainte. D'ailleurs on le voit avec l'armée. Elle est toute entière dévouée à lui. Elle est complètement à sa botte, sans qu'elle ose réclamer quoi que ce soit.

C'est quand même paradoxal! Depuis des semaines la rue réclame le changement de régime, elle réclame des droits, elle réclame la liberté, elle aspire également à mille autres choses dont elle a été privé jusqu'ici, et au lieu de tout cela, qu'est-ce qu'elle voit surgir ? Ou plutôt qu'est-ce qu'elle voit apparaître ? Le spectre d'un despote adepte de l'oppression, auquel il faudrait absolument lui barrer la route. Ce n'est pas à lui de dicter la conduite politique d'un pays. Son rôle, c'est de protéger la nation aux frontières et aux éventuelles attaques ou autres hostilités et rien d'autre. Sa place, elle est derrière les murs d'une caserneet pas plus.
Donc, il ne faut pas lui donner trop d'importance, même s'il veut nous l'imposer. Il ne faudrait pas lui accorder une trop grande place dans son rôle de chef d'état major. Ce type d'autoritaires, profitent souvent des circonstances de crises graves et autres moments de troubles pour tenter d'investir le pouvoir sous différents prétextes, parceque la tentation est grande et voilà comment s'installe la tyrannie pour une durée illimitée.
Il n'est pas le sauveur du pays. C'est le peuple et uniquement lui qui peut se tirer lui-même de situations périlleuses, ou d'impasses où il se trouve, ou encore dans une quelconque autre difficulté que ce soit, comme il l'a magnifiquement prouvé ces dernières semaines.
Aussi longtemps que nous aurons des militaires qui se mêleront à la politique, à la gestion d'un pays en s'immiscant ou en intervenant plus ou moins dans les affaires du gouvernement ou du parlement, nous ne pourrons jamais prétendre à une société démocratique, libre et souveraine.

"Une berceuse pour Ali Haddad"

Quand le jour se lève sur Sing-Sing
On ne s'inquiète pas pour le temps
Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau à Sing-Sing
On sortira pas pour autant
Vaut mieux laisser au clou la clé des champs

Ou sinon ça crache des pruneaux
Oh, Sing-Sing, oh, Sing-Sing
Ta chanson, ta chanson colle à la peau

Quand le jour se lève sur Sing-Sing
Par contre on s'inquiète pour le temps
Le temps qui reste à tirer à Sing-Sing
Y a de quoi se faire des cheveux blancs
Il paraît que c'est chouette d'avoir vingt ans
Oui mais pas derrière des barreaux
Oh, Sing-Sing, oh, Sing-Sing
Ta chanson, ta chanson dure un peu trop

Quand le jour se lève sur Sing-Sing
Et qu'c'est le dimanche qu'on attend
On va voir l'orchestre de Sing-Sing
Il faut dire qu'il swingue méchamment
L'dernier batteur avait le rythme dans le sang

Sur la chaise il fit trois petits sauts
Oh, Sing-Sing, oh, Sing-Sing
Ta chanson, ta chanson chauffe un peu trop

Et quand la nuit tombe sur Sing-Sing
On r'voit nos amours dans le temps
On s'dit qu'on sortira de Sing-Sing
Quand nos poules n'auront plus de dents
Pensent-elles encore à nous en ce moment
Ou font-elles brûler nos photos
Oh, Sing-Sing, oh, Sing-Sing
Ta chanson, ta chanson a le coeur gros

Ainsi meurt la chanson de Sing-Sing
Jusqu'à demain, évidemment...

Claude Nougaro - Sing Sing Song