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"La casbah d’Alger : où sont passés les milliards ?"

Publié le 21/04/2019
"ALGERIE WATCH"+"ALGERIE PART" la rédaction " Où est parti tout l'argent dépensé pour restaurer la Casbah d'Alger (2018), La casbah d’Alger : où sont passés les milliards ? par AW · Publié octobre 27, 2013 · Mis à jour juin 1, 2018 La casbah d’Alger : où sont passés les milliards ? La Casbah, la médina authentique d’Alger, construite sur un ancien comptoir phénicien du nom d’Icosim et sur les décombres d’une colonie romaine dénommée Icosium ; élargissement de Djazaïr Beni Mezghena sous la propulsion de Bologhine Ibn Ziri. Régence à l’époque ottomane. La citadelle a survécu durant 132 ans au colonialisme français. Elle s’érige présentement comme un important lieu symbolique d’Alger et de l’ensemble du pays. Aujourd’hui, La Casbah est menacée de disparition graduelle. Les ministres chargés de la Culture, de 1962 à nos jours, n’ont jamais œuvré pour un réel plan de protection et de sauvegarde de ce patrimoine riche en histoire. D’anciens habitants, locataires et squatteurs ont également une grande part de responsabilité. La Casbah n’est pas une simple cité où se côtoyaient les familles de divers horizons et origines, elle est le bastion d’une mémoire, la gardienne d’us et coutumes, jadis code de conduite loin d’une morale hypocrite. La Casbah contient l’esprit de liberté et de dignité. Culturellement, La Casbah a enfanté des artistes de renom, des maîtres de l’art, de la musique raffinée et populaire. L’effondrement, en août dernier, d’une bâtisse, engendrant le décès d’une femme âgée, a mis en colère, une fois de plus, les habitants de la médina. Jusqu’à quand continueront-ils à subir, impuissants, les affres de l’incompétence et du laxisme ? Existe-t-il un plan occulte pour laisser l’effritement «technique» prendre le dessus et, de facto, que toute l’histoire d’Alger s’évapore ? Du moins, c’est ce que croient certains natifs de La Casbah. D’autres assimilent ce drame à la disparition des vieilles cités antiques. Nous nous sommes rendus dans des parties de La Casbah qui ne sont pas connues des touristes occasionnels, voire des Algérois. Des venelles oubliées, mais qui sauvegardent encore cette nostalgie du bien et du savoir-vivre d’antan, comme aiment à le définir ceux que nous avons rencontrés. Le quotidien de La Casbah se conjugue dans le viol de ce trésor universel, classé Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1982. Elle est de nos jours battue, délaissée, méprisée, soulignent plusieurs interlocuteurs. Il ne reste qu’une poignée de citoyens pour soulever les turpitudes. La médina est-elle condamnée ? Seul un plan ambitieux, à l’image des grands projets lancés durant les années 2000, serait à même de sauver ce qu’il est possible de maintenir en état. Il faudrait un plan qui dépasse le cadre ministériel. Des habitants souhaitent des interventions d’un niveau politique «très élevé». Car les programmes de sauvegarde jusqu’ici mis en œuvre n’ont pas suffi à freiner la dégradation de ce patrimoine dans tous les Algériens se revendiquent et qui aurait pu, au-delà sa valeur matérielle et symbolique, servir d’attraction touristique pour la capitale . Dégâts irréversibles Des douéras ont succombé au poids de l’âge et du manque d’entretien. Dans les venelles de La Casbah, on peut constater que des murs n’abritent aucune habitation. «Ils les ont laissés pour la décoration et faire croire à un semblant de vie. Alors que le plus urgent était de restaurer les enceintes», affirme Ahmed, 31 ans, militant associatif. Ce dernier précise que «lorsque les touristes visitent la médina, les guides ne les conduisent jamais dans les endroits vandalisés par les entrepreneurs qui jettent à même le sol les gravats». «Les ruelles où les portails sont défoncés et les maisons, abandonnées par les locataires de peur de mourir sous les décombres en cas d’effondrement, ne sont pas empruntées», souligne-t-il. Concernant le pavage, il avait ses professionnels. «Il y a un certain temps, la commune avait des équipes de paveurs qui circulaient avec des baudets pour repérer les imperfections des pavés. Ils les remplaçaient sur le champ. Cela a duré jusqu’au début des années 1990. Aujourd’hui, des ouvriers mettent d’abord du sable puis du faux pavé. Ils prétendent que c’est du bon travail. C’est faux. Les ruelles sont affaissées. Combien de vieux et de vieilles sont tombés, combien d’enfants blessés ? Des centaines», témoigne un habitant. «Il y a des gens qui ont été relogés quatre fois. Ils sont partis, puis sont revenus pour espérer profiter d’un autre logement. La responsabilité incombe aux autorités locales et à l’Etat, qui n’ont pas mis en place un plan de contrôle rigoureux pour espérer sauver La Casbah concrètement», indique Ali, considéré par ses pairs comme l’encyclopédie de la vieille ville. «D’énormes sommes d’argent ont été dégagées. Des lotissements à Dély Ibrahim et à Aïn Allah ont été destinés aux locataires de La Casbah. Mais avec la complicité de certains, ils sont revenus pour bénéficier de logements sociaux», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «Laissez-moi vous dire qu’il y a une guerre entre le ministère de la Culture et celui des Affaires religieuses pour la prise en charge de la restauration des édifices.»".
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