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"Pris au mot, que va faire Gaïd Salah ?"

Publié le 30/04/2019
"L Q O"30/04/2019 la rédaction "Pris au mot, que va faire Gaïd Salah ?, Des figures bénéficiant d'un préjugé favorable et d'écoute de la part du mouvement citoyen, des associations et organisations de la société civile ainsi que des partis politiques ont pris au mot le vice-ministre de la Défense et chef d'état-major de l'ANP qui a affirmé que l'armée n'est pas réfractaire à la mise en œuvre de solutions politiques possibles allant dans le sens du dénouement de la crise et menant le pays vers la paix pour peu qu'elles soient étayées par des propositions constructives. Il a émané en effet de ces milieux un foisonnement de propositions dont le mérite est qu'elles ne font pas apparaître leurs auteurs comme des extrémistes cherchant à jeter de l'huile sur le feu d'une situation dont d'accord en cela avec le chef de l'armée ils estiment dangereux son prolongement pour le pays. Toutes convergent sur la nécessité de mettre en place une transition acceptable pour le peuple et pour l'institution militaire dont le haut commandement assume le pouvoir de fait dans le pays suite à la démission de Bouteflika. Certes, elles font apparaître qu'il existe dans ces milieux des points de vue qui ne sont pas communs sur le mécanisme dont sera dotée cette transition et à qui confier la responsabilité. Elles constituent néanmoins une plate-forme pouvant donner lieu à l'ouverture d'un dialogue national regroupant ceux qui les ont formulées et les décideurs desquels il est possible que se dégage un consensus sur la solution de sortie de l'impasse en raison de l'impulsion par ces derniers d'une transition constitutionnelle que le peuple rejette. Jusque-là, Gaïd Salah n'a pas clairement arrêté sa position quant à la nécessité d'un tel dialogue, c'est qu'il avait le prétexte plus ou moins avéré d'arguer que le pouvoir de fait qu'il incarne n'a pas trouvé d'interlocuteurs représentatifs pouvant parler au nom du peuple. Ce dialogue est désormais possible et les Algériens n'y feront pas obstacle pour peu que Gaïd Salah et l'institution militaire leur fassent savoir qu'ils sont disposés à mettre fin à la transition constitutionnelle et à accompagner celle sur laquelle ce dialogue réalisera l'entente la plus large entre ses participants. En énonçant leurs propositions, les personnalités civiles qui en ont pris l'initiative ont renvoyé la balle dans le camp du pouvoir de fait. C'est à lui désormais de faire la preuve qu'il n'est pas dans une démarche de confiscation des victoires remportées par l'insurrection citoyenne contre le régime qui a conduit le pays à la faillite et hypothéqué son avenir, mais dans celle de faire émerger une transition apaisée et vouée sans équivoque à installer dans les faits les revendications du peuple algérien d'un Etat démocratique, de droit dans lequel il ne sera plus possible à des «issabat» de privatiser le pouvoir pour leur compte".
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