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"Hamid Melzi arrêté mardi à Alger"

Publié le 02/05/2019
"LIBERTE"le 02-05-2019 10:00 la rédaction " Moins d’une semaine après son limogeage Hamid Melzi arrêté mardi à Alger, L’ex-DG de la résidence d’État Sahel figurerait parmi les personnes faisant l’objet d’une Interdiction de sortie du territoire national (ISTN). L’ex-directeur général de la résidence d’État Sahel, qui regroupe les ex-EGT de Club-des-Pins et de Moretti, et non moins président-directeur général de la Société d’investissements hôtelier (SIH), Hamid Melzi, a été arrêté mardi en fin de journée, alors qu’il se dirigeait vers l’hôtel Sheraton, son lieu de détente de prédilection avec les membres de sa famille. Selon nos sources, l’interpellation de Hamid Melzi par des éléments de la sécurité militaire n’est intervenue que vers 18h, contrairement à l’information donnée par des chaînes de télévision privées dès la mi-journée de mardi et relayée aussitôt par les réseaux sociaux et/ou les journaux électroniques. En effet, ces derniers avaient mentionné que l’ex-patron de la SIH aurait été arrêté dans la matinée de la même journée en compagnie de deux de ses secrétaires et de son fils. Une assertion qui ne se fie cependant à aucune source autorisée et qui s’apparente à une fuite organisée car, selon des témoignages que nous avons pu récolter, Hamid Melzi aurait été interpellé tout seul par cinq personnes qui l’ont embarqué dans un véhicule touristique, une Seat Leon, aux abords du Sheraton après 18h. Auparavant, ce sont sa secrétaire à la résidence d’État et son assistante à la SIH qui ont été arrêtées dès 11h du matin et conduites au centre Antar (ex-CTRI) de Ben Aknoun où elles ont été interrogées pendant tout l’après-midi, avant d’être relâchées aux environs de 19h, quelques minutes seulement après l’arrestation de leur ex-patron. Et si l’on ignore encore la teneur des interrogatoires, il n’est pas exclu qu’ils ont porté sur des transactions conclues dans le cadre des larges prérogatives de Hamid Melzi, sur la gestion des entités prestigieuses qu’il dirige, voire sur des rencontres qui y ont eu lieu à l’abri des regards avec des personnalités connues. Il traîne, à vrai dire, une réputation de personnage sulfureux et assez puissant de par ses accointances et sa proximité avec les plus hauts responsables de l’État. Il y a quelques jours, Hamid Melzi, dont le nom figurerait depuis fin mars dernier parmi les personnes faisant l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN), a été coup sur coup limogé par la présidence de la République une première fois de la direction de la résidence d’État de Club-des-Pins, puis de la SIH qu’il dirigeait depuis près d’un quart de siècle. Cette dernière, placée directement sous la coupe du Premier ministère, est un empire dont les actifs avoisineraient les 2 milliards de dollars. Elle gère un parc immense de près d’une douzaine d’hôtels de luxe dont les Sheraton d’Alger, d’Oran et d’Annaba, la résidence Les Falaises et le Four Points d’Oran, les hôtels Renaissance à Tlemcen, Marriott et Protéa à Constantine, s’occupe également de certaines infrastructures stratégiques, comme le Centre international des conférences d’Alger, et des centres de formation en hôtellerie et emploie quelque 7 500 travailleurs. Lundi dernier, l’assemblée générale du conseil d’administration de la SIH avait procédé à l’élection d’un nouveau directeur général en la personne de son directeur de l’administration et des finances, ainsi que d’un nouveau président du CA. Désignations qui ont été immédiatement annulées après un coup de téléphone émanant, dit-on, du Premier ministère qui a ordonné au conseil d’administration de se contenter de constater la vacance du poste de P-dg après le limogeage de Hamid Melzi, soupçonné, paraît-il, de jouir encore de certains pouvoirs au sein de la SIH. Le même jour, le DAF, qui venait d’être nommé P-dg puis dégommé, adresse une note à l’ensemble des structures et unités de la Société d’investissement hôtelière, les informant que Hamid Melzi n’était plus président-directeur général de la SIH depuis le 29 avril 2019, soit une semaine après son limogeage par la présidence de la République (?). L’instruction stipule par conséquent que “tous les pouvoirs de signature et de délégation précédemment accordés n’ont plus effet, (qu)’une stricte application de cette note à effet immédiat est exigée et (que) chaque structure est tenue d’aviser immédiatement sa banque”. Mardi, soit le jour même de l’arrestation de Hamid Melzi, Layachi Laâlaoui est nommé directeur-général par intérim de la résidence d’État Sahel (Club-des-Pins), alors qu’Aïssa Zelmati est désigné, lui, directeur général de la Société d’investissement hôtelière".
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Les Commentaires

"LIMOGEAGE"

IL FAUT LIMOGER TOUT LE MONDE DE LA POLITIQUE SANS EXCEPTION! car ils sont tous contaminés! jusqu'à dans leurs analyse de sang on a trouvé des DINARS et des DOLLARDS même dans leurs ADN!.
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