Annaba. Une ville sans ordre ni discipline

Annaba est certainement, l’une des grandes ville du pays, à vivre sans ordre ni discipline. Les pouvoirs publics ne réagissent que conjoncturellement par des opérations "coup de poing" afin d’y ramener l’ordre.  Mais quelques jours plus tard, la pagaille se réinstalle au grand dam des citoyens.
Le philosophe Allemand Leibniz  l’a bien souligné dans ses écrits: " sans ordre et sans discipline il n’y a point de travail efficace possible ni de paix sociale".  En effet nous l’avons constaté depuis plusieurs semaine, la ville a replongé dans son étouffement sa mal-vie, sa dégradation et son insécurité , suite à la fuite en avant de ceux qui sont sensés y remédier.  Le banditisme a ressurgi  y compris au sein même des instances judiciaires, le désordre reprend de plus belle, et les services de sécurité sont aux abonnés absents, malgré leur présence factice.  En matière de stationnement de véhicules par exemple, il y a une réglementation en vigueur. Tout trottoir badigeonné de rouge et blanc est interdit au stationnement. Or la rue colonel Amirouche qui part du Pont blanc à la statue de la chasseresse est continuellement encombrée de véhicules en stationnement illicite sur les deux cotés au vu et au su des agents de l’ordre public.
Les accotements et trottoirs des rues commerçantes de la ville sont à nouveau squattées par les commerçants alors qu’une vaste campagne a été menée, il y a de cela un trimestre, pour nettoyer les passages de servitudes  publique. Malheureusement l’absence de suivi, de surveillance, de contrôle et d’actions de dissuasions ont permis à la pagaille de s’y réinstaller de plus belle. Les contrevenants à l’ordre public, au cadre de la vie, à l’environnement et à la sécurité du citoyen agissent quand bon leur semble et où ils veulent, sans qu’ils soient pour autant inquiétés ou remis à l’ordre.  En un mot tout un chacun  peut sévir sans qu’il soit  puni. Ce laisser aller flagrant est non seulement visible à l’œil nu, mais surtout ressenti dans la chair de la population qui se sent journellement agressé par les nuisances multiples. Il y a des gens qui sont payés par l'argent des contribuables pour veiller à leur bien être, et à leur sécurité.  Et à ce titre il leur est fait obligation d’accomplir la mission qui leur échoit. Ce n’est pas un service qu’ils leur rendent, mais un devoir sacré qu’ils doivent accomplir H24.
L’est républicain > 14/04/07 > Omar Touati