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"Algérie : Abdelkader Bensalah appelle au consensus"

Publié le 07/06/2019
"le point Afrique"07/06/2019 à 11:57 | Le Point.fr Algérie : "Abdelkader Bensalah appelle au consensus Dans un discours télévisé diffusé la veille de nouvelles manifestations, Abdelkader Bensalah a prôné le dialogue et l'organisation d'une élection présidentielle. Une idée que rejette toujours la contestation. J'invite la classe politique, la société civile et les personnalités patriotiques nationales [...] à opter pour la voie du dialogue inclusif » afin d'organiser « dans les meilleurs délais » la « prochaine échéance présidentielle ». À la veille du 16e vendredi consécutif de contestation, le chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah a appelé au consensus, dans un discours à la nation retransmis par la télévision officielle, Dans ce discours – le premier depuis l'annulation par le Conseil constitutionnel de la présidentielle du 4 juillet –, il a également invité tous les acteurs « à débattre de toutes les préoccupations portant sur la prochaine échéance présidentielle » afin de « tracer une feuille de route devant aider à l'organisation du scrutin dans un climat d'entente et de sérénité"C'est le deuxième appel au dialogue en quelques jours. Fin mai, le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, avait prôné un « dialogue » et des « concessions mutuelles », tout en continuant d'exiger une présidentielle « dans les plus brefs délais » et en exclure toute « période de transition aux conséquences incertaines ». Une offre qu'avaient rejetée les manifestants vendredi dernier, refusant un dialogue avec avec « le gang et le pouvoir ».Organiser la présidentielle Hier soir, Abdelkader Bensalah a reconnu que le pays avait besoin « de réformes et de nouveaux horizons aux plans politique et socioéconomique, un vœu clairement et pacifiquement exprimé » par le peuple. « Seul le président de la République, élu démocratiquement, jouira de la confiance et de la légitimité requises pour lancer ces réformes et contribuer à relever les défis qui se posent », a-t-il ajouté. L'organisation d'une présidentielle « dans des délais acceptables, sans aucune perte de temps, constitue l'unique voie et la plus efficace, politiquement, et la plus rationnelle, démocratiquement », a déclaré le président par intérim. « J'exhorte tout un chacun à s'atteler sérieusement à la recherche de solutions consensuelles devant permettre l'organisation d'une élection présidentielle régulière dans un climat de rivalité transparent », a-t-il conclu.Le mouvement inédit de contestation qui secoue l'Algérie depuis le 22 février rejetait massivement cette élection, refusant que le successeur de Abdelaziz Bouteflika soit élu lors d'un scrutin organisé par ses anciens affidés et réclamant le départ de ces derniers. C'est donc la 2e fois qu'une présidentielle est annulée en moins de trois mois. Incapable de calmer la contestation contre sa volonté de briguer un 5e mandat, Abdelaziz Bouteflika avait déjà annulé la présidentielle du 18 avril, tentant de fait de prolonger sine die son mandat en cours. Le mouvement inédit de contestation qui secoue l'Algérie depuis le 22 février rejetait massivement cette élection, refusant que le successeur de Abdelaziz Bouteflika soit élu lors d'un scrutin organisé par ses anciens affidés et réclamant le départ de ces derniers. C'est donc la 2e fois qu'une présidentielle est annulée en moins de trois mois. Incapable de calmer la contestation contre sa volonté de briguer un 5e mandat, Abdelaziz Bouteflika avait déjà annulé la présidentielle du 18 avril, tentant de fait de prolonger sine die son mandat en cours. Bensalah prolongé, une « situation exceptionnelle » Depuis sa prestation de serment, c'est la troisième fois que Abdelkader Bensalah s'adresse au peuple. Dans le même laps de temps, le général Ahmed Gaïd Salah, devenu le véritable détenteur du pouvoir depuis le départ du président déchu Abdelaziz Bouteflika, s'est exprimé plus d'une dizaine de fois. Conformément à la Constitution, Abdelkader Bensalah, président de la Chambre haute du Parlement, a été désigné chef de l'État par intérim le 9 avril, une semaine après la démission de Abdelaziz Bouteflika, après 20 ans au pouvoir, sous la pression de la rue et de l'armée. Le Point Afrique Politique International Économie Tech & Net Culture Débats Sciences Santé Sports Lifestyle Afrique Vidéos Abonnés Actualité  International  Afrique Algérie : Abdelkader Bensalah appelle au consensus Dans un discours télévisé diffusé la veille de nouvelles manifestations, Abdelkader Bensalah a prôné le dialogue et l'organisation d'une élection présidentielle. Une idée que rejette toujours la contestation. Le Point Afrique (avec AFP) Publié le 07/06/2019 à 11:57 | Le Point.fr Abdelkader Bensalah a ete designe chef de l'Etat par interim le 9 avril 2019. i Abdelkader Bensalah a été désigné chef de l'État par intérim le 9 avril 2019. © Fethi Belaid / AFP / AP PROFITEZ DE VOTRE ABONNEMENT À 1€ PAR MOIS PENDANT 3 MOIS !           « J'invite la classe politique, la société civile et les personnalités patriotiques nationales [...] à opter pour la voie du dialogue inclusif » afin d'organiser « dans les meilleurs délais » la « prochaine échéance présidentielle ». À la veille du 16e vendredi consécutif de contestation, le chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah a appelé au consensus, dans un discours à la nation retransmis par la télévision officielle. Dans ce discours – le premier depuis l'annulation par le Conseil constitutionnel de la présidentielle du 4 juillet –, il a également invité tous les acteurs « à débattre de toutes les préoccupations portant sur la prochaine échéance présidentielle » afin de « tracer une feuille de route devant aider à l'organisation du scrutin dans un climat d'entente et de sérénité ». C'est le deuxième appel au dialogue en quelques jours. Fin mai, le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, avait prôné un « dialogue » et des « concessions mutuelles », tout en continuant d'exiger une présidentielle « dans les plus brefs délais » et en exclure toute « période de transition aux conséquences incertaines ». Une offre qu'avaient rejetée les manifestants vendredi dernier, refusant un dialogue avec « le gang et le pouvoir ». À lire aussi :Algérie : et maintenant, le casse-tête constitutionnel Organiser la présidentielle Hier soir, Abdelkader Bensalah a reconnu que le pays avait besoin « de réformes et de nouveaux horizons aux plans politique et socioéconomique, un vœu clairement et pacifiquement exprimé » par le peuple. « Seul le président de la République, élu démocratiquement, jouira de la confiance et de la légitimité requises pour lancer ces réformes et contribuer à relever les défis qui se posent », a-t-il ajouté. L'organisation d'une présidentielle « dans des délais acceptables, sans aucune perte de temps, constitue l'unique voie et la plus efficace, politiquement, et la plus rationnelle, démocratiquement », a déclaré le président par intérim. « J'exhorte tout un chacun à s'atteler sérieusement à la recherche de solutions consensuelles devant permettre l'organisation d'une élection présidentielle régulière dans un climat de rivalité transparent », a-t-il conclu. Le mouvement inédit de contestation qui secoue l'Algérie depuis le 22 février rejetait massivement cette élection, refusant que le successeur de Abdelaziz Bouteflika soit élu lors d'un scrutin organisé par ses anciens affidés et réclamant le départ de ces derniers. C'est donc la 2e fois qu'une présidentielle est annulée en moins de trois mois. Incapable de calmer la contestation contre sa volonté de briguer un 5e mandat, Abdelaziz Bouteflika avait déjà annulé la présidentielle du 18 avril, tentant de fait de prolonger sine die son mandat en cours. À lire aussi :Jeunes d'Algérie : un « hirak » et l'espoir renaît Bensalah prolongé, une « situation exceptionnelle » Depuis sa prestation de serment, c'est la troisième fois que Abdelkader Bensalah s'adresse au peuple. Dans le même laps de temps, le général Ahmed Gaïd Salah, devenu le véritable détenteur du pouvoir depuis le départ du président déchu Abdelaziz Bouteflika, s'est exprimé plus d'une dizaine de fois. Conformément à la Constitution, Abdelkader Bensalah, président de la Chambre haute du Parlement, a été désigné chef de l'État par intérim le 9 avril, une semaine après la démission de Abdelaziz Bouteflika, après 20 ans au pouvoir, sous la pression de la rue et de l'armée. La Constitution prévoit que son intérim dure 90 jours, durant lesquels il doit organiser une présidentielle – qui était prévue le 4 juillet – et remettre le pouvoir au nouvel élu. Mais, en rejetant le 2 juin les deux seuls dossiers de candidature, le Conseil constitutionnel a constaté « l'impossibilité » de la tenue du scrutin du 4 juillet. En chargeant Abdelkader Bensalah de « convoquer » une nouvelle élection, le Conseil a de facto prolongé sine die l'intérim, jusqu'à la prestation de serment d'un nouveau président élu. Une « situation exceptionnelle » reconnaît le président par intérim, qui demande à tout un chacun « de faire prévaloir la sagesse et la pondération nécessaires pour surmonter les obstacles à l'origine de la conjoncture actuelle »".
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