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"Zoom sur le coaching de Belmadi"

Publié le 24/06/2019
"La Gazette du Fennecs" Zoom sur le coaching de Belmadi: La victoire 2-0 de l’Algérie contre le Kenya est riche en enseignements, à la fois pour les supporters mais aussi – et surtout – pour le staff technique, Belmadi à sa tête. Retour sur le coaching du sélectionneur algérien. Si les matchs amicaux n’avaient pu permettre d’observer les tactiques envisagées par Djamel Belmadi, faute de retransmission et par désir de huis-clos de sa part, ces derniers mois avaient, en tout cas, dégagé de grandes lignes : le système en 4-3-3, un Bounedjah indéboulonnable etc.. Ce soir, en tout cas, quelques surprises se sont présentées au coup d’envoi. Le 11 de départ était composé de Raïs M’Bolhi, Youcef Atal, Aissa Mandi, Djamel Benlamri, Rami Bensebaini, Adlene Guedioura, Ismael Bennacer, Sofiane Feghouli, Riyad Mahrez, Youcef Belaili et Baghdad Bounedjah. D’entrée, quelques noms interpellent : Mandi est finalement titulaire dans l’axe d’une défense à 2 ; Adlene Guedioura, présent suite aux nombreuses blessures, est préféré à Mehdi Abeid ; Youcef Belaïli, pourtant décevant lors de ses dernières sorties officielles en mars, est préféré à Yacine Brahimi. Belmadi fidèle à son 4-3-3 Le système, quant à lui, est maintenu en 4-3-3, exception faite, peut être, du milieu de terrain où Sofiane Feghouli semble un peu plus haut que ses deux compères Bennacer et Guedioura. Les consignes, quant à elles, ont été claires en première mi-temps : lors des phases de possession, le bloc est haut, sauf pour les latéraux. Le jeu est très axé sur l’envoi d’un maximum de longs ballons pour les attaquants et par les défenseurs centraux ainsi que par une recherche constante de combinaison entre ailiers et milieux de terrains. L’adversaire a énormément souffert de ces longs ballons en première mi-temps. Feghouli et Bennacer les poumons de l’équipe ! Lorsque l’équipe n’a pas le ballon, tout de suite le pressing s’exerce. Il est intensif, haut, et consiste en un pressing de zone (non pas individuel, sans doute trop exigeant physiquement). Ce sont principalement les milieux de terrains qui l’exercent (combien de ballons a du gratter Bennacer ce soir !). Les deux buts sont en contradiction avec ce bilan puisque le premier provient d’un débordement de Atal (qui n’a pas eu la même liberté ce soir qu’en club) et le second d’un centre côté gauche pour Mahrez. À la pause, score de 2-0 et chaleur excessive ont du inciter Belmadi à revoir ses plans. La seconde période était malheureusement beaucoup moins intéressante que la première. Ce ne sont pas uniquement la diminution du pressing et des courses qui sont en jeu mais également un gros déchet technique qui auraient même pu relancer un pourtant bien faible Kenya. L’essentiel étant assuré, l’Algérie s’est contentée de gérer, non sans certaines difficultés. Il aurait pu être tenté d’enfoncer le score pour se rassurer au maximum et préparer la meilleure différence de but mais il s’agirait de ne pas être démesurément exigeants avec une équipe qui revient de loin. Des changements poste pour poste Si le coaching dans le jeu était donc très intéressant en première période, ce sont aussi les choix des hommes qui ont été payants. Mandi a assuré en défense centrale. Guedioura a fait ce qu’il savait faire de mieux, c’est-à-dire apporter de l’impact physique et un jeu en deux touches de balle tandis que Bennacer a été très intéressant dans sa percussion balle au pied et ses passes. En attaque, Belaili, quant à lui, s’est montré dangereux et aurait pu (ou dû?) inscrire un but en première période. Au rang des déceptions ou presque, Bensebaini s’est montré en difficulté sur son couloir gauche. Benlamri n’a pas vraiment rassuré au niveau de sa relance même s’il a été très bon dans l’impact physique. Mahrez, pour sa part, a beaucoup travaillé mais a, aussi, eu beaucoup de déchet. Les latéraux ont, enfin, été relativement discrets. Enfin, les trois changements (Brahimi pour Belaïli, Abeid pour Guedioura, Delort pour Bounedjah) ont été discrets, voire décevants à l’image de Brahimi qui a eu un déchet monstre. Ainsi, Belmadi a réussi à créer du jeu et à totalement asphyxier les Kenyans en première période par son coaching et ses choix. La seconde mi-temps peut être salvatrice puisqu’elle démontre, à ceux qui auraient pu penser que l’Algérie était définitivement relancée, que les errements ne sont pas loin et que le travail doit être soutenu. Si le Kenya n’a pas su en profiter, le Sénégal ne manquera pas de le faire. Attention donc au relâchement !".
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