Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/"Lutte contre la corruption : Des dossiers lourds"
Zone Membre
Publicités

"Lutte contre la corruption : Des dossiers lourds"

Publié le 16/07/2019
"El Moudjahid"PUBLIE LE : 16-07-2019 "Argent et bijoux saisis à Moretti : Abdelghani Hamel et deux anciens ministres accusés Lutte contre la corruption : Des dossiers lourds, Poursuivi pour octroi d’indus privilèges abus de fonction, conflit d’intérêts et dilapidation de deniers publics, l’ex-ministre Abdelkader Zaâlane est mis sous contrôle judiciaire suite à son audition à la Cour suprême. Pas de répit ni de congé pour les magistrats, notamment ceux de la Cour suprême, chargés des dossiers d’instruction judiciaire relatifs aux affaires de corruption impliquant d’ex-hauts responsables. Les auditions des prévenus ayant occupé, dans un passé récent, de hautes fonctions au sein des institutions de l’Etat se poursuivent à la Cour suprême. A ce titre, dans le cadre de l’affaire Tahkout Mahieddine, et après la comparution de l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et de l’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, placés en détention préventive, c’est l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelkader Zaâlane, qui a été entendu hier par le magistrat instructeur. Un dossier lourd, faut-il le rappeler, à propos duquel les conclusions de l’enquête préliminaire menées par la section de recherche du groupement d’Alger de la gendarmerie nationale ont permis de lever le voile sur une série de dépassements graves qui constituent en vertu de la loi des faits à caractère pénal. Dans le cadre de cette même affaire et outre Ouyahia, Yousfi et Zaâlane, placé quant à lui sous contrôle judiciaire au terme de son audition d’hier, l’ancien ministre et ex-sénateur Amar Ghoul figure aussi sur la liste des accusés. Il fait l’objet, en effet, de poursuites judiciaires engagées par la Cour suprême depuis le renoncement volontaire à son immunité parlementaire, non seulement dans le cadre de l’affaire Tahkout, mais aussi dans celle d’Ali Haddad incarcéré à la prison d’El-Harrach. D’anciens et actuels walis sont aussi incriminés dans le cadre de la même affaire Mahieddine Tahkout, dont l’instruction menée au niveau du tribunal de Sidi M’hamed s’est traduite par la mise en détention préventive de 19 personnes, alors que 7 autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Un ancien SG du ministère de la Solidarité devant le juge d’instruction Autre audition hier à la Cour suprême, celle de l’ancien secrétaire général du ministère de la Solidarité, Bouchenak Khelladi Abdellah, qui a été entendu par le magistrat instructeur près cette haute institution judiciaire. Selon certaines sources, il lui est reproché des faits à caractère pénal remontant à la période de l’exercice de ses fonctions au ministère de la Solidarité dirigé à l’époque par Djamel Ould Abbès et Saïd Barkat. Ces deux anciens ministres ont été placés récemment en détention provisoire pour dilapidation de deniers publics, infraction au code des marchés publics et octroi d’indus privilèges et abus de fonction. Ils sont notamment poursuivis dans une grosse affaire de corruption dont le montant détourné serait de 6.200 milliards de centimes. Cette somme faramineuse a été initialement attribuée pour la prise en charge des nécessiteux parmi les enfants scolarisés, les personnes malades et les étudiants. Profitant sans doute d’un contexte d’impunité désormais révolu, mais aussi et surtout de leur statut de ministre, les deux ex-hauts responsables auraient tout bonnement décidé de détourner cet argent de sa vocation initiale. Argent et bijoux saisis à Moretti : Abdelghani Hamel et deux anciens ministres accusés L’ancien Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a été placé en détention provisoire, tandis que le dossier de deux anciens ministres a été transmis au procureur général près la cour de Tipasa dans une affaire de saisie de grandes sommes d’argent d’origine suspecte, à l’intérieur d’un logement de Moretti de la commune de Staouéli, a indiqué dimanche dernier un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Cheraga. «En application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale modifié et complété, le parquet de la République près le tribunal de Cheraga informe l’opinion publique que suite à des informations parvenues à la police judiciaire sur l’existence d’une somme d’argent de source suspecte à l’intérieur d’un logement sis à Moretti, Staouéli (Alger), une demande de mandat de perquisition du logement en question a été formulée», lit-on dans le communiqué. Suite à quoi, «un montant de 113.439.200 DA, une somme de 270.000 euros, une autre somme de 30.000 USD ainsi que près de 17 kg de bijoux», ont été saisis à l’intérieur du logement en question. Les investigations préliminaires entamées sous la supervision du parquet de la République ont permis d’identifier des personnes ayant commis des faits punis par la loi, a ajouté la même source, précisant qu’il s’agit de «l’exploitation par certaines parties de l’influence des cadres de l’Etat en vue d’obtenir d’indus sommes d’argent en contrepartie de services rendus par ces fonctionnaires et cadres qui émettaient des décisions profitant à ces parties»". Karim Aoudia
« Actualité précédente
"Exclusif. Sous enquête et ses comptes bancaires gelés : Lotfi Nezzar a quitté le pays et se réfugie à l’étra
Actualité suivante »
"LE PATRON DE N’GAOUS ET ‘’CHERRY DEVANT LA JUSTICE : Ahmed Mazouz, l’ombre d’Ouyahia et Saïd"

Les Commentaires

"Justice : Chakib Khelil et Amar Ghoul devant le juge d’instruction




D.R


Réouverture imminente, à la Cour suprême, du dossier Sonatrach, qui sera de nouveau au centre d’une instruction judiciaire traitant des faits de corruption, de dilapidation de deniers publics, d’infraction au code des marchés publics et de transgression de la législation relative au transfert de devises de et vers l’étranger



































D.R


Réouverture imminente, à la Cour suprême, du dossier Sonatrach, qui sera de nouveau au centre d’une instruction judiciaire traitant des faits de corruption, de dilapidation de deniers publics, d’infraction au code des marchés publics et de transgression de la législation relative au transfert de devises de et vers l’étranger.

Parmi les prévenus figure l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, dont l’audition par le magistrat instructeur est annoncée pour aujourd’hui. La Cour suprême a été déjà rendue destinataire de deux dossiers de poursuite contre Chakib Khelil pour des faits à caractère pénal. Selon un communiqué de cette institution judiciaire, les principaux griefs retenus à son encontre ont trait à des infractions à la réglementation des changes et au mouvement des capitaux de et vers l’étranger, ainsi que le non-respect des dispositions du code des marchés publics, notamment dans la conclusion de deux contrats entre Sonatrach et deux entreprises étrangères. En sa qualité d’ex-haut responsable, Chakib Khelil, qui bénéficie du privilège de juridiction, aura donc à comparaître devant la Cour suprême, et ce, conformément aux dispositions de l’article 573 du code des procédures pénales. La question se pose cependant quant à savoir où se trouve au juste Chakib Khelil ? L’on évoque sa présence aux USA, quand d’autres avancent qu’il a quitté les Etats-Unis pour le Liban. Son avocat affirme que son client répondra à la convocation du juge d’instruction près la Cour suprême pour se défendre. Cela devra se confirmer où s’infirmer si l’on tient compte de son audition pour aujourd’hui.
En tout état de cause, si le prévenu ne se présente pas, il fera sans doute l’objet d’un mandat d’arrêt international. L’ancien ministre de l’Energie et des Mines est poursuivi dans le cadre de l’affaire Sonatrach avec une dizaine d’autres personnes. Le dossier de Sonatrach est scindé en deux affaires dénommées Sonatrach 1 et 2. Ce même dossier constitue un des plus grands scandales financiers ayant éclaboussé le régime d’Abdelaziz Bouteflika et ce, au même titre que l’affaire de l’autoroute Est-Ouest qui sera également rejugée et dont l’instruction judiciaire sera engagée dans les prochains jours.
Cette seconde affaire implique l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Rappelons que la justice a tranché sur cette affaire au terme d’un procès houleux tenu en 2015 et à l’issue duquel des peines de 7 à 10 ans ferme avaient été prononcées à l’égard de 23 accusés (personnes morales et physiques) impliquées dans cette affaire de corruption qualifiée, rappelle-t-on, de ‘‘scandale du siècle’’. Amar Ghoul n’avait pas assisté à ce procès. Il avait répondu par écrit aux questions qui lui avaient été adressées par la juge. Autres temps, autres mœurs, en attendant le réexamen du dossier de l’autoroute Est-Ouest par la justice, Amar Ghoul est déjà au centre de poursuites judiciaires engagées à son encontre dans le cadre des affaires relatives à Ali Haddad et Mahieddine Tahkout et ce pour des faits punis par la loi, comme stipulé dans un récent communiqué de la Cour suprême. «Suite au renoncement volontaire du membre du Conseil de la nation, Amar Ghoul, à son immunité parlementaire et conformément à l’article 127 de la Constitution, le parquet général près la Cour suprême a engagé les procédures de poursuite judiciaire, conformément aux formes et dispositions prévues par le code de procédure pénale, à l’encontre de ce dernier en sa qualité d’ancien ministre des Transports dans le cadre des affaires de Ali Haddad et Mahieddine Tahkout pour des faits punis par la loi», précise le communiqué.
Il est ainsi attendu de voir Amar Ghoul comparaître devant le magistrat près la Cour suprême au cours de la semaine.
Karim Aoudia
ils manquent: deux voyous:

Amar Sadaini et Tliba Baha
Chékib khallil il dort chez Farid Bejaoui a Beyrouth
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires