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"Cause toujours !"

Publié le 28/11/2019
"L Q O" par El-Houari Dilmi 28/11/2019 "Cause toujours ! Il est dit que l'on ne ment jamais assez qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. Sinon, sous nos cieux encombrés, ça revient finalement à quoi de faire de la politique ? A quoi sert un homme politique ? Pourquoi embrasse-t-on jusque sur les lèvres, pour certains du landau jusqu'au tombeau, une carrière politique, à quoi ça sert de pratiquer de la politique, exercer un mandat politique, ou même apprendre à s'encanailler en politicailleries de haute voltige ? Parce que faire de la « boulitique » à la manière désopilante de l'autruche, c'est un peu raboter des urnes piégeuses de voix détournées, apprendre au peuple des votants à (sur) vivre avec un sourire jaune, le rire n'étant plus le propre de l'homme politique ! La politique étant l'art de toujours faire croire aux autres que toutes les « bonnes idées» viennent d'eux, cela reviendrait presque à faire avaler un œuf pourri à une poule « ménopausée». Et comme l'argent aide à supporter la pauvreté, la politique, selon le modus operandi local, est de toujours apprendre au peuple que le meilleur moyen de prendre un train à l'heure, c'est de s'arranger pour rater le précédent. Mais comme rien n'est plus sérieux que la politique, Dieu créa le sens de l'humour chez le commun des politicards pour penser mordicus qu'on ne peut gagner et dépenser de l'argent en même temps, d'où le choix difficile à faire entre un candidat et sa propre tronche. Un traître est, selon un célèbre esprit éclairé, un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire au vôtre. Rien que ça ! L'homme politique étant lui-même un miroir qui ne réfléchit pas avant d'envoyer son image aux autres, la différence «fatale» entre une dictature et une démocratie est un peu comme choisir entre « ferme ta gueule» et «cause toujours». Un peu comme les jambes, il y en a qui les utilisent pour marcher et d'autres pour faire leur propre chemin. Et comme on entre en politique avec un bel avenir devant soi et on en sort avec un terrible passé, il est clair que la raison a bien rarement la majorité aux élections !".
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"L Q O"Les dernières manœuvres de Bedoui"
par El Yazid Dib


«Il faut en mourant laisser les marques d'amitié à ses amis, le repentir à ses ennemis et sa réputation entre les mains du public» Voltaire

A deux semaines des élections, l'on vient de tripoter hâtivement dans le registre des naissances des portions du pays. Apres l'insertion des gens du filet social, l'importation des voitures de moins trois d'âge, La surséance des poursuites judicaires pour les bénéficiaires du dispositif ANSEJ, la retraite, la sécurité sociale et bien d'autres charités d'ultime minute, voilà le tour de la grande artillerie. Le découpage administratif.

Que dire de la substance et des effets juridiques venant de l'agissement d'un mourant ? En bon Droit, les spécialistes le savent ; toutes les dernières volontés d'un mourant sont nulles et non avenues, notamment en matière d'obligations. Alors que beaucoup d'eau a bien coulé sous les ponts de nouvelles nominations par-ci, par-là depuis le 11 mars 2019. L'on a bien semé durant ces neuf mois des graines et des graines.

En remaniant ainsi la géographie du pays, le Monsieur croit agir dans le pack des périodes de la paix sociale où tout s'achète y compris l'effort de prendre son corps et sa carte et aller vers un bureau de vote pour y mettre quelque chose, mais pas une voix. Le citoyen récalcitrant, ya si flen n'ira pas voter juste au motif que sa commune ait connu un autre statut. Son refus, il fallait le solutionner ailleurs que dans la manœuvre d'un train qui rentre en gare. Il fallait l'écouter davantage et le suivre ou l'accompagner comme il se plait de le formuler, lorsqu'il scandait le basta des « 3B ». Le départ de ce gouvernement, dernière naissance d'un régent en agonie aurait suscité l'envie de remplir l'urne.

Le ridicule c'est que les cinq candidats n'ont dit mot, dont certainement l'un d'eux sera Président et trouvera tout un terrain miné avec énormément de droits acquis. Il ne pourra nullement mettre à l'évidence ses propres engagements tant ceux du Monsieur les tiennent prisonniers et demeurent en attente de réalisation. C'est comme quelqu'un qui dessine au crayon une maison et lègue le dessin à qui de droit et dira qu'il leur a laissé une grande maison. Cette décision de ce probable dernier conseil des ministres à laquelle il ne saura survivre est aussi un croche-pied au futur Président. Un fauchage prématuré d'actions à même de contenir une certaine colère des zones promues.

Il y a presque 2 ans (trouvé sur le net) Bedoui avait rassuré sur le pupitre de l'APN un député en lui disant que « La décision politique relative à la promotion de certaines daïra des Hauts Plateaux en wilayas déléguées a été prise et les services du Ministère s'emploient à réunir toutes les conditions pour son exécution en 2018 » pourquoi cet ajournement ? La recherche internet dit énormément d'autres choses. Le temps n'aurait pas la même signification numérique chez certains qui préfèrent le bon temps, celui où l'on pense investir le plus. Si le peuple est parfois oublieux, le net est là pour rappeler à quiconque ses engagements, ses promesses ou ses tergiversations et artifices.

Le dégel de projets de plus de 17 milliards DA dans le Sud et les Hauts Plateaux annoncé il y a quelque temps par le ministre des finances exprimait déjà l'entame pour la prise d'une telle mesure. Le ministre avait affirmé alors « ce dégel traduit la volonté des pouvoirs publics de relancer des projets de développement local inscrits au profit des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux » ajoutant que « d'autres projets d'une valeur de 42 milliards DA avaient été inscrits dans la Loi de finances 2020 » tant mieux pour nos compatriotes du sud. Ceci prouve que ce « projet » de réorganisation territoriale était en maturation, puis clos et ficelé et mis en veilleuse pour l'extirper le moment idéal. En pleine campagne électorale. Ça donne l'apparence que ce gouvernement se place comme un sérieux candidat. Il fait de la concurrence illégitime. Il trouble le jeu des autres.

C'est une chirurgie territoriale qui vient d'être opérée en urgence si comme le péril est en la demeure. Rien ne justifie une telle action de dernière volonté, car elle va en toute certitude hypothéquer toute la stratégie de celui qui aura à prendre en charge la destinée de ce même territoire en post-opération. Il n'aura ainsi qu'à adoucir les douleurs qui proviendraient d'autres parts et s'efforcer à panser les effets chirurgicaux sur les parties touchées. Créer dans la foulée électoraliste des wilayas déléguées dans le nord n'a aucun sens pragmatique ni managérial. Ca ne rapporte nul avantage que celui d'un certain prestige pris pour honorifique. Tout est question d'argent, de budget. Il fallait comme me l'aurait dit un ami fin connaisseur, créer encore et encore des wilayas déléguées dans le sud. Enfin.

A deux semaines des élections le tissu territorial vient d'être objet à retouches par un « couturier » qui va fermer boutique. Cet acte fait dans le dos du futur président, s'il est était positif dans sa substance, il aurait une odeur d'hypocrisie électoraliste qui n'aurait en finalité rien à changer à la température de la rue de ces mêmes localités. Ainsi leur mise en œuvre va coûter tout un mandat d'un Président pantois, mis devant le fait accompli laissant en marge tout son programme. L'école manouvrière de Bouteflika est terrible, elle a déformé le bon sens, le droit et la dextérité. Comme elle s'est excellée dans la fabrication de manipulateurs de rêves et de forgeurs d'opinions sur le malheur à temps de ceux envers qui, ils font croire travailler.
"L Q O"Des ingrédients périmés
par Abdou BENABBOU


Les remontrances de quelques députés européens et les petites mises au point du gouvernement algérien, confrontées les unes aux autres, ne sont que fausses passes d'armes, au vu d'une réalité à mille lieues des remontrances et des humeurs fabriquées. Les députés européens savent très bien que les bras de fer économiques et politiques entre les Etats ne se jouent pas dans les enceintes théâtrales et les responsables algériens sont bien conscients que les épreuves de force n'obéissent pas non plus aux cris d'orfraie. La littérature diplomatique n'obéit à aucun dictionnaire et elle n'est qu'un parterre souvent utilisé pour la floraison des humeurs contraires destinées aux vents des urnes. Aussi galvauder à tout va la menace de la main étrangère, c'est feindre d'ignorer que la souveraineté d'un pays repose d'abord sur sa capacité à se faire respecter avec ses propres atouts tangibles et concrets. Il la doit à sa législation constante et réfléchie prouvant qu'elle est un blason et un gage de sérieux. La crédibilité serait son premier pare-feu, bien qu'on sache que les relations entre les Etats ne tiennent compte que de la comptabilité des intérêts et que le verbe diplomatique, parfois véhément, parfois conciliant, n'est que la traduction à peine lisible des vrais décideurs de la destinée du monde.

C'est sur le terrain et non du haut des tribunes que s'aiguisent les réels arguments permettant de se frayer un chemin entre les nations qui comptent et qui disposent de la force nécessaire pour régenter le monde. C'est leur propre façon d'être pour les peuples et les nations qui participe à la configuration des autres.

Les drames et les catastrophes vécus et que vivent encore quelques peuples sont dus aux fanfaronnades déraisonnées de leurs très inconsistants dirigeants, qui, par leur naïveté débordante, avaient cru que des sérénades mal orchestrées étaient suffisantes pour convoquer la justice et la paix. Ils n'avaient pas compris que les recettes d'un Gandhi étaient devenues, avec le temps et le redéploiement des stratégies constants, des ingrédients périmés.

"L Q O"Nouveau découpage, des bulletins de vote dans l'urne ?
par Abdelkrim Zerzouri


Même si on doit admettre que le dernier découpage administratif s'inscrit dans une logique mise en branle depuis le déclenchement de la Guerre de libération nationale, avec la création, en 1954, de cinq (05) wilayas historiques, en l'occurrence les Aurès, le Constantinois, la Kabylie, Alger et Oran, sans s'arrêter depuis, il n'a pas manqué de susciter doute et suspicion au sein de l'opposition. Qualifié de «populiste en pleine campagne électorale» et de «découpage électoral», visant à diviser le «Hirak», le découpage administratif en question, décidé à quelques encablures du rendez-vous de l'élection présidentielle, soulève moult interrogations. Pourquoi maintenant ? Les contours de ce découpage administratif, qui vise à rapprocher l'administration du citoyen, à mieux gérer les problèmes sur ces nouveaux territoires, étaient tracés depuis 2014, et en ce temps-là, déjà, le ministre de l'Intérieur, aujourd'hui Premier ministre, avait assuré devant le Conseil de la nation, dont des membres s'interrogeaient sur la mise à l'écart de certaines régions qui revendiquent l'accession au statut de wilaya déléguée, que le gouvernement n'envisage nullement de renoncer à la finalisation du projet d'aménagement du territoire et que tout se fera «en temps opportun». Bien sûr, le «temps opportun» était lié, dans ce discours, à l'étude des critères qui seront pris en compte dans le cadre d'une étude globale destinée à déterminer les conditions nécessaires pour passer au statut de wilaya déléguée ou de wilaya dans les régions du sud du pays, mais force est de reconnaître que l'opportunité colle bien à la conjoncture électoraliste. On sait pertinemment que les populations des régions concernées par ce nouveau découpage seront plus qu'enthousiasmées. Désormais plus assidues à répondre présents sur des questions qui interpellent leur adhésion à l'élection présidentielle du 12 décembre. Puisque le fin mot de l'histoire tourne autour de cette bataille entre ceux qui prônent la solution de l'élection présidentielle pour sortir le pays de la crise, et qui appellent avec insistance les électeurs à remplir les bureaux de vote le jour «J», et ceux qui sont contre, et qui, de leur côté, déploient toutes leurs forces pour que ce rendez-vous, du 12 décembre, ne se tienne pas. Tout comme ces derniers ne lésinent pas sur les moyens pour convaincre les électeurs de ne pas aller voter le 12 décembre, ceux qui défendent l'autre voie, dont les autorités, qui ne s'en cachent pas, sondent toutes les cordes sensibles pour mettre en longueur d'onde les récalcitrants et indécis. C'est de bonne guerre, donc, que le gouvernement mette en avant ce nouveau découpage administratif, maintenant et tout de suite. Il n'y a pas à dire, en sus des électeurs acquis à cette voie sans avoir besoin d'un stimulant fort, l'élection présidentielle renforce ses bases avec ce nouveau découpage administratif. On comprend, ainsi, pourquoi cela fait broyer du noir dans le camp des hostiles à l'élection présidentielle.
"Lorsque les promesses seront oubliées"

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