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""Hommage à El-Hadj M’hamed Tahar El-Fergani : Le rossignol de Constantine"

Publié le 09/12/2019
"El Moudjahid"9/12/2019 "Hommage à El-Hadj M’hamed Tahar El-Fergani : Le rossignol de Constantine" Cela fait trois ans que le grand maestro et pilier du chant malouf El hadj M’hamed Tahar El Fergani nous a quittés. Sa carrière aura connu une longévité à nul autre pareil dans la musique malouf. Cela fait trois ans que le grand maestro et pilier du chant malouf El hadj M’hamed Tahar El Fergani nous a quittés. Sa carrière aura connu une longévité à nul autre pareil dans la musique malouf. Le défunt, qui était monté sur les planches pour la première fois à un très jeune âge, s’est éteint le 7 décembre à Paris, à l’âge de 88 ans, laissant derrière lui un lègue musical inestimable, notamment une relève assurée par sa famille (sœur et frères, fils et petit-fils) qui a choisi de poursuivre son chemin. De son vrai nom Reganni, fils de Cheikh Hamou, M’hamed Tahar El Fergani est né le 9 mai 1928 à Constantine. Epaulé par son frère Abdelkrim, il s’initie à la broderie, un métier très prisé dans sa ville natale, puis, à l’âge de 18 ans, il décide de se consacrer entièrement à sa vocation première, qui est la musique. Il débute comme joueur de fhel (petite flûte) dans l’orchestre d’Omar Benmalek, avant de se tourner vers le genre charqi (oriental, d’inspiration égyptienne) au sein de l’association Toulou’ el Fadjr (l’aurore). Doté d’une voix singulière et d’une aura de dimension internationale, le rossignol de Constantine aura marqué plusieurs générations de par son répertoire musical riche et authentique, mais aussi par un parcours atypique qui l’avait conduit à faire différentes activités, dont la broderie et la boxe. Il a était primé plusieurs fois et dans de diverses occasions, tant sur le plan national qu’international. Par le témoignage de ses fans, sa famille et son grand public qui lui réserve toujours un grand respect, même après sa mort, il demeure l’une des «grandes références» des cérémonies familiales et manifestations culturelles de taille et de qualité, que se soit en Algérie ou ailleurs. Qui ne connait pas les chansons et qçaid interprétées par ce grand chanteur et artiste, en l’occurrence «Ya saki waski habibi», «Rahlou an iwa sarou», «Nechrou essabah», «Nourou essabah»… Il faut bien dire et admettre que c’est une voix feutrée, identifiable à la première second. La gestuelle d’un mime nerveux, une taille modeste ne l’empêcheront pas, à force de persévérance, de devenir un géant de la musique algérienne et plus précisément du chant malouf, dérivé de l’arabo-andalou, mais caractéristique des villes de l’est maghrébin comme Constantine et Annaba, Tunis et Tripoli. Au terme d’une carrière de 70 ans, cheikh Mohamed Tahar El Fergani était considéré comme le maître incontesté du malouf pour lequel il a contribué à maintenir vivace et dont il laisse des centaines d’heures d’enregistrement. C’est un regard perçant et des textes affûtés, ciselés, des mots sans complaisance évoquant différent thèmes de la vie : l’amour, le désamour, la sensualité, la jeunesse, l’usure du quotidien… Bien qu’il nous ait quittés à jamais, il sera immortalisé à travers ses chants et son génie inégalé dans l’improvisation et dont le timbre de voix allie chaleur et puissance. Repose en paix maître !". K. A.
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Les Commentaires

"Il nous reste que deux bons repères légendaires"

Pour les nostalgiques: dans les chansons et le sport d'autre fois et depuis il n'y a plus rien...hélas tout a disparu!.
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