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"Au-delà du vote"

Publié le 12/12/2019
"L Q O" par Abdelkrim Zerzouri 12/12/2019"Le ton est donné à quelque 24h de l'élection présidentielle à travers le baromètre du vote de la communauté nationale établie à l'étranger. Le vote de quelque 914.308 électeurs algériens établis à l'étranger, inscrits dans les fichiers des consulats, ainsi que dans les bureaux itinérants, se poursuivait de «manière régulière» et «dans de bonnes conditions», selon une déclaration de Mohamed-Chérif Belmihoub, membre de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Estimant dans ce contexte, à deux jours donc de la fin du vote, que «le taux de participation enregistré jusqu'à mardi à 16h00, au niveau de la communauté nationale établie à l'étranger, a atteint les 20%, tandis que celui des bureaux itinérants a dépassé les 30%». Le taux de 20% est une réponse à ceux qui ont tenté d'empêcher les électeurs de se rendre aux urnes afin d'élire le futur président de la République parmi les cinq candidats en lice, notamment à travers l'organisation de manifestations devant les centres de vote à l'étranger. Des manifestants violents ont été jusqu'à saccager des bureaux de vote, à Blois, Malakoff (Paris) et à un degré moindre à Bobigny, mais sans pour autant bloquer l'opération de vote, car les services diplomatiques ont regroupé les bureaux de vote dans d'autres consulats pour mieux sécuriser l'opération. L'ANIE réitère dans ce cadre son appel au «respect des règles de la démocratie et de laisser les électeurs s'exprimer librement». Ce jeudi 12 décembre, en Algérie, les choses ne vont pas trop s'écarter du vote de la communauté algérienne établie à l'étranger. Il y aura des manifestations hostiles au vote, mais le dernier mot reviendra aux électeurs. Personne ne peut empêcher quelqu'un d'aller accomplir son devoir, au risque de se mettre hors la loi. Et personne ne peut obliger quelqu'un d'autre à aller voter, au risque d'attenter à son droit de s'abstenir ou de boycotter. Dans l'ensemble, tout un chacun doit respecter ces règles d'or de la démocratie pour éviter de sombrer dans le chaos. De mémoire, aucune élection présidentielle n'a eu lieu en Algérie sans être accompagnée de tension dans la rue ou dans les arcanes du pouvoir, y compris lors du scrutin de 1999, qui a vu le retrait en dernière minute des candidats en lice aux côtés du candidat Abdelaziz Bouteflika, ainsi que lors des 2e, 3e et 4e mandats, où le score était, pourtant, tranché à l'avance en faveur de l'ex-président Bouteflika. Les Algériens ont énergiquement manifesté leur opposition dans ces moments-là, à la candidature de Bouteflika, mais les choses se sont tassées, non pas parce qu'on a fini par admettre un sort fatal, mais parce que l'intérêt du pays recommandait de la sagesse, beaucoup de sagesse, qui a triomphé au bout du compte un certain 22 février".
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C'est avant tout la liberté d'expression et le respect des élections!.
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