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"L’équipe de Bedoui fait ses cartons"

Publié le 18/12/2019
"L'EXPRESSION" 18/12/2019 "Alors que le nouveau premier ministre sera nommé ce samedi .L’équipe de Bedoui fait ses cartonsCertains ministres gardent l’espoir de se voir reconduire. Ils estiment avoir les critères de jeunesse et de compétence, exigés pour le casting d’Abdelmadjid Tebboune. Peu probable car on ne surprend pas avec «du déjà-vu», cela est connu ! Fin de mission: L’heure du départ a sonné dans les ministères. La passation des pouvoirs entre Abdelmadjid Tebboune et Abdelkader Bensalah aura lieu demain et les ministres du gouvernement Bedoui font donc leurs cartons pour laisser la place à la nouvelle équipe. Eux et leurs conseillers ont tout le week-end pour empaqueter leurs affaires, vider leurs bureaux, faire place nette. C’est dans l’ordre des choses ! Une équipe s’en va et sera remplacée par une nouvelle. Plus jeune, plus dynamique, a promis le nouveau président qui dès ce samedi, son Premier ministre sera nommé et installé dans ses fonctions après une passation de consignes avec Noureddine Bedoui. Ce dernier, ses 26 ministres et leurs conseillers devront donc céder leur place, afin de permettre au nouveau locataire d’El Mouradia de constituer son staff. Le gouvernement de Nourredine Bedoui est pour le moins atypique, il faut le dire. Nommé dans l’urgence, à la suite de grandioses manifestations qui ont secoué le pays refusant un 5ème mandat à l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, Nourredine Bedoui qui était déjà ministre de l’Intérieur depuis 2015, va peiner pour constituer son équipe en raison de nombreux refus qu’il a essuyés. En effet, ni l’opposition ni la société civile n’avait souhaité intégrer un gouvernement rejeté par la contestation populaire. Il annoncera, malgré les difficultés, la composante de son équipe le 31 mars, qui deux jours après, avec l’annonce de la démission de Abdelaziz Bouteflika, est devenue, en vertu de l’article 102 de la Constitution, un gouvernement de transition, chargé d’expédier les affaires courantes pour une période de 3 mois. Le temps légal prévu par la Constitution pour la tenue d’une élection présidentielle. Annoncée pour le 4 juillet, cette élection n’aura jamais lieu, faute de candidats et des manifestations de masse qui se poursuivaient. Face à cette situation inédite, le Conseil constitutionnel décide de prolonger le mandat de Abdelkader Bensalah jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République et de fait, celles des ministres de Bedoui. Considérés comme «illégitimes» par le peuple qui rejetait toutes les figures de l’ancien régime, les ministres vont tenter, dans un premier temps, d’exercer normalement leur fonction en effectuant des sorties sur terrain, mais seront très vite dissuadés par l’accueil qui leur était réservé à chacune de leur apparition publique. Hués, nombreux d’entre eux ont été d’ailleurs obligés d’annuler des visites. Malgré ces conditions difficiles et les contraintes qui ne cessaient de s’accumuler, les ministres ne vont pas baisser les bras. Enfin pas tous, puisque le ministre de la Justice va être démis de ses fonctions au bout de quatre mois et la ministre de la Culture va jeter l’éponge, un mois après. Le gouvernement Bedoui, appelé normalement à gérer uniquement les affaires courantes, va faire beaucoup plus que ce qu’il était attendu de lui. En effet, c’est durant cette période de transition que des décisions importantes ont été prises par le gouvernement, à l’exemple de l’autorisation d’importation des véhicules de moins de trois ans, inscrite dans la loi de finances 2020 ou encore l’adoption du projet de loi sur les hydrocarbures alors qu’il était au cœur d’une grande polémique. Il a aussi fait de grandes annonces, comme l’augmentation du salaire des praticiens spécialistes au Sud, la hausse de l’allocation des handicapés ou encore la régularisation progressive des titulaires d’un contrat de pré-emploi dont le nombre dépasse les 450 000. Les ministres de Bedoui vont donc quitter le Palais, docteur Saâdane, en laissant des chantiers inachevés à leurs successeurs. Certains d’entre eux se sont empressés de féliciter le nouveau président, gardant sûrement l’espoir de se voir reconduire. Ils estiment avoir les critères de jeunesse et de compétence, exigés pour le casting de Abdelmadjid Tebboune. Il est peu probable que le nouveau chef de l’Etat maintienne d’anciens ministres à leurs postes, même si parmi eux, il y en a qui n’ont pas manqué à leur devoir, car à l’entendre, lors de sa première conférence de presse, animée juste après la proclamation des résultats provisoires de l’élection de jeudi dernier, la nouvelle équipe va «étonner» et «surprendre». Et on ne surprend pas avec «du déjà-vu», cela est connu ! Ce sera donc une nouvelle équipe jeune où la gent féminine y sera fortement représentée. Mais la compétence ne doit surtout pas être reléguée au détriment de la jeunesse car l’Algérie a besoin de sang neuf certes, mais de personnes capables de la conduire à bon port".
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Les Commentaires

"Je ne sais à qui il faut dire"

Au nouveau président où à l'Etat Major? pour relever le niveau du pays! il faut un changement RADICAL du sang neuf avec un premier ministre jeune et entouré d'une équipe de jeune diplômés! il faut arrêter avec les anciens qui doivent s'en aller en retraites, le mot clé "LA RELEVE A NOTRE JEUNEUSES" nous sommes usés de vous le répétez! écouter nous!.
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"La nécessaire hauteur des hommes"

par Abdou BENABBOU "L Q O" 18/12/2019


Ce n'est pas délirer que de s'accrocher à l'espoir de se voir vivre dans la sérénité et le progrès. Il n'est pas farfelu non plus de déduire q'une lutte contre soi-même est possible, quand on proteste, manifeste et bouscule dans la rue. Au cœur de ce râle très particulier, à bien voir on retrouve, muet et tapi au fond de soi, un profond handicap bloquant les capacités et le désir de participer à la bonne construction de son pays. Que de génie, que de recettes, que de savoir et de compétence sont chuchotés dans l'ombre des cités jusqu'à se demander quel est le maléfice qui a ligoté une telle richesse humaine pour qu'elle ne soit pas la principale artisane de la gouvernance du pays.

Dans le monde catastrophé par les ébullitions politiques sociales et économiques, il devient de plus en plus clair que ce maléfice, ici et ailleurs, est dû à une culture de gestion essoufflée ne permettant à l'espèce humaine que le désarroi et l'anxiété face à un avenir incertain. Telles qu'elles sont aujourd'hui, l'activité partisane et l'architecture des partis politiques sont devenues obsolètes et stériles.

La belle opportunité que voici, celle qui est offerte à l'Algérie avec l'arrivée d'un nouveau président de reformuler de fond en comble de nouvelles recettes constitutionnelles, électorales, pour balancer toutes les tares qui ont étranglé le pays jusqu'ici. Une telle reformulation ne peut être efficace qu'avec de l'audace débarrassée des fausses consonances attribuées à la notion de démocratie. La porte ouverte serait une occasion providentielle pour exiger des compétences à se mettre au-devant de la scène, fortes de leurs désintéressements pour la chose matérielle et dépouillées de toute cupidité. Il est fort à parier que les cités suivront sachant qui est qui et qui fait quoi, certaines que la grande hauteur des hommes développe la faculté de servir et non de se servir.

La règle obligatoire ainsi établie par la loi incitera la majorité des Algériens à s'armer ensemble de leur bonne conscience pour servir leur pays.






"Une affaire de «portraits»"

par Belkacem Ahcène-Djaballah L Q O 18/122/2019"

C'est une tradition bien établie dans les institutions respectables et qui, quelles que soient les (r-) évoluions sont tenues de la respecter, ne serait-ce que pour que l'histoire soit écrite de manière totale et non selon les humeurs et les rancunes des uns et des autres. Bien sûr, c'est une démarche que l'on ne voit pas encore partout. La plus notable a été celle de l'ENA (Alger) où grâce à la photo de famille de fin d'année, on voit défiler tous les lauréats. Il est vrai que son premier directeur était assez narcissique. Un narcissisme

bénéfique pour l'institution. D'autres ont suivi dont votre serviteur à l'APS. Même les intérimaires étaient présents. Hélas, souvent la rancune ou la jalousie... est là et le nouvel arrivé à la tête de l'entreprise, sur les conseils de ceux qui « lui veulent du bien », fait décrocher le portrait de celui qu'il(s) estime (nt) indésirable, créant ainsi des « trous » dans l'histoire de l'institution. Les trous dans l'histoire du pays aussi, lorsque tous les documents concernant Benbella, lors du passage de Boumediène au pouvoir, avaient été presque interdites de consultations.

Idem pour Boumediène lors du passage de Chadli. Je peux même témoigner qu'un de ses conseillers avaient même enjoint aux journalistes de l'APS de ne plus utiliser ‘Aéroport Houari Boumediène' mais seulement ‘Aéroport international'. Heureusement, il n'a pas été suivi. J'ai lu récemment que si les portraits de tous les anciens chefs du gouvernement et Premiers ministres ( de Mohamed Abdelghani à Ahmed Ouyahia, en passant par les Abdelhamid Brahimi, Kasdi Merbah, Rédha Malek, Mokdad Sifi, Ali Benflis, Smail Hamdani...) qui se sont succédé, à la tête de l'Exécutif depuis l'indépendance e l'Algérie, étaient accrochés dans le hall du Palais du gouvernement, un portrait ne figurait pas . Celui de Abdelmadjid Tebboune (25 mai 2017- 15 août 2017), enlevé au temps de Ahmed Ouyahia. Paraît-il, A. Tebboune n'a jamais cessé de dénoncer cet acte, considérant que l'on ne peut pas travestir l'Histoire et effacer son passage du gouvernement. Faut-il donc ôter les portraits de Sellal et Ouyahia pour la simple ( ?) raison que Ouyahia et Sellal purgent actuellement des peines de prison. Ils ont été condamnés par la justice respectivement à 15 et 12 ans de prison pour leur implication dans des affaires de corruption. Une raison qui, face à l'histoire de l'institution, ne « passe » pas. De plus, leurs portraits, accrochés là où il le faut serviront à rappeler au (x) dirigeant(s) de l'heure qu'il faut... faire très attention au « glaive et à la balance ». Les leçons de l'histoire se conjuguent aux archives vivantes.
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