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"L'ANNEE PROCHAINE"

Publié le 04/01/2020
"L Q O"par Abdou BENABBOU 4/01/2020 L'ANNEE PROCHAINE"Morsure du temps, 2020 s'est installé pour un moment et l'année prochaine est déjà à nos portes pour une entrée imparable demain ou tout à l'heure. Nous connaissons déjà ce que la présente et sa suivante nous livreront comme artifices réels et virtuels, rêves et cauchemars entremêlés pour nous assurer que nous ne faisons que passer jusqu'à nous demander dans des instants de sagesse quel sens faut-il donner à l'existence et si la vie ne serait qu'un mirage. Entre l'assassinat d'un général iranien en Irak, un nouveau gouvernement algérien, trois séismes successifs en Oranie à quelques heures d'intervalle et d'autres multitudes de faits et gestes de nos semblables au cœur de notre petite humanité, les badauds gonflés de questionnements et d'incertitudes que nous sommes, ne savons plus quelles relations donner aux événements. Le décompte des amitiés et des proches disparus pour l'éternité nous rapproche d'une lucidité passagère pour nous pousser à nous demander s'ils ont vraiment existé et, par une curieuse et implacable mise en garde passagère, nous nous rappelons que nous aussi nous ne faisons que passer dans cette vie. L'immédiateté et le temporel nous rongent l'esprit et les os sans que nous nous rendions compte que la présence ici-bas ne serait qu'un mirage pour nous et pour tous ceux qui nous entourent. Seuls les hôpitaux, les cimetières et leurs funérailles contraintes nous éclairent sur la véritable petite dimension humaine. Les enterrements de ceux qui ont partagé notre proximité familiale ou amicale sont notre propre démembrement. Il en est de même pour ceux qui nous ont entraînés dans leurs élans ou qui nous ont imposé leur ordre. Ils ne sont plus que des mirages éteints et le temps a vite fait de consumer leurs images. Les tsars, rois et nababs de ce monde sont oublieux du sort final qu'ont tissé les instantanés à leurs semblables. La tombe est le seul héritage de l'espèce humaine. L'oubli, l'ivresse et les entrains jouissifs des instantanés nous enveloppent d'un déisme aléatoire et nous font croire que nous sommes des dieux et nous oublions que notre finalité ne sera que de la nourriture pour les vers de terre. La mort est l'alliée du temps perfide. Elle fait de nous des fuyards permanents à la recherche d'une immortalité. Nos enjambées à travers les ans ne sont que des coups de pioche répétés pour creuser notre dernière demeure".
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Les Commentaires

"Ils sont plus que des journalistes"

Des écrivains philosophes...ya bouzah...ils me font penser à notre ricrac avec tant d'opinion!....contrairement à moi et mon petit français de weld la vieille ville et de la place d'armes!...truffer de fautes a vas y comme je te pousse!.
"L'ANNEE PROCHAINE"
par Abdou BENABBOU


Morsure du temps, 2020 s'est installé pour un moment et l'année prochaine est déjà à nos portes pour une entrée imparable demain ou tout à l'heure.
Nous connaissons déjà ce que la présente et sa suivante nous livreront comme artifices réels et virtuels, rêves et cauchemars entremêlés pour nous assurer que nous ne faisons que passer jusqu'à nous demander dans des instants de sagesse quel sens faut-il donner à l'existence et si la vie ne serait qu'un mirage.

Entre l'assassinat d'un général iranien en Irak, un nouveau gouvernement algérien, trois séismes successifs en Oranie à quelques heures d'intervalle et d'autres multitudes de faits et gestes de nos semblables au cœur de notre petite humanité, les badauds gonflés de questionnements et d'incertitudes que nous sommes, ne savons plus quelles relations donner aux événements. Le décompte des amitiés et des proches disparus pour l'éternité nous rapproche d'une lucidité passagère pour nous pousser à nous demander s'ils ont vraiment existé et, par une curieuse et implacable mise en garde passagère, nous nous rappelons que nous aussi nous ne faisons que passer dans cette vie.
L'immédiateté et le temporel nous rongent l'esprit et les os sans que nous nous rendions compte que la présence ici-bas ne serait qu'un mirage pour nous et pour tous ceux qui nous entourent. Seuls les hôpitaux, les cimetières et leurs funérailles contraintes nous éclairent sur la véritable petite dimension humaine.
Les enterrements de ceux qui ont partagé notre proximité familiale ou amicale sont notre propre démembrement.
Il en est de même pour ceux qui nous ont entraînés dans leurs élans ou qui nous ont imposé leur ordre. Ils ne sont plus que des mirages éteints et le temps a vite fait de consumer leurs images.
Les tsars, rois et nababs de ce monde sont oublieux du sort final qu'ont tissé les instantanés à leurs semblables. La tombe est le seul héritage de l'espèce humaine.

L'oubli, l'ivresse et les entrains jouissifs des instantanés nous enveloppent d'un déisme aléatoire et nous font croire que nous sommes des dieux et nous oublions que notre finalité ne sera que de la nourriture pour les vers de terre.

La mort est l'alliée du temps perfide. Elle fait de nous des fuyards permanents à la recherche d'une immortalité. Nos enjambées à travers les ans ne sont que des coups de pioche répétés pour creuser notre dernière demeure.
"Ce résumé"

MOI! Je vais l'encadré! quel talent, merci Abdou Benabbou...pour ce petit moment de lecture...ta place se trouve parmi les académiciens de la langue française...rire!.
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