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"Vente de détergents dans les camions-citernes Un phénomène très en vogue à Annaba"

Publié le 06/01/2020
"L'EXPRESSION"Wahida BAHRI 00:00 | 06-01-2020 "Vente de détergents dans les camions-citernes" "Un phénomène très en vogue à Annaba Après la vente de l’eau à partir des citernes, ce sont les détergents qui s’ajoutent à la liste des phénomènes nouveaux dans la wilaya de Annaba.Sillonnant les cités de la wilaya de Annaba, les camions citernes offrent une prestation de service hors du commun. Ce phénomène tire ses origines de la crise de l’eau, qui a touché la wilaya de Annaba en 2017, avant de se transformer en commerce. Bien que la pénurie du précieux liquide ne soit plus qu’un souvenir du passé, la vente de l’eau à partir des citernes semble avoir la peau dure, puisqu’elle persiste encore. Une situation ouvrant la brèche à un nouveau commerce, la vente des détergents dans les camions-citernes. Depuis quelques mois, ce phénomène étrange s’est propagé à la vitesse de l’éclair dans tous les quartiers et les cités de la wilaya de Annaba. De l’eau javellisée et le «crésyl», appelé également «Sanibon». Ces liquides de divers parfums, sont vendus à des prix concurrentiels, attirant une frange de ménagères insouciantes de la composante de ces produits. Ces derniers, utilisés dans la lessive, la vaisselle et le sol. Or la question qui se pose a trait à la composition chimique de ces produits. Sont-ils conformes aux normes d’utilisation à ces usages ? Nul ne peut le savoir, puisque se demande-t-on également, comment pourrait-on vendre cinq litres d’eau de Javel à 100 DA, alors que la bouteille d’un litre de la marque «Bref» ou celle de «Doz» coûtent respectivement 160 et 140 DA ! Même si le produit est acheté depuis l’usine de production, aux prix de gros, le litre ne peut être cédé à moins de 20 DA. Un simple calcul sur le prix d’achat, le prix de vente et le prix de revient, ne peuvent aboutir au prix auquel est vendue cette eau désinfectante. De même pour le «crésyl» dont le litre est vendu entre 75 et 80DA dans tous les espaces de commerce, alors que les vendeurs, au volant de leurs camions-citernes, se vantent de vendre à 100 DA, le bidon de cinq litres! Cette aubaine, pour les ménages qui font leurs achats au bas de leurs immeubles, encouragent non seulement ce phénomène, mais surtout ce commerce douteux. En tout état de cause, la vente de l’eau, outre le danger des citernes sur la santé publique et l’arnaque que dissimule la commercialisation des détergents incolores et inodores, ce commerce génère des rentes considérables. Les camions-citernes, ces signes de ruralisation. Le commerce des liquides, qu’il s’agisse d’eau ou de détergents, les camions-citernes sont devenus l’incontournable décor des cités et des quartiers de la wilaya de Annaba. Ils sont des dizaines de chauffeurs de petits camions-citernes à avoir fait de cette forme de commerce, un créneau porteur. Situation à l’origine de l’engouement des jeunes, notamment ceux dits de l’Ansej, de la Cnac. Qualifié de créneau juteux, ce commerce, aussi informel que dangereux, a poussé bon nombre de jeunes à troquer les métiers qu’ils affectionnaient, pour acquérir dans le cadre de l’Ansej ou Cnac, un camion-citerne de marque asiatique, avec deux citernes de 2 000 litres chacune. Selon un chauffeur de camion-citerne, vendant de l’eau dans la cité du 5 Juillet, «c’est un filon qu’il faut exploiter», nous dit-il ajoutant avec un sourire sarcastique : «Je préfère travailler à mon compte, que de travailler chez les autres.» La tendance semble trouver sa place au sein des jeunes, puisque Fayçal, le jeune accompagnant le chauffeur nous fait part de son intention de rejoindre la grande famille des vendeurs d’eau : «J’attends que l’Ansej approuve mon projet et que la banque m’accorde le crédit». Selon notre interlocuteur, la concrétisation de son projet est tributaire d’entraves auxquelles il fait face. Le jeune, armé de patience, tente de surmonter les écueils de la bureaucratie présente constamment dans l’acquisition de cet investissement. En attendant, Fayçal en profite pour repérer les quartiers où il y a un réel besoin d’eau ou un manque de magasins pour conquérir le marché des détergents. Ainsi, la vente de liquides, eau et produits détergents en l’occurrence, semble avoir de beaux et longs jours devant elle, puisque les chauffeurs de camions-citernes ont, chacun selon son créneau, leurs carnets d’adresses et leurs secteurs dans la wilaya. Conclusion, ces camions-citernes étaient censés suppléer le manque d’eau, dans les robinets à Annaba, il y a trois ans, or depuis, le commerce de l’eau a ouvert l’opportunité à d’autres, pour innover dans ce secteur annonciateur d’un signe de ruralisation de Annaba et toute sa périphérie".
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Les Commentaires

"C'est du n'importe quoi!"

Ce trafic devrait être interdit! c'est un business que l'on trouve dans des pays du Tiers-monde! considéré comme dévalorisant! pour un pays comme le notre qui cherche a devenir moderne, si la gouvernance de notre ville ne fait rien pour l'interdire, on risque qu'un jour ou l'autre de voir ces camions citernes vendraient de l'huile , jus d'orange, de la limonade...quitte a contaminer et de rendre malade la population...encore une fois nous sommes usés à le répéter notre gouvernance n'est pas à la hauteur de bien gérer la ville et le bien être de ses habitants...de ce pas je vais avertir notre ministère! puisque le wali et son acolyte incompétents laisse faire cette dégradation de la vie quotidienne...que l'on trouve au Bangladesh.
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