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"Perspectives de croissance en Algérie, selon la Banque mondiale : Vers une reprise modeste"

Publié le 11/01/2020
"El Moudjahid"D. Akila 11/01/2020"Perspectives de croissance en Algérie, selon la Banque mondiale : Vers une reprise modeste:«La croissance de l’Algérie devrait connaître une reprise modeste, alors que l’incertitude politique s’atténue et l’investissement s’améliore», souligne la Banque mondiale, dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mercredi.«La croissance de l’Algérie devrait connaître une reprise modeste, alors que l’incertitude politique s’atténue et l’investissement s’améliore», souligne la Banque mondiale, dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mercredi. Ainsi, pour 2020 « la croissance devrait atteindre 1,9 % en raison de l’atténuation des incertitudes politiques et de la reprise des investissements», indique la BM. Cette cadence dans le rythme de croissance sera maintenue en 2021, soit une prévision de 2,2%, au lieu de 1,4% prévu en juin. Des chiffres qui renseignent en fait sur la fragilité du modèle économique algérien, traduite par son statut de mono-exportateur, d’hydrocarbures cela s’entend. Cette faiblesse dans les performances qui se profile à travers les différents indicateurs macroéconomiques du pays pose plus que jamais la question de la diversification de l’activité économique mais aussi cette nécessité de mettre en place une vision rénovée de ce que devra être notre économie, à la lumière des orientations données par le président de la République. Déficit de la balance commerciale du pays, déséquilibre budgétaire, en dépit des mesures prises pour en réduire l’écart, baisse du niveau des exportations algériennes, notamment en ce qui concerne les hydrocarbures, consistance des importations qui représentent encore un volume de dépense beaucoup plus important que les exportations, faiblesse des ressources financières, sont les principales caractéristiques de notre économie, dans un contexte de fluctuations du marché pétrolier mondial avec les incidences connues sur la situation financière du pays, en particulier sur ses avoirs extérieurs en nette décroissance au cours de ces dernières années. Les cadrages de la loi de finances pour l’exercice 2020 ne sortent pas de cette configuration, en prévoyant un taux de croissance de 1,8% et un taux d’inflation de 4,08% pour l’année en cours. Mais ce qu’il y a lieu de retenir aussi, est que les réserves de change de l’Algérie qui ont déjà reculé à 72,6 milliards de dollars à fin avril 2019, contre 79,88 milliards de dollars à la fin de l’année 2018, soit une baisse de 7,28 milliards de dollars vont poursuivre sur le même rythme pour chuter à 51,6 milliards de dollars à décembre 2020. Ce montant, qui mettra l’Algérie à l’abri pendant une année sans production, couvrira 12,4 mois d’importation de biens et de marchandises, ce qui suppose que les Algériens vont devoir s’attendre à d’autres solutions. Aussi, il est prévu une croissance du PIB hors hydrocarbures de 1,8% en 2020, ce qui veut dire que l’Algérie doit impérativement s’orienter vers des réformes économiques, structurelles et profondes, pour éviter de puiser davantage dans cette manne. Dans ce contexte, la LF 2020 a annoncé la tendance en introduisant une série de mesures à caractère urgent, notamment à travers l’abrogation de certaines lois qui entravent l’émergence d’une économie hors hydrocarbures, sur le plan administratif, fiscal et réglementaire. Une démarche qui devra être consolidée, comme l’a annoncé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, par des réformes multisectorielles censées jeter les bases d’une gouvernance économique devenue nécessaire pour préparer et accompagner cette phase de transition".
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