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"Le développement futur de l’Algérie 2020-2025 «L’arme» des nouvelles technologies"

Publié le 11/01/2020
"L'EXPRESSION"Abderrahmane MEBTOUL 29-12-2019 "Le développement futur de l’Algérie 2020-2025 «L’arme» des nouvelles technologies:Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, la création d’un département ministériel dédié aux start-up et à la micro-entreprise, ainsi que des incubateurs dans toutes les grandes villes du pays. Seule une composante humaine compétente et capable d’assimiler les nouvelles techniques et les technologies avancées est la seule à pouvoir se mettre au diapason des défis accélérés imposés par le devoir de la sauvegarde de l’indépendance de l’Algérie et la préservation de sa souveraineté nationale. Pour leur efficacité, les start -up doivent s’insérer dans le cadre d’une visions stratégique pour irriguer l’ensemble de l’économie et autour de grands ministères et de grands pôles régionaux 1.-Les caractéristiques d’une start-up selon les différents experts peut se résumer ainsi. Une start-up n’a pas vocation à le rester toute sa vie. Être start-up n’est pas un objectif en soi. L’exemple le plus parlant est celui d’Airbnb ou d’Uber, qui se déploient ville par ville à partir d’une recette qui fonctionne (même s’il faut bien entendu parfois l’adapter aux contextes locaux) sur la base d’un modèle où plus le nombre de clients augmente, plus les marges sont grandes. Les premiers clients coûtent plus chers que les suivants, et ainsi de suite. C’est cette stabilité qui fait que le modèle soit reproductible, permettant aux start-up de grandir si vite et si loin, en peu de temps, comparativement à une entreprise plus classique. La différence fondamentale est qu’une entreprise est organisée pour exécuter et optimiser un Business Model qui fonctionne, alors qu’une start-up est organisée pour en trouver un. 2.- Politiques, entrepreneurs, citoyens, doivent, en ce monde turbulent et incertain, prendre des décisions en temps réel, la maîtrise du temps étant le défi principal du siècle. La globalisation des entreprises, des marchés et des circuits de la finance n’a pas seulement impliqué un remodelage des structures économiques et des flux d’échange, elle a aussi conduit à la professionnalisation de la communication et de l’information, ainsi qu’à une intégration de plus en plus poussée des phases de la conception, de la création et de la consommation des produits, parallèlement à la fusion de sphères d’activités jadis séparées, voire opposées. Plus qu’une ouverture vers le grand public, les TIC révolutionnent l’organisation interne de l’entreprise, les logiciels de gestion appelés les ERP (Entreprise Ressource Planning) gèrent différentes tâches comme les stocks ou la trésorerie, le travail collaboratif est simplifié grâce à l’utilisation de l’Intranet et de la messagerie, le système «wireless» ou «sans fil» maintient un lien permanent avec des collaborateurs en déplacement tout comme la vidéoconférence, tout cela génère un meilleur partage ainsi qu’une meilleure circulation de l’information interne. 3.-Le monde est devenu une grande maison de verre et l’infrastructure de l’Internet se répand aujourd’hui autour du monde pour créer un large réseau mondial et ce grâce à l’informatique qui permet aujourd’hui de numériser les informations et de gérer de nouveaux systèmes. L’avènement d’Internet et le développement formidable qu’il connaît depuis quelques années ont pratiquement mis en demeure l’entreprise – de quelque importance qu’elle soit – de s’adapter et d’en faire l’usage le plus judicieux et le plus productif. Les Ntic permettent de mettre en place des modèles d’organisation du travail dont les principales caractéristiques sont la décentralisation et la flexibilité. Le phénomène de délocalisation de l’emploi tient largement de la recherche des gains de productivité et des possibilités offertes par les NTIC aux entreprises: télé-saisie, télétraitement et télémaintenance informatique sont maintenant une réalité de tous les jours. L’information hors des frontières 4.-Comme fondement de cette évolution mondiale, l’intelligence économique et sa gestion stratégique sont devenues pour une nation et l’entreprise d’une manière particulière, l’un des moteurs essentiels de sa performance globale et de sa sécurité. Dans un contexte de concurrence internationale tant politique, militaire, qu’économique (avec de nouvelles formes sophistiquées, la guerre classique étant secondaire excepté dans certains pays du tiers-monde permettant à certains pays développés et émergents de faire fonctionner leurs unités d’armement), la propriété industrielle sous divers aspects, (brevets, marques, modèles, savoir-faire, droits d’auteur, veille technologique, secret, protection de logiciels, transfert technologique, accords de licence, droit de la concurrence, etc.) devient de plus en plus un enjeu majeur. Beaucoup d’entreprises tentent de soutirer à leurs concurrents des technologies, des fichiers de clients, des secrets commerciaux, des structures de coûts de produits, des spécifications et procédures de fabrication de produits et des plans de développement 5.-Depuis l’apparition des intranets et des extranets, l’information se diffuse plus rapidement et plus largement hors des frontières, acquérant ainsi une telle valeur stratégique que l’enjeu est désormais de se l’approprier. C’est pourquoi, actuellement la majorité des Etats développés contribuent à assurer au sein des entreprises le contrôle de la sécurité des bases de données internes pour faire face aux piratages de celles-ci. Des écoutes téléphoniques nous sommes passés aux interceptions des messages électroniques. Lorsqu’un mail est envoyé de façon habituelle, il n’est pas crypté et peut transiter par une dizaine de proxies qui jalonnent le parcours vers sa destination. Or, ces derniers conservent, pour des raisons techniques mais aussi légales, une copie des messages reçus. Création de méga ministères 6.- Qu’en est-il pour l’Algérie du recueil d’information qui doit être repensé. L’idéal à venir serait un grand ministère de l’Economie incluant le Commerce, avec une direction de planification stratégique. Combiné avec un grand ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, Cela doit rentrer dans une autre organisation institutionnelle allant vers le regroupement de ministères pour plus d’efficacité et plus de rigueur budgétaire, une régionalisation économique, sous réserve d’objectifs précis, plusieurs ministères et institutions locales se télescopant rendant l’information opaque pour des raisons de stratégies individualisées, devant tenir compte du facteur temps combinant les paramètres et les variables pour atteindre l’optimum global. Le manque de cohérence, favorisé par un système de prix où l’on additionne les prix administrés et les prix du marché ne permet pas de décerner la sincérité des comptes et peut donner lieu à de la mauvaise gestion, voire de la corruption, est flagrant. Avec la révolution du nouveau système d’information, contrairement au passé, il y a trop d’informations et le grand problème est à la fois la crédibilité de l’appareil statistique et la sélection opératoire de cette masse d’informations, pour s’adapter à la nouvelle révolution mondiale du numérique. Je rappelle qu’en tant que directeur général des études économiques et premier conseiller à la cour des comptes j’avais été chargé par la présidence de l’époque, en 1983, du dossier surestaries, dossier d’ailleurs toujours d’actualité, et rendu urgent au vu des contraintes budgétaires, des nombreux bateaux en rade qui occasionnent des sorties de devises importantes. J’avais suggéré, en relation avec les services du ministère du Commerce, des Finances et de différents départements ministériels concernés, l’urgence pour lutter contre, à la fois, les surestaries et les surfacturations, l’établissement d’un tableau de la valeur par la mise en place d’un système d’information en réseaux et en temps réel entre les ports, la douane, les banques , les services de la fiscalité et reliés aux réseaux internationaux afin de connaître les prix en temps réel des marchandises importées produit par produit. De grandes potentialités pour s’en sortir En résumé, cette présente analyse sera développée lors d’une importante rencontre internationale organisée par le ministère de la Défense nationale Institut Imped le 28 janvier 2020 -Alger- « réseaux sociaux au Maghreb et au Moyen-Orient : quel impact sur les transitions politiques dans la région », où j’interviendrai sur le thème « l’Algérie face à la quatrième révolution mondiale: maîtriser les nouvelles technologies, facteur déterminant de la sécurité collective et du développement de l’Algérie » . Pour des raisons de sécurité nationale et comme facteur essentiel du développement futur de l’Algérie, si elle veut éviter sa marginalisation en ce XXIème siècle, il y a urgence d’adapter toutes les institutions civiles, militaires et toutes les entreprises publiques/privées à la nouvelle révolution du système d’information qui constitue un enjeu stratégique, d’où l’importance de dynamiser des institutions actuellement en berne, notamment le conseil national de l’énergie et le Conseil national économique et social. L’Algérie ayant toutes les potentialités pour s’en sortir, devant éviter le tout, sinistrose, a besoin d’une stratégie d’adaptation face aux nouvelles mutations mondiales et énergétiques avec l’avènement de la quatrième révolution économique qui se fondera sur le numérique, les nouvelles technologies, les industries écologiques avec un mix énergétique entre 2020-2030 et l’intelligence artificielle. Plus on diffère les réformes, plus on épuisera les réserves de changes et la crise de gouvernance actuelle se transformera en crise financière, économique, politique et sécuritaire avec le risque d’une déstabilisation régionale, ce qu’aucun patriote algérien ne souhaite".
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"Le développement futur de l’Algérie 2020-2025"

"«L’arme» des nouvelles technologies
Le monde est devenu une grande maison de verre et l’infrastructure de l’Internet se répand aujourd’hui autour du monde pour créer un large réseau mondial"

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, la création d’un département ministériel dédié aux start-up et à la micro-entreprise, ainsi que des incubateurs dans toutes les grandes villes du pays. Seule une composante humaine compétente et capable d’assimiler les nouvelles techniques et les technologies avancées est la seule à pouvoir se mettre au diapason des défis accélérés imposés par le devoir de la sauvegarde de l’indépendance de l’Algérie et la préservation de sa souveraineté nationale. Pour leur efficacité, les start -up doivent s’insérer dans le cadre d’une visions stratégique pour irriguer l’ensemble de l’économie et autour de grands ministères et de grands pôles régionaux

1.-Les caractéristiques d’une start-up selon les différents experts peut se résumer ainsi. Une start-up n’a pas vocation à le rester toute sa vie. Être start-up n’est pas un objectif en soi. L’exemple le plus parlant est celui d’Airbnb ou d’Uber, qui se déploient ville par ville à partir d’une recette qui fonctionne (même s’il faut bien entendu parfois l’adapter aux contextes locaux) sur la base d’un modèle où plus le nombre de clients augmente, plus les marges sont grandes.
Les premiers clients coûtent plus chers que les suivants, et ainsi de suite. C’est cette stabilité qui fait que le modèle soit reproductible, permettant aux start-up de grandir si vite et si loin, en peu de temps, comparativement à une entreprise plus classique. La différence fondamentale est qu’une entreprise est organisée pour exécuter et optimiser un Business Model qui fonctionne, alors qu’une start-up est organisée pour en trouver un.

2.- Politiques, entrepreneurs, citoyens, doivent, en ce monde turbulent et incertain, prendre des décisions en temps réel, la maîtrise du temps étant le défi principal du siècle. La globalisation des entreprises, des marchés et des circuits de la finance n’a pas seulement impliqué un remodelage des structures économiques et des flux d’échange, elle a aussi conduit à la professionnalisation de la communication et de l’information, ainsi qu’à une intégration de plus en plus poussée des phases de la conception, de la création et de la consommation des produits, parallèlement à la fusion de sphères d’activités jadis séparées, voire opposées. Plus qu’une ouverture vers le grand public, les TIC révolutionnent l’organisation interne de l’entreprise, les logiciels de gestion appelés les ERP (Entreprise Ressource Planning) gèrent différentes tâches comme les stocks ou la trésorerie, le travail collaboratif est simplifié grâce à l’utilisation de l’Intranet et de la messagerie, le système «wireless» ou «sans fil» maintient un lien permanent avec des collaborateurs en déplacement tout comme la vidéoconférence, tout cela génère un meilleur partage ainsi qu’une meilleure circulation de l’information interne.

3.-Le monde est devenu une grande maison de verre et l’infrastructure de l’Internet se répand aujourd’hui autour du monde pour créer un large réseau mondial et ce grâce à l’informatique qui permet aujourd’hui de numériser les informations et de gérer de nouveaux systèmes. L’avènement d’Internet et le développement formidable qu’il connaît depuis quelques années ont pratiquement mis en demeure l’entreprise – de quelque importance qu’elle soit – de s’adapter et d’en faire l’usage le plus judicieux et le plus productif. Les Ntic permettent de mettre en place des modèles d’organisation du travail dont les principales caractéristiques sont la décentralisation et la flexibilité. Le phénomène de délocalisation de l’emploi tient largement de la recherche des gains de productivité et des possibilités offertes par les NTIC aux entreprises: télé-saisie, télétraitement et télémaintenance informatique sont maintenant une réalité de tous les jours.

L’information hors des frontières

4.-Comme fondement de cette évolution mondiale, l’intelligence économique et sa gestion stratégique sont devenues pour une nation et l’entreprise d’une manière particulière, l’un des moteurs essentiels de sa performance globale et de sa sécurité. Dans un contexte de concurrence internationale tant politique, militaire, qu’économique (avec de nouvelles formes sophistiquées, la guerre classique étant secondaire excepté dans certains pays du tiers-monde permettant à certains pays développés et émergents de faire fonctionner leurs unités d’armement), la propriété industrielle sous divers aspects, (brevets, marques, modèles, savoir-faire, droits d’auteur, veille technologique, secret, protection de logiciels, transfert technologique, accords de licence, droit de la concurrence, etc.) devient de plus en plus un enjeu majeur. Beaucoup d’entreprises tentent de soutirer à leurs concurrents des technologies, des fichiers de clients, des secrets commerciaux, des structures de coûts de produits, des spécifications et procédures de fabrication de produits et des plans de développement

5.-Depuis l’apparition des intranets et des extranets, l’information se diffuse plus rapidement et plus largement hors des frontières, acquérant ainsi une telle valeur stratégique que l’enjeu est désormais de se l’approprier. C’est pourquoi, actuellement la majorité des Etats développés contribuent à assurer au sein des entreprises le contrôle de la sécurité des bases de données internes pour faire face aux piratages de celles-ci.
Des écoutes téléphoniques nous sommes passés aux interceptions des messages électroniques.
Lorsqu’un mail est envoyé de façon habituelle, il n’est pas crypté et peut transiter par une dizaine de proxies qui jalonnent le parcours vers sa destination. Or, ces derniers conservent, pour des raisons techniques mais aussi légales, une copie des messages reçus.

Création de méga ministères

6.- Qu’en est-il pour l’Algérie du recueil d’information qui doit être repensé. L’idéal à venir serait un grand ministère de l’Economie incluant le Commerce, avec une direction de planification stratégique. Combiné avec un grand ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, Cela doit rentrer dans une autre organisation institutionnelle allant vers le regroupement de ministères pour plus d’efficacité et plus de rigueur budgétaire, une régionalisation économique, sous réserve d’objectifs précis, plusieurs ministères et institutions locales se télescopant rendant l’information opaque pour des raisons de stratégies individualisées, devant tenir compte du facteur temps combinant les paramètres et les variables pour atteindre l’optimum global.
Le manque de cohérence, favorisé par un système de prix où l’on additionne les prix administrés et les prix du marché ne permet pas de décerner la sincérité des comptes et peut donner lieu à de la mauvaise gestion, voire de la corruption, est flagrant. Avec la révolution du nouveau système d’information, contrairement au passé, il y a trop d’informations et le grand problème est à la fois la crédibilité de l’appareil statistique et la sélection opératoire de cette masse d’informations, pour s’adapter à la nouvelle révolution mondiale du numérique. Je rappelle qu’en tant que directeur général des études économiques et premier conseiller à la cour des comptes j’avais été chargé par la présidence de l’époque, en 1983, du dossier surestaries, dossier d’ailleurs toujours d’actualité, et rendu urgent au vu des contraintes budgétaires, des nombreux bateaux en rade qui occasionnent des sorties de devises importantes. J’avais suggéré, en relation avec les services du ministère du Commerce, des Finances et de différents départements ministériels concernés, l’urgence pour lutter contre, à la fois, les surestaries et les surfacturations, l’établissement d’un tableau de la valeur par la mise en place d’un système d’information en réseaux et en temps réel entre les ports, la douane, les banques , les services de la fiscalité et reliés aux réseaux internationaux afin de connaître les prix en temps réel des marchandises importées produit par produit.

De grandes potentialités pour s’en sortir

En résumé, cette présente analyse sera développée lors d’une importante rencontre internationale organisée par le ministère de la Défense nationale Institut Imped le 28 janvier 2020 -Alger- « réseaux sociaux au Maghreb et au Moyen-Orient : quel impact sur les transitions politiques dans la région », où j’interviendrai sur le thème « l’Algérie face à la quatrième révolution mondiale: maîtriser les nouvelles technologies, facteur déterminant de la sécurité collective et du développement de l’Algérie » . Pour des raisons de sécurité nationale et comme facteur essentiel du développement futur de l’Algérie, si elle veut éviter sa marginalisation en ce XXIème siècle, il y a urgence d’adapter toutes les institutions civiles, militaires et toutes les entreprises publiques/privées à la nouvelle révolution du système d’information qui constitue un enjeu stratégique, d’où l’importance de dynamiser des institutions actuellement en berne, notamment le conseil national de l’énergie et le Conseil national économique et social.
L’Algérie ayant toutes les potentialités pour s’en sortir, devant éviter le tout, sinistrose, a besoin d’une stratégie d’adaptation face aux nouvelles mutations mondiales et énergétiques avec l’avènement de la quatrième révolution économique qui se fondera sur le numérique, les nouvelles technologies, les industries écologiques avec un mix énergétique entre 2020-2030 et l’intelligence artificielle.
Plus on diffère les réformes, plus on épuisera les réserves de changes et la crise de gouvernance actuelle se transformera en crise financière, économique, politique et sécuritaire avec le risque d’une déstabilisation régionale, ce qu’aucun patriote algérien ne souhaite.

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