Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/"RETOUR D’ÉTUDIANTS ALGÉRIENS DE CHINE Les voyageurs frappés par la...
Zone Membre
Publicités

"RETOUR D’ÉTUDIANTS ALGÉRIENS DE CHINE Les voyageurs frappés par la légèreté du dispositif à l’aéroport d’Alg

Publié le 02/02/2020
"L S A"Publié par Rym Nasri le 01.02.2020 , 11h00 "RETOUR D’ÉTUDIANTS ALGÉRIENS DE CHINE Les voyageurs frappés par la légèreté du dispositif à l’aéroport d’Alger !Des étudiants algériens en Chine sont rentrés, hier, vendredi, en Algérie. S’attendant à une mise en quarantaine à leur arrivée à l’aéroport international d’Alger, ils étaient étonnés de découvrir un dispositif médical de prévention du coronavirus minime. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - En ce vendredi 31 janvier 2020, le grand hall d’attente de l’aéroport international d’Alger ne désemplit pas. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des enfants, ils sont tous là à attendre un proche ou un ami en provenance de l’étranger. Ici, point de traces du dispositif médical de prévention du coronavirus, dont se vantent les pouvoir publics. Personne ne porte de masque chirurgical, ni les policiers, ni les employés de l’aéroport, ni les agents de nettoyage, encore moins les gens venus attendre leurs proches. Seul un quinquagénaire dispose d’un masque qui pendille à son cou. «Je suis chauffeur et je suis venu attendre un groupe de Chinois», dit-il. Quant au masque qu’il n’ose apparemment pas porter pour l’instant, il ajoute, un peu gêné : «C’est juste par précaution.» Il est 13h56. Un voyageur en provenance de Paris avance lentement dans le hall d’attente. Il pousse son chariot surchargé de valises et guette des yeux celui ou ceux qui doivent venir le chercher. Ce trentenaire est catégorique. Aucun dispositif médical de précaution du coronavirus n’a été mis en place à l’arrivée des vols. «Il y a juste des policiers qui portent le masque et encore, pas tous», dit-il. Selon lui, l’absence de précautions est probablement due au nombre négligeable de cas de coronavirus déclarés en France. «Il y a eu uniquement cinq cas», note-t-il. Même constat chez un autre voyageur qui arrive de Madrid (Espagne). Il assure n’avoir remarqué aucun dispositif de prévention de cette maladie. «Il n’y a rien, je n’ai rien vu», répond-il furtivement en pressant le pas. «On m’attend à l’extérieur», tente-t-il de se justifier. A chaque ouverture du portillon de l’arrivée, on aperçoit quelques agents des Douanes algériennes et policiers portant des masques chirurgicaux alors que d’autres circulent sans. On dirait que cette maladie ne concerne pas tout le monde ! Sur le tableau des arrivées, le vol d’Air Algérie AH 3061 provenant de Pékin (Chine), prévu pour 14h20, est annoncé pour 16h4. Deux heures plus tard, il est affiché pour 15h45. L’attente se fait longue, très longue. Il est presque 16h30 quand les premiers voyageurs du vol AH 3061 franchissent le portillon d’arrivée. Dotés tous de masques respiratoires contre les virus, de jeunes avancent en poussant leurs chariots. Le regard hagard, ils cherchent leur famille. Les gens présents dans le grand hall de l’aéroport les scrutent des yeux. Sur les lieux, même les journalistes venus pour couvrir le retour des étudiants algériens en Chine n’osent pas les approcher. Ils ont hésité longuement avant d’aborder certains d’entre eux. «Ils arrivent, va leur parler», lance un journaliste au technicien qui l’accompagne. Parmi ces étudiants, Amir, un étudiant en doctorat en télécommunications. «Je réside dans la troisième ville la plus touchée en Chine par le coronavirus. Au départ, nous avons essayé de temporiser, mais après, le scénario est devenu apocalyptique : des villes chinoises complètement vides et des mesures de sécurité drastiques. Donc, nous avons décidé de rentrer», explique-t-il. Amir exprime, par contre, son étonnement quant à la «légèreté» avec laquelle l’Algérie fait face au coronavirus. «Nous nous attendions à une mise en quarantaine à l’aéroport d’Alger et à des contrôles médicaux beaucoup plus rigoureux, d’autant qu’il s’agit du premier vol Air Algérie après la déclaration du coronavirus. Finalement, il y a eu juste un médecin équipé d’une caméra thermique. L’opération de vérification de notre température a pris à peine deux secondes. Nous avons vécu la peur en Chine mais ici, les gens ne mesurent pas la gravité de la situation et du risque», dit-il. Il rappelle que les symptômes n’apparaissent pas durant la période d’incubation ,mais après quinze jours. «Nous avons décidé de ne pas enlever nos masques parce que nous connaissons les risques puisque nous arrivons droit de Chine. Nous allons rester à la maison pendant quelques jours, le temps nécessaire de vérifier si on est porteurs ou pas», ajoute-t-il. Étudiante en doctorat en informatique en chine, Narimène fait partie des passagers du vol AH 3061. Bien dissipée sous son masque, elle tente tant bien que mal de cacher son inquiétude. «Je vis dans la ville de Harbin au nord de la Chine qui est plus proche de la Russie que de Pékin. Même si ma ville n’a pas vraiment été touchée, puisque uniquement 13 cas ont été recensés, au fil des jours, avec l’évolution de la maladie et sa propagation, nous avons pris peur », dit-elle. Pour elle, le retour en Algérie est synonyme de soulagement. Cette étudiante ne manque pas, par contre, de souligner que les dispositifs mis en place à l’aéroport d’Alger sont «très minimes», comparés à la Chine. «Je pense qu’ici, on sous-estime cette maladie. A notre arrivée, ils ont juste pris notre température», dit-elle. A noter, enfin, qu’un avion d’Air Algérie à destination de la Chine et qui devait rapatrier des Algériens n’a finalement pas été envoyé hier vendredi, comme initialement programmé et ce, faute d’autorisations nécessaires, assure-t-on au niveau de la compagnie nationale".
« Actualité précédente
"Annaba" Les walis et walis délégués appelés à prendre leurs responsabilités"
Actualité suivante »
"Formation professionnelle: près de 13.000 nouvelles places pédagogiques à Alger"

Les Commentaires

Des étudiants algériens en Chine sont rentrés, hier, vendredi, en Algérie.

S’attendant à une mise en quarantaine à leur arrivée à l’aéroport international d’Alger, ils étaient étonnés de découvrir un dispositif médical de prévention du coronavirus minime.


Rym Nasri - Alger (Le Soir) - En ce vendredi 31 janvier 2020, le grand hall d’attente de l’aéroport international d’Alger ne désemplit pas. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des enfants, ils sont tous là à attendre un proche ou un ami en provenance de l’étranger. Ici, point de traces du dispositif médical de prévention du coronavirus, dont se vantent les pouvoir publics.

Personne ne porte de masque chirurgical, ni les policiers, ni les employés de l’aéroport, ni les agents de nettoyage, encore moins les gens venus attendre leurs proches.

Seul un quinquagénaire dispose d’un masque qui pendille à son cou. «Je suis chauffeur et je suis venu attendre un groupe de Chinois», dit-il.

Quant au masque qu’il n’ose apparemment pas porter pour l’instant, il ajoute, un peu gêné : «C’est juste par précaution.»


Il est 13h56. Un voyageur en provenance de Paris avance lentement dans le hall d’attente.

Il pousse son chariot surchargé de valises et guette des yeux celui ou ceux qui doivent venir le chercher.

Ce trentenaire est catégorique. Aucun dispositif médical de précaution du coronavirus n’a été mis en place à l’arrivée des vols.

«Il y a juste des policiers qui portent le masque et encore, pas tous», dit-il.

Selon lui, l’absence de précautions est probablement due au nombre négligeable de cas de coronavirus déclarés en France.

«Il y a eu uniquement cinq cas», note-t-il. Même constat chez un autre voyageur qui arrive de Madrid (Espagne).

Il assure n’avoir remarqué aucun dispositif de prévention de cette maladie. «Il n’y a rien, je n’ai rien vu», répond-il furtivement en pressant le pas. «On m’attend à l’extérieur», tente-t-il de se justifier. A chaque ouverture du portillon de l’arrivée, on aperçoit quelques agents des Douanes algériennes et policiers portant des masques chirurgicaux alors que d’autres circulent sans.

On dirait que cette maladie ne concerne pas tout le monde ! Sur le tableau des arrivées, le vol d’Air Algérie AH 3061 provenant de Pékin (Chine), prévu pour 14h20, est annoncé pour 16h4. Deux heures plus tard, il est affiché pour 15h45.


L’attente se fait longue, très longue. Il est presque 16h30 quand les premiers voyageurs du vol AH 3061 franchissent le portillon d’arrivée.

Dotés tous de masques respiratoires contre les virus, de jeunes avancent en poussant leurs chariots. Le regard hagard, ils cherchent leur famille.

Les gens présents dans le grand hall de l’aéroport les scrutent des yeux. Sur les lieux, même les journalistes venus pour couvrir le retour des étudiants algériens en Chine n’osent pas les approcher.

Ils ont hésité longuement avant d’aborder certains d’entre eux. «Ils arrivent, va leur parler», lance un journaliste au technicien qui l’accompagne.


Parmi ces étudiants, Amir, un étudiant en doctorat en télécommunications.

«Je réside dans la troisième ville la plus touchée en Chine par le coronavirus. Au départ, nous avons essayé de temporiser, mais après, le scénario est devenu apocalyptique : des villes chinoises complètement vides et des mesures de sécurité drastiques.

Donc, nous avons décidé de rentrer», explique-t-il.
Amir exprime, par contre, son étonnement quant à la «légèreté» avec laquelle l’Algérie fait face au coronavirus.

«Nous nous attendions à une mise en quarantaine à l’aéroport d’Alger et à des contrôles médicaux beaucoup plus rigoureux, d’autant qu’il s’agit du premier vol Air Algérie après la déclaration du coronavirus.

Finalement, il y a eu juste un médecin équipé d’une caméra thermique.

L’opération de vérification de notre température a pris à peine deux secondes.

Nous avons vécu la peur en Chine mais ici, les gens ne mesurent pas la gravité de la situation et du risque», dit-il.


Il rappelle que les symptômes n’apparaissent pas durant la période d’incubation ,mais après quinze jours.

«Nous avons décidé de ne pas enlever nos masques parce que nous connaissons les risques puisque nous arrivons droit de Chine.

Nous allons rester à la maison pendant quelques jours, le temps nécessaire de vérifier si on est porteurs ou pas», ajoute-t-il.


Étudiante en doctorat en informatique en chine, Narimène fait partie des passagers du vol AH 3061.

Bien dissipée sous son masque, elle tente tant bien que mal de cacher son inquiétude. «Je vis dans la ville de Harbin au nord de la Chine qui est plus proche de la Russie que de Pékin. Même si ma ville n’a pas vraiment été touchée, puisque uniquement 13 cas ont été recensés, au fil des jours, avec l’évolution de la maladie et sa propagation, nous avons pris peur », dit-elle.

Pour elle, le retour en Algérie est synonyme de soulagement.
Cette étudiante ne manque pas, par contre, de souligner que les dispositifs mis en place à l’aéroport d’Alger sont «très minimes», comparés à la Chine. «Je pense qu’ici, on sous-estime cette maladie. A notre arrivée, ils ont juste pris notre température», dit-elle. A noter, enfin, qu’un avion d’Air Algérie à destination de la Chine et qui devait rapatrier des Algériens n’a finalement pas été envoyé hier vendredi, comme initialement programmé et ce, faute d’autorisations nécessaires, assure-t-on au niveau de la compagnie nationale.
Ry. N.

"Nous faisons tout le contraire des autres pays"

On laisse les passagers en provenance de Chine rentrer chez eux parmi leurs familles!...ON PEUT CONCLURE: des mesures de sécurités à notre image!...le nouveau ministre de la santé...inexistant et incompétent!.
. Finalement, il y a eu juste un médecin équipé d’une caméra thermique. L’opération de vérification de notre température a pris à peine deux secondes.
Nous avons vécu la peur en Chine mais ici, les gens ne mesurent pas la gravité de la situation et du risque», dit-il.
Il rappelle que les symptômes n’apparaissent pas durant la période d’incubation ,mais après quinze jours.
"La décision de notre président"

D'avoir fait venir nos compatriotes sans aucunes mise en quarantaine! en cas de contamination...ce putain de virus ira se propager à une vitesse grand V....nous sommes gérer pas des ânes!.
"Alors que simplement"

Il fallait copier sur les pays voisins exemple en France ils ont mis tout les passagers on surveillance dans un centre de vacances isolé des villes est villages!.
"Que Dieu nous préserve"

Nous avons pris aucune mesure de sécurité...en cas de problème...ce ne serait plus quelques passagers...mais des villes entières à isolés!....enfin ce n'est que mon point de vu...nos hommes politiques sont certainement plus fort en vision que moi!.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires