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"Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune, aujourd’hui, devant la Cour militaire"

Publié le 09/02/2020
"L'EXPRESSION"Hasna YACOUB 00:00 | 09-02-2020 09:27 Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune, aujourd’hui, devant la Cour militaire: Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune, aujourd’hui, devant la Cour militaire Le «complot» réexaminé en appel En septembre dernier, les quatre mis en cause, en détention depuis mai 2019, avaient été condamnés à 15 ans de prison pour «complot». Saïd Bouteflika, frère et ex-conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, sera rejugé aujourd’hui en appel, aux côtés des deux ex-patrons du renseignement, Mohamed Mediène et Bachir Tartag, et de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. En prison depuis mai dernier et condamnés en septembre dernier par le tribunal militaire de Blida à 15 ans de réclusion criminelle pour «atteinte à l’autorité de l’Armée» et «complot contre l’autorité de l’État», les quatre mis en cause avaient été reconnus «coupables» des faits qui leur sont reprochés, à savoir la tenue de «réunions secrètes» à Dar El Afia pour fomenter «un complot». Sous le coup des mêmes chefs d’inculpation, trois autres accusés, en état de fuite, à savoir l’ancien ministre de la Défense, le général-major à la retraite Khaled Nezzar, son fils Lotfi, patron de la société privée SLC, et Farid Benhamdine, président de la SAP (Société algérienne des pharmaciens), ont été condamnés par contumace à une peine de 20 ans de réclusion. Le procès d’aujourd’hui, ne concernera, bien évidemment, que les quatre condamnés en première instance et il est à se demander s’il sera aussi diligent que le premier. En effet, il n’aura fallu au tribunal militaire de première instance que quarante-huit heures pour clore un dossier aussi important. Ni Saïd Bouteflika ni Bachir Tartag n’avaient, à l’époque, accepté d’être auditionnés à la barre. Tartag avait même refusé de quitter sa cellule. Le tribunal s’était donc contenté de lire leurs procès-verbaux, d’entendre les témoins et de présenter les preuves. Mohamed Mediène, plus connu sous le célèbre nom de «Toufik» et Louisa Hanoune ont choisi, quant à eux, de donner leur version des faits. Les deux accusés ont confirmé la tenue des rencontres de Dar El Afia, mais ont expliqué les raisons qui les ont amenés à se voir. Devant le juge, l’ex-patron du défunt DRS (Département de renseignement et de sécurité) a affirmé que sa présence au box des accusés est «liée à ses tentatives de lutte contre la corruption». Il a affirmé avoir rencontré le frère du président déchu et son conseiller, Saïd Bouteflika, «pour apporter ma contribution à la résolution de la crise. Il ne s’agissait pas d’une réunion, mais d’une rencontre». Mohamed Mediène a rejeté toutes les accusations portées à son encontre, assurant dans une déclaration, lue devant la presse par son avocat Me Lahcène Seriak, « je persiste à croire, malgré le mal fait à ma famille et à mes enfants, aux principes qui animent celles et ceux qui luttent contre la corruption destructrice. Que mes initiatives d’enquête contre la grande corruption demeurent le fer de lance de mon devoir accompli, même s’il doit me coûter très cher, voire le prix de ma vie». Louisa Hanoune s’est aussi fortement défendue, selon les avocats. La responsable du PT a affirmé que la rencontre incriminée «répondait à la nécessité» de donner son point de vue, en tant que chef de parti, sur la crise que traverse le pays et «essayer de trouver» une sortie «conforme» aux principes du PT. Les déclarations de Toufik et Hanoune n’ont pas convaincu, le tribunal ayant décidé, au final de les reconnaître coupables de «complot». Ce «complot» faut-il le rappeler, avait été dénoncé par l’ex-chef d’état-major de l’armée, feu Ahmed Gaïd Salah qui avait, lors de ses discours, évoqué la tenue de «réunions suspectes tenues clandestinement» visant à élaborer un plan destiné à discréditer l’armée, ne manquant pas d’assurer que les vidéos existaient et qu’elles allaient être remises à la justice. Lors du premier procès et malgré les lourdes accusations, les avocats des quatre prisonniers étaient confiants, considérant que dans le fond, les dossiers sont vides. Cette confiance n’a pas disparu et certaines robes noires espèrent toujours que le procès en appel changera la donne. Le citoyen, lui, s’attend à ce que ce second procès inédit du «complot» soit une occasion de lever toutes les zones d’ombre, encore plus nombreuses depuis la tenue du procès en première instance".
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Les Commentaires

"Ils voulaient faire tomber l'Etat Major"

Et mettre le pays dans le K.O!...que justice soit faite....amine ya Rabi el aàlamine!.
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