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"La pluie se fait rare : Un risque de sécheresse à prendre au sérieux"

Publié le 10/02/2020
"El Moudjahid"PUBLIE LE : 09-02-2020 "La pluie se fait rare : Un risque de sécheresse à prendre au sérieux:Cet hiver se montre chiche et rapiat. On est bien loin de cette époque où nos barrages hydrauliques respiraient la «bonne santé».L’agriculture, au même titre que nos robinets ressentent déjà cette parcimonie inquiétante, qui touche de plus en plus un produit aussi vital que l’eau et avec laquelle il faut s’adapter. Les services de la météorologie avaient prédit, rappelons-le, une saison hivernale aux températures au dessus de la normale sur le littoral et les hauts-plateaux. Idem pour la pluviométrie, appelée, elle aussi, à subir les caprices de la nature avec des quantités de précipitations moins et généralement en deçà des valeurs de référence pour un hiver, censé plutôt être plus humide. Le mois de décembre et le début de janvier ont enregistré des cumuls de pluie assez faibles pour faire craindre le pire tant pour les récoltes que pour la satisfaction des besoins en eau potable pour une population, de plus en plus croissante. Les précipitations se font rares. Et encore une fois, le spectre du stress hydrique plane sur l’Algérie, déjà habituée à faire face à une sécheresse cyclique, de par sa situation géographique et son climat méditerranéen pour le nord et entre aride et semi-aride pour le reste du pays. Il faut dire aussi que l’Algérie, tout comme les autres pays, est menacée par le phénomène des changements climatiques et ses effets sur les quantités des averses ainsi que les réserves en eau. Il suffit, peut-être, de savoir que notre pays a vu chuter sa pluviométrie durant les dernières décennies de plus de 30%. Ces nouvelles donnes ont été, du coup, à l’origine d’un chamboulement pur et simple des saisons et, par ricochet, une augmentation de la menace sur la répartition des ressources en eau, à la fois souterraines et superficielles et ce, à l’échelle régionale. De nos jours, même le nord du pays fait face à une sécheresse alors qu’autrefois, cette partie du territoire recevait des quantités appréciables de précipitations. Aujourd’hui, faire face aux changements climatiques demeure le défi majeur de tous les pays, notamment si l’on sait que les prévisions des spécialistes ne laissent plus de doute sur les dégâts que risque occasionner le bouleversement climatique, d’où l’intérêt de s’adapter à ces changements. Certes, l’Algérie s’est dotée d’une stratégie pour réduire les effets de ce phénomène, en renforçant son cadre institutionnel et ses plans sectoriels ainsi que son adhésion à la démarche communautaire, néanmoins les manifestations visibles et concrètes des changements climatiques devraient nous pousser à revoir les plans d’aménagements et schémas directeurs de nos villes pour éviter d’éventuelles catastrophes". Samia D.
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Les Commentaires

"A rappeler"


Et pour ce qui concerne l’eau ?
La fracturation a un impact sur la nappe phréatique.


Or l’eau est vitale, notamment pour le sud.

En touchant à la nappe phréatique, on se coupe un bras. Les risques sont très importants.

De plus, il faut des quantités d’eau très importantes, mélangées à des produits toxiques, dans une région qui en manque.

Les études d’impact ne nous satisfont pas car la confiance est nulle envers l’État.

Ce sujet est d’ampleur nationale et cristallise l’opposition de toutes les organisations politiques et environnementales, et d’abord de toute la population.

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