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"Les enseignants du primaire battent le pavé à Alger"

Publié le 18/02/2020
"LA NATION"Les enseignants du primaire battent le pavé à Alger" Education Après des « lundis » de grève et sit-in, les enseignants du primaire ont choisi, ce lundi la rue pour exposer leurs revendications sociaux-professionnelles. A l’appel de la Coordination nationale des enseignants du primaire, ils étaient des centaines hier à battre le pavé au centre d’Alger. La manifestation a commencé au niveau de la Place des Martyrs puis a sillonné plusieurs axes et artères de la capitale sous la surveillance d’un important dispositif policier. Cette marche s’inscrit dans le prolongement des actions de protestation des enseignants du primaire, entamées le 6 octobre dernier par l’observation de grèves cycliques. Elle vient aussi en réponse, selon la coordination, à la « persistance du ministère de tutelle dans la fermeture des portes du dialogue et l’indifférence affichée devant les revendications des enseignants ». La manifestation a été ponctuée par quelques accrochages avec les services de sécurité. Les enseignants du primaire, vêtus de leurs blouses blanches, ont réitéré leur détermination à poursuivre leur mouvement de grève qui dure depuis près de 5 mois. Les enseignants revendiquent une réduction du volume horaire, l’amélioration des conditions sociales des enseignants notamment par des augmentations de salaires, la révision des programmes pédagogiques, la prise en charge des « incohérences » liées au statut de l’enseignant qui détermine la carrière professionnelle de ces éducateurs. Ces derniers appellent aussi à accélérer l’application du décret présidentiel 266/14 relatif au reclassement des enseignants par effet rétroactif à partir de 2014. Durant la marche, les enseignants ont scandé « Samidoun, Samidoun », affichant leur détermination à camper sur leur position et à défendre « leurs droits ». « Ana oustad, machi îssaba, machi serrak », ont entonné les manifestants comme pour rester dans l’ambiance du Hirak. « Assa azekka el oustad yella yella », ou encore « Ulac smah Ulac » sont autant de slogans qui ont résonné à la Place des Martyrs".
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Après des « lundis » de grève et sit-in, les enseignants du primaire ont choisi, ce lundi la rue pour exposer leurs revendications sociaux-professionnelles. A l’appel de la Coordination nationale des enseignants du primaire, ils étaient des centaines hier à battre le pavé au centre d’Alger.

La manifestation a commencé au niveau de la Place des Martyrs puis a sillonné plusieurs axes et artères de la capitale sous la surveillance d’un important dispositif policier.

Cette marche s’inscrit dans le prolongement des actions de protestation des enseignants du primaire, entamées le 6 octobre dernier par l’observation de grèves cycliques.

Elle vient aussi en réponse, selon la coordination, à la « persistance du ministère de tutelle dans la fermeture des portes du dialogue et l’indifférence affichée devant les revendications des enseignants ».

La manifestation a été ponctuée par quelques accrochages avec les services de sécurité. Les enseignants du primaire, vêtus de leurs blouses blanches, ont réitéré leur détermination à poursuivre leur mouvement de grève qui dure depuis près de 5 mois.

Les enseignants revendiquent une réduction du volume horaire, l’amélioration des conditions sociales des enseignants notamment par des augmentations de salaires, la révision des programmes pédagogiques, la prise en charge des « incohérences » liées au statut de l’enseignant qui détermine la carrière professionnelle de ces éducateurs. Ces derniers appellent aussi à accélérer l’application du décret présidentiel 266/14 relatif au reclassement des enseignants par effet rétroactif à partir de 2014.

Durant la marche, les enseignants ont scandé « Samidoun, Samidoun », affichant leur détermination à camper sur leur position et à défendre « leurs droits ».

« Ana oustad, machi îssaba, machi serrak », ont entonné les manifestants comme pour rester dans l’ambiance du Hirak. « Assa azekka el oustad yella yella », ou encore « Ulac smah Ulac » sont autant de slogans qui ont résonné à la Place des Martyrs.
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