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"Ce n’est pas moi, c’est l’autre"

Publié le 04/03/2020
"La Nation"En vrac par Madjid Khelassi 2/03/2020 "Ce n’est pas moi, c’est l’autre" En vrac par Madjid Khelassi "Lors du procès en appel de l’affaire d’indus avantages accordés dans le cadre de l’industrie automobile et du financement occulte de la campagne du 5e mandat, les deux ex-Premiers ministres Sellal et Ouyahia ont nié avoir un quelconque pouvoir de décision et qu’ils n’étaient que les exécutants du programme du président Bouteflika. Pathos de félons ou bravade allégorique aussi vieille que le monde et qui s’accroche à l’inaltérable …ce n’est pas moi, c’est l’autre ? Il était une fois le pouvoir…pourrait-on dire. Sellal et Ouyahia, Premiers ministres d’opérette ? Maroquins de sadiques exécutants que l’attraction du poste aimante, leur ex-gouvernance vire presque à la gestion du pays le couteau sous la gorge. « Pourquoi n’avez-vous pas démissionné » demande le juge à Sellal « Si je pouvais, je l’aurais fait. Je suis resté dans un souk friable. Moi qui me sentais fier en rencontrant Barack Obama, le président chinois, le Premier Ministre britannique, mais une fois au pays, je me sentais tout petit, incapable de signer un simple décret exécutif » ! L’après midi, Ouyahia ne clama pas autre chose que son ex pair. A la question des 30 milliards sur son compte bancaire, Ouyahia répond que ce fut un oubli. L’enfer c’est les autres… semblent nous dire les ex-Premiers ministres les plus zélés du système Bouteflika. Et Sellal de réclamer Bouteflika à la barre. Et qu’il nous promettre des choses importantes lorsqu’il écrira ses mémoires. L’enfer étant plus facile à raconter que le paradis promis au peuple. Il était une fois l’Algérie, livrée au pillage, à la prédation, au déni du peuple…le tout sous la houlette des sieurs Sellal et Ouyahia, figures de proue d’un système conçu pour réduire en poussière le plus riche pays d’Afrique. Bouteflika savait tout, a dit Sellal, livrant son récit à la diable. Tout le monde savait tout sur tout le monde…dans le monde opaque de Boutef et de ses ministres perclus du cœur. Boutef à la barre ! Soit ! La certitude que Boutef soit aphone définitivement n’est pas étrangère à la félonie de ceux qui sentent que le sol s’est définitivement dérobé sous leurs pieds. Système mafieux dit-on et écrit-on sur l’équipe Boutef. Sauf que les mafieux ont l’élégance d’assumer les faits et méfaits. Mauvais élèves, les dirigeants falots, sombrent après coup, dans une tristesse où l’indignité le dispute à la lâcheté. La clique se rejetant les uns sur les autres…le crépuscule des prédateurs est teinté d’un « courage » sans faille".
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"Ce n’est pas moi, c’est l’autre"


Lors du procès en appel de l’affaire d’indus avantages accordés dans le cadre de l’industrie automobile et du financement occulte de la campagne du 5e mandat, les deux ex-Premiers ministres Sellal et Ouyahia ont nié avoir un quelconque pouvoir de décision et qu’ils n’étaient que les exécutants du programme du président Bouteflika.

Pathos de félons ou bravade allégorique aussi vieille que le monde et qui s’accroche à l’inaltérable …ce n’est pas moi, c’est l’autre ?

Il était une fois le pouvoir…pourrait-on dire. Sellal et Ouyahia, Premiers ministres d’opérette ? Maroquins de sadiques exécutants que l’attraction du poste aimante, leur ex-gouvernance vire presque à la gestion du pays le couteau sous la gorge.

« Pourquoi n’avez-vous pas démissionné » demande le juge à Sellal « Si je pouvais, je l’aurais fait. Je suis resté dans un souk friable. Moi qui me sentais fier en rencontrant Barack Obama, le président chinois, le Premier Ministre britannique, mais une fois au pays, je me sentais tout petit, incapable de signer un simple décret exécutif » ! L’après midi, Ouyahia ne clama pas autre chose que son ex pair. A la question des 30 milliards sur son compte bancaire, Ouyahia répond que ce fut un oubli.

L’enfer c’est les autres… semblent nous dire les ex-Premiers ministres les plus zélés du système Bouteflika. Et Sellal de réclamer Bouteflika à la barre. Et qu’il nous promettre des choses importantes lorsqu’il écrira ses mémoires. L’enfer étant plus facile à raconter que le paradis promis au peuple.

Il était une fois l’Algérie, livrée au pillage, à la prédation, au déni du peuple…le tout sous la houlette des sieurs Sellal et Ouyahia, figures de proue d’un système conçu pour réduire en poussière le plus riche pays d’Afrique.

Bouteflika savait tout, a dit Sellal, livrant son récit à la diable.

Tout le monde savait tout sur tout le monde…dans le monde opaque de Boutef et de ses ministres perclus du cœur. Boutef à la barre ! Soit ! La certitude que Boutef soit aphone définitivement n’est pas étrangère à la félonie de ceux qui sentent que le sol s’est définitivement dérobé sous leurs pieds.

Système mafieux dit-on et écrit-on sur l’équipe Boutef. Sauf que les mafieux ont l’élégance d’assumer les faits et méfaits.

Mauvais élèves, les dirigeants falots, sombrent après coup, dans une tristesse où l’indignité le dispute à la lâcheté. La clique se rejetant les uns sur les autres…le crépuscule des prédateurs est teinté d’un « courage » sans faille.
"Merci au journal LA NATION"

Et à son journaliste Madjid Khelassi de nous dévoiler la vérité.
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