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Lutte contre la corruption : engagement au plus haut niveau de l’état

Publié le 05/03/2020
"El Moudjahid"Kamélia Hadjib"05-03-2020"contre la corruption : engagement au plus haut niveau de l’état:Dans la nouvelle Algérie, il n’y aura plus de place à la corruption, a assuré, hier, le médiateur de la République Karim Younès, qui a souligné l’importance accordée par les pouvoirs publics à lutte contre ce fléau qui gangrène l’économie nationale".
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Les Commentaires

Dans la nouvelle Algérie, il n’y aura plus de place à la corruption, a assuré, hier, le médiateur de la République Karim Younès, qui a souligné l’importance accordée par les pouvoirs publics à lutte contre ce fléau qui gangrène l’économie nationale.

S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sur les effets de la corruption sur la jouissance des droits de l'homme, organisé conjointement par le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, en collaboration avec l’organisation internationale de la réforme pénale (PRI) pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, M. Karim Younès a fait part de la volonté et de l’engagement au plus haut niveau de l’Etat de lutter contre la corruption dans toutes ses formes. «Le président de la République a clairement affirmé que la poursuite de la lutte contre la corruption sera au cœur de son projet politique», a-t-il noté, ajoutant que cela permettra de promouvoir le développement économique et social, dans un environnement transparent et impartial, en vue de rétablir la confiance et la cohésion entre le citoyen et l’Etat. «La corruption administrative est devenue un fardeau pour le citoyen», a-t-il déploré.
La décision du Président de créer le poste de Médiateur de la République découle d’une volonté concrète de lutter contre la corruption au sein de l'administration centrale et locale et des services publics, ainsi qu’au niveau du secteur privé qui fournit des services publics. Selon M. Karim Younès, le travail consiste à prendre des mesures et des procédures pour atténuer et éliminer la bureaucratie et lutter contre toutes formes d’abus au sein de l’administration. «Notre organisme recevra également des plaintes sur des questions liées à la corruption administrative pour lancer des enquêtes et informer les autorités concernées afin de prendre les dispositions nécessaires», a-t-il souligné, assurant qu’il usera de ses prérogatives, conformément à la loi, pour inculquer la culture de lutte contre la corruption au sein de l’administration.
Le médiateur de la République a relevé, par ailleurs, la nécessité de coordonner les efforts pour lutter contre ce phénomène odieux. «Tous nos efforts serviront notre pays et répondront aux aspirations de notre peuple dans une nouvelle République exempte de corruption et imprégnée d'un esprit de transparence, d'intégrité et de démocratie», a-t-il assuré.

Une atteinte aux droits de l’Homme

De son côté, le président du Conseil national des droits de l'homme, Bouzid Lazhari, a indiqué que la révolution populaire a contribué, de manière significative, dans la nouvelle vision de l’Algérie qui fait de la lutte contre la corruption une priorité nationale. «Durant les années précédentes, la corruption s’est propagée dans tous les secteurs et a atteint le sommet de l’Etat», a regretté M. Bouzid Lazhari, estimant que cette situation a poussé le peuple à se révolter et à sortir dans la rue pour réclamer justice. Il a relevé l’importance de la lutte contre la corruption, «placée au cœur de la politique du gouvernement». «Cet atelier, qui regroupe des juristes, des officiers de police judiciaire et de la gendarmerie nationale, est encadré par des experts de renommée pour s’imprégner des dernières nouveautés et des meilleures pratiques de lutte contre la corruption», a-t-il relevé.
Le président du CNDH a mis l’accent sur le rôle de la justice qui reste, à ses yeux, le premier protecteur des droits et des libertés. Il a soutenu que la transparence et la séparation des pouvoirs constituent des éléments fondamentaux dans l’opération de lutte contre la corruption. «La corruption est une atteinte aux droits de l’Homme. Le respect des droits de l’Homme contribuera à lutter contre la corruption», a-t-il affirmé.
Pour sa part, le président de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, Tarek Kour, a insisté sur le renforcement des droits de l'homme pour assurer des stratégies de lutte contre la corruption. «Cela a amené l’Organe à adopter une approche fondée sur la promotion des droits de l'homme et la réalisation du développement durable dans le projet de politique globale de prévention de la corruption qu'il a commencé à préparer», a indiqué M. Tarek Kour, faisant part de l'existence de nombreux principes communs entre les droits de l'Homme, la gouvernance et la lutte contre la corruption. Il a cité, à ce titre, la transparence, la responsabilité et la participation des citoyens, la liberté des médias, la liberté d'expression, l'État de droit, l'égalité, la non-discrimination, l'égalité des chances et le droit au développement.

Un dysfonctionnement institutionnel

De son côté, la directrice régionale de l’organisation internationale de la réforme pénale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Mme Taghreed Jaber, a salué la volonté politique et l’engagement de l’Algérie à lutter contre la corruption et noté que l’appui populaire à œuvrer dans le même sens constitue une opportunité pour travailler ensemble pour l’éradication de ce fléau.
Mme Taghreed Jaber a mis en exergue, dans cet ordre d’idées, le rôle des services de sécurité et de la justice dans la poursuite des affaires liées à la corruption.
Le directeur général de l’Office central de répression de la corruption, Mokhtar Lakhdari, a, pour sa part, indiqué que la lutte contre la corruption est une revendication populaire et une volonté politique et relevé le travail qui se fait actuellement pour la concrétisation de cette volonté sur le terrain. «La nouvelle vision considère la corruption comme un dysfonctionnement institutionnel. La corruption n’est plus considérée comme un comportement ou un acte individuel. Elle n’est pas propre à l’Algérie. C’est un phénomène planétaire», a fait remarquer M. Mokhtar Lakhdari. Il a affirmé que l’Algérie doit s’imprégner des expériences de certains pays du monde leaders dans le domaine de la lutte contre la corruption, à l’image du Danemark, la Norvège et la Suède, insistant sur la prévention comme un moyen de lutte.
Kamélia Hadjib
"Pour moi, je suis vacciné"

Je n'y crois plus! six décennies "faà baraka"...même si les membres de l'Etat "doivent sortir leurs mains toutes vertes du paradis"! Allah ayfou.
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