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Farid Bedjaoui: les canadiens racontent une belle histoire de famille

Publié le 09/03/2020
"eBourse DZ"Farid Bedjaoui: les canadiens racontent une belle histoire de famille:Reda Bedjaoui a transigé des millions en immeubles de luxe à Montréal, tout en recevant des centaines de milliers de dollars de son frère Farid, recherché pour corruption massive en Algérie. Il poursuit aujourd’hui sa carrière d’homme d’affaires, entre Dubaï et le Ritz-Carlton de la rue Sherbrooke. Trois mois plus tôt, Reda Bedjaoui devenait actionnaire des Appartements Acadia inc., juste en face du Ritz-Carlton, selon le registre des entreprises du Québec. La copropriété de grand luxe qui vient avec ses parts est à vendre en ce moment pour 3,5 M$ chez l’agence Sotheby. Mais attention : les frais de condos sont de 47 148 $ par an! LIRE AUSSI Port d’Alger: Moins de navires accueillis au 1er trimestre 2017 Depuis 2004, Reda Bedjaoui a aussi conclu de multiples transactions avec ses parents et son ancienne femme, à Westmount et à L’Île-des-Sœurs à Montréal, d’une valeur totale de 4,7 M$. Dans l’acte d’achat de son condo du M sur la Montagne, il a inscrit comme adresse la plus haute tour au monde : le Burj Khalifa de Dubaï, un gratte-ciel de 163 étages et 828 mètres. Selon les sites de courtiers qui vendent des appartements dans cette tour, les prix pour un petit studio y frisent le million de dollars. En 2006, Reda Bedjaoui déclarait un revenu de 75 000 $, selon des documents de cour en possession de notre Bureau d’enquête. Mais cet ancien étudiant de l’Université de Montréal pouvait compter sur l’appui financier de son grand frère Farid, qui lui a fait parvenir pour 285 000 $ de chèques en 2005 et 2006, selon les documents de cour. Ce troisième frère a aujourd’hui sorti ses billes du marché montréalais. Mais Ryad Bedjaoui et son ancienne épouse ont transigé pour près de 6,8 M$ en immeubles dans la région, de 2000 à 2014.Contacté par notre Bureau d’enquête, son avocat, Nima Hejazi, assure que son client n’a «aucune relation financière avec ses frères». Panama Papers En 2002, Farid Bedjaoui créait la première de 17 compagnies offshore chez Mossack Fonseca. Ce cabinet d’avocats est au cœur des Panama Papers, le vaste scandale sur les paradis fiscaux qui a éclaté l’an dernier. Plusieurs des sociétés écran que contrôlait Farid Bedjaoui auraient ensuite servi à blanchir les fonds nécessaires à la vaste entreprise de corruption dont il est accusé, rapportait un article du Monde Afrique l’an dernier. LIRE AUSSI Renouvellement du CA de l’office des légumes et des viandes L’homme d’affaires est soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire dans le versement de commissions secrètes totalisant 198 M€ (environ 300 M $) pour un contrat pétrolier de la société d’État Sonatrach à la compagnie milanaise Saipem, entre 2006 et 2009, selon des documents de cour italiens. Les enquêteurs soupçonnent que le géant montréalais de l’ingénierie SNC-Lavalin s’est servi des mêmes canaux pour verser des commissions aux officiels algériens et obtenir des contrats. Au cœur de la période que vise son procès italien, en 2007, Farid Bedjaoui se chargeait lui-même du loyer de son petit frère Reda dans un immeuble historique du Mille carré doré à Montréal. Une vie de grand luxe, à 42 000 $ pour un an, démontrent des documents de cour en possession de notre Bureau d’enquête. Bien avant cette période, l’oncle des trois frères, Mohamed Bedjaoui, un ancien ministre algérien également soupçonné de corruption, a aussi transféré des sommes importantes à Reda. En 2001, il a posté deux chèques de 100 000 $ US chacun à son neveu (302 000 $ à l’époque). Figure majeure du gouvernement algérien à partir des années 1960, Mohamed Bedjaoui disait envoyer cet argent pour les jumeaux de Reda qui venaient de naître, dans une lettre que nous avons obtenue.Les affaires en famille Les frères Bedjaoui sont depuis toujours de proches collaborateurs. Dans les années 1990, Reda et Ryad détenaient ensemble les compagnies agroalimentaires Bedex inc. et Mexicafé Canada inc., à Montréal. De 2010 à 2013, Reda Bedjaoui a même travaillé pour la toute première société que son frère Farid a créée chez Mossack Fonseca, Rayan Asset Management. «À l’époque, il était avocat interne et se concentrait sur le développement du marché dans la région de l’Amérique du Sud et centrale», écrit un avocat de Reda Bedjaoui à Montréal, Jonathan Gordon, dans un courriel en anglais. Enregistrée aux îles Vierges britanniques, cette société de portefeuille s’est vue confier en 2003 environ un milliard de dollars US en placements de la compagnie algérienne publique Sonatrach, que Farid Bedjaoui aurait ensuite arrosée avec l’argent de Saipem".
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"Farid Bedjaoui: nouvelle nationalité libanaise"

Poursuivi surtout par la justice italienne pour son implication dans les affaires de corruption de Sonatrach, Farid Bedjaoui vient d’acquérir la nationalité libanaise.

Parmi les personnes concernées par le nouveau décret de naturalisation qui fait polémique au Liban, figure l’homme d’affaires algérien, Farid Bedjaoui, objet de divers enquêtes de corruption présumée en Algérie, en Italie et récemment au Canada.
Neveu de l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Mohammad Bedjaoui, Farid Bedjaoui est marié à une Libanaise, Rania Fakhri Dalloul, dont il a cinq enfants.
Bedjaoui vivait jusqu’en 2014 à Dubaï, où ses enfants en âge scolaire fréquentaient le Lycée français Georges Pompidou, avant de quitter l’émirat en milieu d’année scolaire.

LIRE AUSSI : Loi sur les hydrocarbures: résultats de l’incompétence

Farid Bedjaoui est actuellement jugé en Italie dans le cadre d’un procès pour corruption internationale en Algérie impliquant les compagnies pétrolières italiennes ENI et Saipem. En février, le procureur de Milan a requis huit ans de prison contre l’homme d’affaires algérien.
La justice italienne se penche sur le versement présumé de 197 millions d’euros de pots-de-vin en Algérie, entre 2007 et 2010. Ce versement aurait permis d’une part à Saipem d’obtenir des contrats d’un montant total de 8 milliards d’euros, et d’autre part à son principal actionnaire, le géant ENI – dont l’État italien est le principal actionnaire – d’obtenir l’autorisation du ministre algérien de l’Énergie de l’époque, Chakib Khelil, d’acquérir en 2008 la société canadienne Firs Calgary Petroleums, détentrice des droits pour exploiter le gisement de gaz algérien de Menzel Ledjmet Est.

Par ailleurs, en mars 2018, une plainte pour blanchiment d’argent et de corruption a été déposée au Canada contre les frères Bedjaoui (Farid, Reda et Ryad) par l’Association anticorruption Sherpa, fondée par le célèbre avocat français William Bourdon, avait rapporté le Journal de Montréal.
Né en Algérie en 1969, issue d’une famille aisée, Farid Bedjaoui a fait une partie de ses études en France avant d’obtenir un diplôme de HEC Montréal. Il a créé avec ses frères plusieurs sociétés spécialisées dans l’import-export.

"A notre époque"

Avec khelil...on faisait des bons coups!.
"Khélil avait"

La protection de son ami de Oujda!....et moi Béjaoui j'ai celle de mon oncle ministre...ha à cette époque nous étions les rois du pétrole!.
Le Procureur de Milan, Isidoro Palma a requis aujourd’hui (lundi 26 février 2018), une peine de huit (8) ans de prison ferme à l’encontre de Farid Bedjaoui, accusé d’avoir été l’intermédiaire dans le scandale de corruption ayant secoué Sonatrach, rapporte Il Fatto Quotidiano.
Une peine de 6 ans et quatre mois de prison a été également requise contre Paolo Scaroni, ex-patron du groupe italien ENI.
Le Procureur de Milan, Isidoro Palma a requis aujourd’hui (lundi 26 février 2018), une peine de huit (8) ans de prison ferme à l’encontre de Farid Bedjaoui, accusé d’avoir été l’intermédiaire dans le scandale de corruption ayant secoué Sonatrach, rapporte Il Fatto Quotidiano.
Une peine de 6 ans et quatre mois de prison a été également requise contre Paolo Scaroni, ex-patron du groupe italien ENI.
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