"E R"Mohamed M"07 Mar 2020"« Cirque » Amar !"
"Il faut vraiment être naïf et borné pour penser, ne serait-ce que le temps d’une fraction de seconde, qu’Amar Saâdani se pliera de son propre chef aux injonctions de la justice algérienne. Comme tous les « nationalistes » de son engeance, il a osé piétiner tous les principes patriotiques, dont il était le chantre, pour échapper au sort réservé aux prédateurs de son espèce. Comme tous les « produits avariés » d’un système délabré et en pleine déliquescence, il a opté pour le refuge parisien, profitant de la fortune amassée grâce aux affaires troubles, dont il était le maitre d’œuvre et le maitre d’ouvrage en même temps. Comme tous les félons de son acabit, qu’un « déhanchement » de l’histoire a hissé au rang de personnalité nationale, c’est à partir de sa résidence de luxe, qu’il a informé son parti, le FLN, de sa décision de démissionner du comité central. Le FLN, qui a annoncé le retrait de cet individu à la personnalité indéfinissable, via un communiqué rendu public, hier, a évoqué des « circonstances familiales » ayant poussé Amar Saâdani à la démission. Où sont la droiture et la discipline, dont il n’arrêtait pas de parler, lorsqu’il était titulaire d’un strapontin, qui lui permettait d’agir sur une scène politique, livrée aux charlatans et aux filous, qui n’ont jamais connu le sens du mot dignité ? A l’étranger depuis pratiquement le début du « Hirak », il n’a pas daigné donner une suite à deux convocations du tribunal ! Impliqué dans des scandales financiers et des détournements de fonds, lâché par ceux qui le soutenaient, il n’y a pas si longtemps, l’homme sait désormais qu’aucune force ne pourrait lui éviter le sort de ceux qui se croyaient au-dessus des lois, et qui ont tous été implacablement mis aux arrêts à la prison d’El Harrach. Que va-t-il faire maintenant ? Se mettre au service de ses hébergeurs, des fois que ces derniers auraient besoin de quelques renseignements confidentiels ? Dans tous les cas de figure, il va se terrer comme un véritable fugitif, avec la peur au ventre, sachant que tôt ou tard, il sera rattrapé comme n’importe quel justiciable. Et tout ce « cirque » qu’il est en train de planter autour de sa personne, finira par être démantelé, comme ont été démantelés les chapiteaux les plus solides avant lui. Il doit au moins savoir qu’au moindre changement au niveau des enjeux stratégiques, il risque de devenir encombrant, et qu’à ce moment là, une seule et unique destination lui restera ouverte : la prison d’El Harrach".
Les Commentaires
Et du FLN...le peuple réclame "JUSTICE".
Serait trop luxueuse pour lui...on réfléchi pour son sort!...dans le fin fond du désert une villa en tôle ondulées avec une fosse tout autour avec des scorpions et des vipères à cornes!.