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"Rapatriement de l’argent planqué dans les banques helvétiques : les Suisses attendent la demande de l’Algéri

Publié le 12/03/2020
"Algérie1"Par Hakim Megati 10 Mars 2020 18:04"Rapatriement de l’argent planqué dans les banques helvétiques : les Suisses attendent la demande de l’Algérie:l'Algérie veut-elle récupérer l’argent volé et placé par la «Issaba» dans des comptes bancaires en Suisse durant les vingt ans de règne de Bouteflika ? Pour bizarre qu’elle puisse paraître, cette question n’en est pas moins pertinente tant le sujet ne suscite plus de débat en Algérie voire ne fait plus l’actualité. Tout ce qu’on sait de cette affaire de fric pourri c’est cette petite réplique du président Tebboune aux journalistes qui l’interrogeaient au soir de sa victoire : «Ne vous en faites pas, je sais où est cet argent et je sais comment le récupérer ! », lance-t-il, l’air rassurant. C’était le 12 décembre 2019. Le président s’était excusé de ne pas en dire davantage sur son plan pour récupérer cet argent de peur d’un «contre plan» des propriétaires de ces comptes. Depuis, motus et bouche cousue. Mais voilà que ce sont les Suisses eux-mêmes qui montrent la voie au président s’il veut vraiment rapatrier cet argent sale sans craindre un «contre plan» des hommes de l’ancien système. En effe, le journal Suisse Le Temps a publié lundi un long article dans lequel il s’interroge si les nouvelles autorités algériennes sont réellement disposées à entreprendre les démarches officielles auprès de leurs homologues helvètes pour mettre la main sur le magot. Le journal constate que malgré la démission du président Bouteflika il y a un an, la «Suisse n’a pas procédé au moindre blocage de fonds algériens. Berne attend toujours une demande d’entraide judiciaire de la part du nouveau pouvoir à Alger». Le Temps souligne en effet qu’Abdelaziz Bouteflika n’a pas seulement fréquenté les cliniques et hôpitaux de la région lémanique mais il était aussi «client des banques helvétiques.» L’exemple de l’Egypte et la Tunisie Depuis, lit-on encore, «les appels se sont multipliés en Algérie mais aussi en Suisse pour que le Conseil fédéral bloque les fonds supposés de l’ancien régime, comme il l’avait fait après la chute du président tunisien Ben Ali, puis de son homologue égyptien Moubarak, tous deux emportés par les Printemps arabes de 2011». Le quotidien Suisse rappelle qu’une «petite partie» des sommes saisies dans les comptes de Moubarak et Benali et leurs hommes de main, ont été depuis «restituées aux deux pays concernés». Pourquoi donc l’Algérie peine a récupérer son argent ? Le journal s’interroge d’autant plus que depuis 2016, la Suisse s’est dotée du cadre juridique nécessaire pour saisir préventivement les fonds suspects de potentats afin de préserver la réputation de sa place financière. «Il faut notamment que le changement de pouvoir dans le pays d’origine des fonds soit inexorable», explique Daniel Trajilovic, avocat chez Resolution Legal Partners à Lausanne. En creux, il suggère que la Suisse attend une demande expresse d’Alger. «La Suisse ne veut pas empiéter sur la souveraineté d’un autre Etat si ce dernier ne s’est pas effondré», souligne Daniel Trajilovic. Cette condition qui n’est pas remplie s’agissant de l’Algérie selon l’avocat estimant que le président Abdelmadjid Tebboune, «est loin d’avoir fait table rase de l’ancien régime». «Preuve que l’Algérie n’a pas encore changé en profondeur, les manifestants continuent de réclamer chaque semaine la libération du pays», renchérit l’avocat algéro-suisse Lachemi Belhocine. La boite de pandore ? Il y a pourtant une solution toute simple selon le journal et qui consiste à ce que l’Algérie demande l’entraide judiciaire à la Suisse pour récupérer les présumés milliards de dollars volés, comme l’a signalé son ambassadeur à Alger. «Berne vient d’ailleurs de signaler qu’elle était prête à coopérer en cas de demande d’entraide» écrit le journal Le Temps. Le gouvernement Tebboune va-t-il saisir la perche que lui tendent les Suisses ? «Je ne crois pas qu’il y a la volonté politique (…) car ce serait ouvrir la boîte de Pandore et creuser jusqu’à mettre en cause des personnalités jusqu’ici intouchables», tempère Lachemi Belhocine. Le politologue Hasni Abidi, lui, veut croire qu’il est enfin possible de récupérer ces sommes colossales des dirigeants algériens qui sommeillent paisiblement dans les coffres Suisses en mettant en avant la chute des cours du pétrole qui vont «plomber le pays». «L’Algérie est en difficulté financière et le président Tebboune sera tenté de rapatrier les fonds à l’étranger» dit-il. En attendant, le sujet qui fait les choux gras des médias Suisses, est hors sujet en Algérie".
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"Rapatriement de l’argent planqué dans les banques helvétiques : les Suisses attendent la demande de l’Algérie"

"l'Algérie veut-elle récupérer l’argent volé et placé par la «Issaba» dans des comptes bancaires en Suisse durant les vingt ans de règne de Bouteflika ?

Pour bizarre qu’elle puisse paraître, cette question n’en est pas moins pertinente tant le sujet ne suscite plus de débat en Algérie voire ne fait plus l’actualité.

Tout ce qu’on sait de cette affaire de fric pourri c’est cette petite réplique du président Tebboune aux journalistes qui l’interrogeaient au soir de sa victoire : «Ne vous en faites pas, je sais où est cet argent et je sais comment le récupérer ! », lance-t-il, l’air rassurant. C’était le 12 décembre 2019. Le président s’était excusé de ne pas en dire davantage sur son plan pour récupérer cet argent de peur d’un «contre plan» des propriétaires de ces comptes. Depuis, motus et bouche cousue.

Mais voilà que ce sont les Suisses eux-mêmes qui montrent la voie au président s’il veut vraiment rapatrier cet argent sale sans craindre un «contre plan» des hommes de l’ancien système.

En effe, le journal Suisse Le Temps a publié lundi un long article dans lequel il s’interroge si les nouvelles autorités algériennes sont réellement disposées à entreprendre les démarches officielles auprès de leurs homologues helvètes pour mettre la main sur le magot.

Le journal constate que malgré la démission du président Bouteflika il y a un an, la «Suisse n’a pas procédé au moindre blocage de fonds algériens. Berne attend toujours une demande d’entraide judiciaire de la part du nouveau pouvoir à Alger».

Le Temps souligne en effet qu’Abdelaziz Bouteflika n’a pas seulement fréquenté les cliniques et hôpitaux de la région lémanique mais il était aussi «client des banques helvétiques.»

L’exemple de l’Egypte et la Tunisie

Depuis, lit-on encore, «les appels se sont multipliés en Algérie mais aussi en Suisse pour que le Conseil fédéral bloque les fonds supposés de l’ancien régime, comme il l’avait fait après la chute du président tunisien Ben Ali, puis de son homologue égyptien Moubarak, tous deux emportés par les Printemps arabes de 2011».

Le quotidien Suisse rappelle qu’une «petite partie» des sommes saisies dans les comptes de Moubarak et Benali et leurs hommes de main, ont été depuis «restituées aux deux pays concernés».

Pourquoi donc l’Algérie peine a récupérer son argent ? Le journal s’interroge d’autant plus que depuis 2016, la Suisse s’est dotée du cadre juridique nécessaire pour saisir préventivement les fonds suspects de potentats afin de préserver la réputation de sa place financière.

«Il faut notamment que le changement de pouvoir dans le pays d’origine des fonds soit inexorable», explique Daniel Trajilovic, avocat chez Resolution Legal Partners à Lausanne. En creux, il suggère que la Suisse attend une demande expresse d’Alger.

«La Suisse ne veut pas empiéter sur la souveraineté d’un autre Etat si ce dernier ne s’est pas effondré», souligne Daniel Trajilovic.

Cette condition qui n’est pas remplie s’agissant de l’Algérie selon l’avocat estimant que le président Abdelmadjid Tebboune, «est loin d’avoir fait table rase de l’ancien régime».

«Preuve que l’Algérie n’a pas encore changé en profondeur, les manifestants continuent de réclamer chaque semaine la libération du pays», renchérit l’avocat algéro-suisse Lachemi Belhocine.

La boite de pandore ?

Il y a pourtant une solution toute simple selon le journal et qui consiste à ce que l’Algérie demande l’entraide judiciaire à la Suisse pour récupérer les présumés milliards de dollars volés, comme l’a signalé son ambassadeur à Alger.

«Berne vient d’ailleurs de signaler qu’elle était prête à coopérer en cas de demande d’entraide» écrit le journal Le Temps.

Le gouvernement Tebboune va-t-il saisir la perche que lui tendent les Suisses ? «Je ne crois pas qu’il y a la volonté politique (…) car ce serait ouvrir la boîte de Pandore et creuser jusqu’à mettre en cause des personnalités jusqu’ici intouchables», tempère Lachemi Belhocine.

Le politologue Hasni Abidi, lui, veut croire qu’il est enfin possible de récupérer ces sommes colossales des dirigeants algériens qui sommeillent paisiblement dans les coffres Suisses en mettant en avant la chute des cours du pétrole qui vont «plomber le pays».

«L’Algérie est en difficulté financière et le président Tebboune sera tenté de rapatrier les fonds à l’étranger» dit-il. En attendant, le sujet qui fait les choux gras des médias Suisses, est hors sujet en Algérie".
"Autres solutions pour récupérer l'argent volé par les corrompus"

Abdessalem Bouchareb 15 milliards...destination...Paris.

Farid Béjaoui plusieurs millions...destinations...Beyrouth,... Dubai,...Manhattan.

Chakib Khallil...plusieurs millions...destinations...Mahattan...Tunisie.

Amar Saadani...plusieurs millions...destinations...Paris...Londres...Espagne.

Pour le reste voir Mondafrique, Médiapart, Sputnik....
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