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FLIRTER AVEC LA MORT

Publié le 22/03/2020
"L Q O" par Abdou BENABBOU "On se demande souvent si une partie des Algériens n'a pas une forte prédisposition au suicide. Les mariages organisés par des familles dans différentes localités ce week-end dépassent l'entendement et il n'est pas exagéré de considérer leur fatale inconscience comme une tentative d'assassinat avec préméditation. Avec une débilité évidente, les noces ont rassemblé des centaines de personnes venues des quatre coins du pays, certaines des régions où le coronavirus a fait des dégâts humains. C'est là une antithèse du sens donné au confinement pour offrir un terrain le plus propice à la férocité du virus et transformer des fêtards en gibier pour une potence assurée. Le gel de l'esprit et de la réflexion par la colère brute amènerait dans un élan primaire à tolérer que chacun ait la liberté de concevoir une fin de vie comme il l'entend et libre à chacun dans une inconscience avérée de s'autoriser de flirter avec la mort comme il le veut. Mais en aucune manière personne n'a le droit de mettre en péril la vie d'autrui. Dans ce cas d'espèce, aux noceurs des mariages organisés ces derniers jours le confinement ne suffit pas, mais l'obligation de précaution doit estimer qu'ils sont passibles des tribunaux. On sait que le fatalisme, parfois outrancier, tient par les tripes une large partie de la population. La bravade inconsciente, devenue une seconde nature, n'est plus une matière pour sociologue, mais elle est en passe de devenir un vrai sujet de psychiatrie que la décennie noire et le malmenage d'un pays entier devraient expliquer. Certains comportements observés de plus en plus nombreux donnant libre cours avec le jeu avec le feu vont au-delà de l'incivisme et s'apparentent à un véritable terrorisme. Devant le fléau menaçant la société entière, de nouvelles mesures sont mises en application à partir d'aujourd'hui. Certaines ne sont pas cadrées par une clarté indispensable pour que chacun puisse maîtriser le périmètre de ses devoirs et ses responsabilités. Les milieux familiaux et le monde du travail sont malmenés par moult interrogations sans réponses nettes et précises. Il est évident qu'il n'est pas aisé dans la situation actuelle de trouver le génie permettant de ne pas malmener la légalité et les libertés. Il reste cependant prévisible qu'à partir d'aujourd'hui et à cause de l'inégalité des consciences et des compréhensions contradictoires, une pagaille n'est pas à écarte
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FLIRTER AVEC LA MORT
par Abdou BENABBOU


On se demande souvent si une partie des Algériens n'a pas une forte prédisposition au suicide. Les mariages organisés par des familles dans différentes localités ce week-end dépassent l'entendement et il n'est pas exagéré de considérer leur fatale inconscience comme une tentative d'assassinat avec préméditation. Avec une débilité évidente, les noces ont rassemblé des centaines de personnes venues des quatre coins du pays, certaines des régions où le coronavirus a fait des dégâts humains. C'est là une antithèse du sens donné au confinement pour offrir un terrain le plus propice à la férocité du virus et transformer des fêtards en gibier pour une potence assurée.

Le gel de l'esprit et de la réflexion par la colère brute amènerait dans un élan primaire à tolérer que chacun ait la liberté de concevoir une fin de vie comme il l'entend et libre à chacun dans une inconscience avérée de s'autoriser de flirter avec la mort comme il le veut. Mais en aucune manière personne n'a le droit de mettre en péril la vie d'autrui. Dans ce cas d'espèce, aux noceurs des mariages organisés ces derniers jours le confinement ne suffit pas, mais l'obligation de précaution doit estimer qu'ils sont passibles des tribunaux.

On sait que le fatalisme, parfois outrancier, tient par les tripes une large partie de la population. La bravade inconsciente, devenue une seconde nature, n'est plus une matière pour sociologue, mais elle est en passe de devenir un vrai sujet de psychiatrie que la décennie noire et le malmenage d'un pays entier devraient expliquer. Certains comportements observés de plus en plus nombreux donnant libre cours avec le jeu avec le feu vont au-delà de l'incivisme et s'apparentent à un véritable terrorisme.

Devant le fléau menaçant la société entière, de nouvelles mesures sont mises en application à partir d'aujourd'hui. Certaines ne sont pas cadrées par une clarté indispensable pour que chacun puisse maîtriser le périmètre de ses devoirs et ses responsabilités. Les milieux familiaux et le monde du travail sont malmenés par moult interrogations sans réponses nettes et précises. Il est évident qu'il n'est pas aisé dans la situation actuelle de trouver le génie permettant de ne pas malmener la légalité et les libertés. Il reste cependant prévisible qu'à partir d'aujourd'hui et à cause de l'inégalité des consciences et des compréhensions contradictoires, une pagaille n'est pas à écarter.


ils sont remarquables nos journalistes "LE QUOTIDIEN D'ORAN" LEURS BILLETS un régales comme un désert fondant au chocolat.
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