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"Qu’est-ce que le hantavirus, qui enflamme les réseaux sociaux ?"

Publié le 24/03/2020
"LE Télégramme"Publié le 24 mars 2020 à 17h45"Qu’est-ce que le hantavirus, qui enflamme les réseaux sociaux ?Lecture : 2 minutes Des messages alarmants circulent sur les réseaux sociaux après l’annonce de la mort d’un Chinois testé positif au hantavirus. Une nouvelle pandémie venue de Chine attend le monde ? Pour l’heure, rien ne permet de le dire. Les connaissances sur les hantavirus sont même plutôt rassurantes. Après le coronavirus, l’hantavirus ? Les réseaux sociaux s’enflamment depuis un tweet du tabloïd chinois « Global Times », annonçant la mort d’un homme, en Chine, qui avait été testé positif à un hantavirus. Rapidement, le hashtag #hantavirus a commencé à circuler sur Internet, présentant ce virus comme une nouvelle menace mondiale, alors que la crise du coronavirus SARS-CoV-2 est plus que jamais d’actualité".
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Les Commentaires

"La cata"

Qu’est-ce que le hantavirus, qui enflamme les réseaux sociaux ?

Sauf qu’à l’heure actuelle, il n’est vraiment pas raisonnable de se faire peur avec l’hypothèse d’une nouvelle pandémie, cette fois de hantavirus, et pour plusieurs raisons.

D’abord, parce que les hantavirus n’ont rien de nouveau. Il s’agit d’une famille de virus (comme les coronavirus) connue et rien ne dit que l’homme testé positif évoqué par le « Global Times » ait été victime d’un type d’hantavirus inconnu (comme l’était le SARS-CoV-2). Sur le site du ministère français de la Santé, on peut, par exemple, trouver un article qui parle de hantavirus daté de 2012.


L’homme, hôte « accidentel » des hantavirus


Lorsqu’ils sont transmis à l’être humain, les hantavirus peuvent être responsables « d’infections, de gravité variable, parfois mortelles », selon l’espèce : fièvres hémorragiques à syndrome rénal (FHSR) ou syndrome cardio-pulmonaire à hantavirus (SCPH), selon le type de virus, explique Santé publique France. Effrayant… sauf que les contaminations humaines sont rares : les hôtes naturels des hantavirus sont certains rongeurs, qui, une fois infectés, sont des porteurs sains. L’être humain peut accidentellement être contaminé en inhalant des gouttelettes de salive ou d’urine de rongeurs contaminés en suspension dans l’air, ou des poussières d’excréments
provenant de rongeurs sauvages infectés.


Transmission entre humains très rare, voire nulle


Surtout, comme le relève Santé publique France, aucune transmission entre humains n’a jamais été relevée en Europe et en Asie. En revanche, selon l’OMS, « on a déjà observé une transmission interhumaine limitée » de syndrome pulmonaire à hantavirus en Argentine, due à un hantavirus rare appelé Andes.

En clair, si le monde se trouve aujourd’hui en pleine pandémie, c’est parce que le coronavirus SARS-CoV-2 se transmet très vite et très facilement entre humains. En l’état actuel des connaissances, aucun hantavirus ne possède la contagiosité du SARS-CoV-2 : il est donc, pour l’heure, largement exagéré de craindre une nouvelle pandémie.
"Wikipedea"

Hantavirus
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Hantavirus
Description de cette image, également commentée ci-après
Virus Sin Nombre (SNV) , un Hantavirus,
au microscope électronique en transmission (MET/TEM)
Classification
Type Virus
Domaine Riboviria
Embranchement Negarnaviricota
Sous-embr. Polyploviricotina
Classe Ellioviricetes
Ordre Bunyavirales
Famille Hantaviridae
Sous-famille Mammantavirinae
Genre

Orthohantavirus
ICTV1
Espèces de rang inférieur

Andes virus (ANDV)
Bayou virus (BAYV)
Black Creek Canal virus (BCCV)
Cano Delgadito virus (CADV)
Dobrava-Belgrade virus (DOBV)
El Moro Canyon virus (ELMCV)
Virus Hantaan (HTNV)
Isla Vista virus (ISLAV)
Khabarovsk virus (KHAV)
Laguna Negra virus (LANV)
Muleshoe virus (MULV)
New York virus (NYV)
Prospect Hill virus (PHV)
Virus Puumala (PUUV)
Rio Mamore virus (RIOMV)
Rio Segundo virus (RIOSV)
Seoul virus (SEOV)
Virus Sin Nombre (SNV)
Thailand virus (THAIV)
Thottapalayam virus (TPMV)
Topografov virus (TOPV)
Tula virus (TULV)
Le genre Orthohantavirus regroupe des virus appartenant à la famille des Hantaviridae, parmi lesquels le virus Hantaan semble le plus dangereux. Il s'agit de virus à ARN monocaténaire de polarité négative appartenant au groupe V de la classification Baltimore.

L'humain est un hôte accidentel de ces virus, l'homme étant un des hôtes mammifères possibles. L'animal réservoir est un rongeur dont l'espèce varie selon les régions du monde :

Apodemus spp. héberge le virus Hantaan et le virus Dobrova-Belgrade en Corée, en Chine, aux Balkans ;
des campagnols du genre Clethrionomys hébergent le virus Puumala en Scandinavie, dans la Communauté des États indépendants et en Chine ;
des souris sylvestres du genre Peromyscus et des campagnols du genre Microtus abritent le virus Sin Nombre aux États-Unis ;
des rats (Rattus spp.) ont colporté le virus Séoul dans le monde entier.
Les hantavirus sont des virus enveloppés, de 180 à 115 nm de diamètre, caractérisés par des particules virales sphériques ou ovoïdes. Leur ARN est monocaténaire, de polarité négative.

On connait 25 espèces virales antigéniquement distinctes, qui sont responsables de plusieurs fièvres hémorragiques (dont la fièvre hémorragique de Corée en Amérique du Nord) généralement foudroyantes.
en Chine a force de bouffée les rats ça devient la CATA.

MOI j'arrête de fouiner sur le net...........ça me fait de plus en plus peur ................ay bouzah.............Tout à l'heure..........ILL VA ME SORTIR.....le monstre GODZILLA!.
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