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Annaba. Peine capitale pour le tueur au sécateur

Publié le 24/05/2007
Crime crapuleux de Monplaisant.  C’était le verdict prononcé mardi après midi par le tribunal criminel, à l'encontre de M.Abdelouahid, 27 ans pour l'assassinat de M.Abdelhamid, 69 ans dans une villa de Monplaisant, appartenant à une parente de la victime.
Les faits qui avaient soulevé une grande émotion dans le quartier, se sont déroulés dans une pièce de cette maison où vit une vielle dame atteinte d’une maladie mentale, et qui n’a pu être d’aucun secours pour les enquêteurs.
C’est là que dans la matinée du 22 février 2006, Abdelhamid a été retrouvé gisant dans une marre de sang , le crâne fracassé par deux coups portés avec violence, au moyen d’un sécateur retrouvé posé sur la table près du corps.  Les enquêteurs ont relevé sur les lieux  du crime, deux mégots de cigarette que la police scientifique a fait analyser afin d’en déterminer l’ADN. Ce sont les résultats de cette analyse qui vont désigner formellement le coupable, Abdelouahid, un habitué des lieux qui y faisait souvent de menus travaux de nettoyage, et qui était le protégé du sexagénaire. Selon l’épouse de ce dernier, son époux avait ce matin fatidique la somme de 4.5 millions de centimes, une somme qui avait disparu au moment de la découverte du corps ainsi que son portable.
Pour sa défense le prévenu devait nier en bloc les accusations portées contre lui, affirmant mordicus qu’il n’avait pas remis les pieds dans  la villa depuis 1999, date de son départ au service national, déclarant que l’ ADN retrouvée sur les mégots  n’était  pas le sien. Une ligne reprise par son avocat, qui a reproché à ces résultats de ne pas être assez formels provoquant un certain agacement du procureur, qui avait basé son réquisitoire sur les conclusions de la police scientifique, avant de demander la peine capitale.  Autre fait troublant à la charge du prévenu, il aurait téléphoné à plusieurs reprises au domicile de la victime le jour même du crime, demandant à lui parler, jusque vers 22 heures. Quand on lui annonça la mort de son bienfaiteur, il devait raccrocher brusquement sans prononcer un mot de sympathie, alors que le sexagénaire lui avait rendu beaucoup de services, une attitude «coupable» à laquelle devait s’ajouter le fait qu’il n’était pas présent  le jour de l’enterrement . Le prévenu a en outre été accusé d’avoir voulu brouiller les pistes en déposant sur les lieux du crime une paire de chaussures qui est restée longtemps un puzzle pour les enquêteurs, car elle n’appartenait pas à la victime. Ce dernier aurait également mis au point une véritable scène de mélodrame en faisant téléphoner par un ami, après son arrestation, à l’épouse du défunt lui indiquant le lieu où se trouvait la puce du portable de son mari, dans une petite boite déposée sous le banc d’u arrêt de bus de Berrahal.
Des faits qui auront confortés la préméditation de ce crime particulièrement crapuleux.
L’est républicain > 24/05/07 > Farida H.
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