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"Pire que les trafiquants de drogue Les spéculateurs sévissent"

Publié le 27/03/2020
"L'E R" 26 Mar 2020 "Pire que les trafiquants de drogue Les spéculateurs sévissent: La gendarmerie nationale poursuit la traque des spéculateurs sur l’ensemble du territoire national. Désormais, c’est une lutte implacable contre ces individus, qui ont rompu toute attache avec l’humanisme, en s’engageant sans état d’âme dans une entreprise criminelle au sens propre du terme. Dans un bilan rendu public hier, la gendarmerie nationale fait état de l’arrestation de 160 individus « pour pratiques spéculatives et fraude dans les produits alimentaires de large consommation », et l’enrôlement de 153 affaires concernant cette activité hors-la-loi. « Dans le cadre de la lutte contre la spéculation, le monopole et la fraude dans les produits alimentaires de large consommation et les produits parapharmaceutiques et dans le souci de mettre fin à ces pratiques criminelles des personnes exploitant la conjoncture actuelle, à savoir la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19), les unités de la GN ont réussi, ces dernières 24 heures, à traiter 153 affaires et arrêter 160 personnes », note le communiqué. Des dizaines de tonnes de semoule, de farine, de pâtes alimentaires et de légumes secs, en plus des équipements médicaux ont été saisies. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg, car le trafic a pris depuis quelques jours des proportions inquiétantes. Pour preuve, la farine et la semoule ont disparu des commerces, malgré les importantes quantités mises dans le circuit. Le recours massif des citoyens au stockage de ces deux produits n’explique pas entièrement cette pénurie organisée par des réseaux, qui agissent avec des méthodes plus dangereuses que celles des trafiquants de drogue. A vrai dire, la réalité est angoissante. Comment se fait-il que 500 minoteries, à travers le territoire national, qui assurent la transformation de la matière première, à savoir les blés dur et tendre en farine n’arrivent pas encore à couvrir la demande du marché ? Les céréales de différentes sortes sont certes disponibles en quantités suffisantes au niveau des stocks avant d’être acheminées vers les minoteries pour leur transformation, mais dès qu’elles sont mises sur le circuit commercial, il n’y a presque plus rien. Où sont situées les défaillances ? De telles pratiques mafieuses ne font neutraliser tous les efforts de l’Etat, qui a décidé la suspension à l’exportation de 17 produits stratégiques pendant la crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus. La liste des produits dont l’exportation est suspendue comprend notamment la semoule, la farine, les légumes secs et le riz, les pâtes alimentaires, les huiles, le sucre, le café, l’eau minérale, le concentré de tomates, les préparations alimentaires, tous les produits laitiers, y compris ceux destinés aux enfants, les légumes et les fruits frais, les viandes rouges et blanches, les équipements médicaux et paramédicaux, les médicaments et les produits pharmaceutiques, les produits d’hygiène corporelle et les détergents ménagers". Mohamed Mebarki
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"Pire que les trafiquants de drogue
Les spéculateurs sévissent"

La gendarmerie nationale poursuit la traque des spéculateurs sur l’ensemble du territoire national.

Désormais, c’est une lutte implacable contre ces individus, qui ont rompu toute attache avec l’humanisme, en s’engageant sans état d’âme dans une entreprise criminelle au sens propre du terme.

Dans un bilan rendu public hier, la gendarmerie nationale fait état de l’arrestation de 160 individus « pour pratiques spéculatives et fraude dans les produits alimentaires de large consommation », et l’enrôlement de 153 affaires concernant cette activité hors-la-loi.

« Dans le cadre de la lutte contre la spéculation, le monopole et la fraude dans les produits alimentaires de large consommation et les produits parapharmaceutiques et dans le souci de mettre fin à ces pratiques criminelles des personnes exploitant la conjoncture actuelle, à savoir la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19), les unités de la GN ont réussi, ces dernières 24 heures, à traiter 153 affaires et arrêter 160 personnes », note le communiqué.

Des dizaines de tonnes de semoule, de farine, de pâtes alimentaires et de légumes secs, en plus des équipements médicaux ont été saisies.

Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg, car le trafic a pris depuis quelques jours des proportions inquiétantes.

Pour preuve, la farine et la semoule ont disparu des commerces, malgré les importantes quantités mises dans le circuit.

Le recours massif des citoyens au stockage de ces deux produits n’explique pas entièrement cette pénurie organisée par des réseaux, qui agissent avec des méthodes plus dangereuses que celles des trafiquants de drogue.

A vrai dire, la réalité est angoissante.

Comment se fait-il que 500 minoteries, à travers le territoire national, qui assurent la transformation de la matière première, à savoir les blés dur et tendre en farine n’arrivent pas encore à couvrir la demande du marché ? Les céréales de différentes sortes sont certes disponibles en quantités suffisantes au niveau des stocks avant d’être acheminées vers les minoteries pour leur transformation, mais dès qu’elles sont mises sur le circuit commercial, il n’y a presque plus rien.

Où sont situées les défaillances ? De telles pratiques mafieuses ne font neutraliser tous les efforts de l’Etat, qui a décidé la suspension à l’exportation de 17 produits stratégiques pendant la crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus.

La liste des produits dont l’exportation est suspendue comprend notamment la semoule, la farine, les légumes secs et le riz, les pâtes alimentaires, les huiles, le sucre, le café, l’eau minérale, le concentré de tomates, les préparations alimentaires, tous les produits laitiers, y compris ceux destinés aux enfants, les légumes et les fruits frais, les viandes rouges et blanches, les équipements médicaux et paramédicaux, les médicaments et les produits pharmaceutiques, les produits d’hygiène corporelle et les détergents ménagers.

Mohamed Mebarki

"Moi je conclus en disant"

QU'i y a belle lurette qu'on aurait dû instaurer la loi islamique pour décapiter tous ces voleurs, profiteurs, crapules de tous genres qui nous on retardé le progrès de notre pays et qui l'on mis toujours dans des difficultés!.
"Je suis dégoûté"

"Plus je connais les hommes plus j'aime mon chien"je fini par y croire.

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