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"SELON UNE ÉTUDE CHINOISE : LE COVID-19 CONTAMINE JUSQU’À 4 MÈTRES D’UN MALADE"

Publié le 22/04/2020
"L J I" Mohamed Mecelti"11 avril 2020" SELON UNE ÉTUDE CHINOISE : LE COVID-19 CONTAMINE JUSQU’À 4 MÈTRES D’UN MALADE" Au moment où le monde s’approche de la barre des deux millions de personnes contaminées par le COVID-19, une étude chinoise, réalisée dans l’hôpital de campagne de Wuhan, confirme que le virus se propage plus qu’établi auparavant, mais en quantité potentiellement insuffisante pour être dangereuse. Le nouveau coronavirus contamine à la fois les surfaces et l’air à proximité des patients, et jusqu’à quatre mètres d’eux".
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Au moment où le monde s’approche de la barre des deux millions de personnes contaminées par le COVID-19, une étude chinoise, réalisée dans l’hôpital de campagne de Wuhan, confirme que le virus se propage plus qu’établi auparavant, mais en quantité potentiellement insuffisante pour être dangereuse. Le nouveau coronavirus contamine à la fois les surfaces et l’air à proximité des patients, et jusqu’à quatre mètres d’eux.


Une limite importante de l’étude, publiée par les Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC), est que le test employé permet de détecter la présence du virus, mais pas la quantité de virus viable. Autrement dit, ce n’est pas parce que le virus éjecté dans l’air par les éternuements ou respirations des patients peut voler jusqu’à quatre mètres, que ces particules seront en quantité suffisante pour infecter quelqu’un. Les chercheurs chinois ont réalisé des prélèvements dans un service de réanimation de 15 patients de l’hôpital de campagne Huoshenshan de Wuhan entre le 19 février et le 2 mars, ainsi que dans un service de soins généraux avec des malades moins graves, qui comptait 24 patients.Les prélèvements ont été faits sur les sols, les souris d’ordinateurs, les poubelles, les rambardes des lits, les masques des patients, les équipements de protection des soignants, les bouches d’aération, ainsi que dans l’air des chambres à plusieurs endroits.


« Le SARS-CoV-2 était largement distribué dans l’air et sur la surface d’objets dans les services de réanimation et de soins généraux, ce qui implique un risque potentiellement élevé de contamination pour les personnels soignants et les autres contacts proches », écrivent les chercheurs. Les zones les plus contaminées étaient près des patients en soins intensifs. Les objets les plus contaminés étaient les souris, suivies des poubelles et des lits et poignées de portes. La moitié des semelles des chaussures du personnel soignant avait également des traces de virus. « Nous recommandons fortement aux personnes de désinfecter les semelles de leurs chaussures avant de sortir de services où se trouvent des patients du COVID-19 », en concluent les chercheurs.


Ils conseillent aussi de désinfecter les masques après utilisation, avant de les jeter. Le virus a aussi été détecté dans l’air : plus souvent près du lit du patient que près des stations de travail des médecins. Ils en ont découvert aussi à quatre mètres du malade, ce qui leur fait écrire que « la distance maximale de transmission d’un aérosol de SARS-CoV-2 pourrait être de quatre mètres ». Le virus a aussi été trouvé sur la bouche d’aération par où l’air des chambres est évacué. Etant donnée la contamination importante de l’environnement des patients, les chercheurs estiment que « l’isolement à domicile des personnes avec un COVID-19 suspecté pourrait ne pas être une stratégie efficace de contrôle ». Le mode principal de contagion du nouveau coronavirus est les gouttelettes relativement grandes, produites quand on tousse ou on éternue.


Or, les êtres humains émettent aussi des gouttelettes microscopiques en parlant et en respirant, et la présence du coronavirus en quantités suffisantes à l’intérieur de ces gouttelettes (aérosols) fait l’objet d’un débat scientifique intense. Par précaution, les Etats-Unis ont recommandé de se couvrir le visage, pour éviter que des personnes porteuses du virus mais sans symptômes ne contaminent d’autres gens en parlant ou en respirant. Le seul remède, à ce jour pour endiguer la propagation du virus, reste la prévention, c’est-à-dire le confinement total de la population pour briser la chaîne de contamination.
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