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Echec du déconfinement graduel « Plan B » dans 11 wilayas

Publié le 05/05/2020
"L'E R" 04 Mai 2020 Actualité "Echec du déconfinement graduel B » dans 11 wilayas:La soudaine hausse du nombre des cas de contaminations confirmés au Covid-19, ces derniers jours a poussé plusieurs hauts responsables, et à leur tête le chef de l’Etat, à lier le phénomène aux récentes mesures d’assouplissement autorisant certains commerces à reprendre leur activité après une interruption « forcée », qui a duré plus d’un mois. Lors de sa rencontre avec des responsables de médias nationaux, Abdelmadjid Tebboune avait même menacé de durcir le confinement sanitaire, constatant personnellement que les mesures préventives contre la propagation du virus n’ont pas été respectées. Il n’en fallait pas plus pour que des walis montent au créneau et ordonnent sans autre forme de procès la fermeture des magasins d’habillement et de chaussures, des commerces spécialisés dans l’électroménager, articles et ustensiles de cuisine, bijouterie, cosmétique, meubles, tissus, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels, et salons de coiffure entre autres. 11 wilayas sont concernées par la mise en œuvre accélérée du « plan B », dont a parlé le Premier ministre, et qui consiste à renoncer à certaines décisions prises par le gouvernement pour aider à la fois les commerçants et les citoyens, et atténuer l’impact économique et psychologique du confinement. Il s’agit d’Oran, Alger, Blida, Tipaza, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Tlemcen, Ouargla, Souk Ahras, Khenchela, Jijel, Guelma, Skikda et Annaba. D’autres wilayas pourraient suivre. A l’origine, les mesures d’allègement permettant à certains commerces d’exercer à nouveau, après une longue période d’inactivité, visaient à réactiver des secteurs frappés de récession, et en même temps servir de test grandeur nature pour un éventuel déconfinement. Hélas, la tournure prise par les événements n’a pas été à la hauteur des attentes ; loin de là, elle annonçait de mauvais augure. Certains commerces comme les magasins d’habillement, de chaussures, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels ont été carrément pris d’assaut ; la distanciation sociale n’était plus possible. Le spectacle était affligeant et le terrain propice à un rebond des contaminations. D’ailleurs, les bilans quotidiens communiqués ces derniers jours par le comité scientifique de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie laissaient entrevoir la catastrophe. Il fallait donc agir. L’alerte a été donnée par le corps médical, ensuite le chef de l’Etat s’en est emparé, avant que les walis ne passent à l’acte à leur tour. La suspension à nouveau des activités commerciales concernées, après une levée de la mesure de fermeture par le Premier ministre, est une conséquence logique de la recrudescence du nombre des cas positifs au Covid-19. Prêtant l’oreille aux avis des professionnels de la santé, les pouvoirs publics n’ont pas hésité à reconsidérer leur « geste », avant que la situation n’échappe à leur contrôle. Déjà que depuis le 1er mai, ce sont les 48 wilayas qui sont aujourd’hui touchées par l’épidémie ; puisque Tindouf vient d’enregistrer son 1er cas. La deuxième vague tant redoutée serait donc une réalité et non une vue de l’esprit comme le pensent certains. Sous d’autres cieux, la question agite le milieu scientifique. Pour Didier Raoult, surnommé aussi le « prophète de la chloroquine », ce n’est pas crédible. « L’histoire de rebond, c’est une fantaisie qui a été inventée lors de la grippe espagnole (…) Généralement, ça se passe en une seule courbe (…) Les épidémies ont disparu dans le temps bien avant qu’on ait des moyens pour les contenir. Elles disparaissaient quand même. Les épidémies commencent, s’accélèrent, culminent-et c’est le moment maximal de transmissibilité-et on ne sait pas pourquoi », a estimé le professeur de microbiologie marseillais. Quoi qu’il en soit et loin des polémiques « élitistes », l’Etat est aujourd’hui dans l’obligation de trouver une solution pour aider les commerçants touchés par le durcissement des règles de confinement à tenir le coup. Mohamed Mebarki
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"Echec du déconfinement graduel
« Plan B » dans 11 wilayas"


La soudaine hausse du nombre des cas de contaminations confirmés au Covid-19, ces derniers jours a poussé plusieurs hauts responsables, et à leur tête le chef de l’Etat, à lier le phénomène aux récentes mesures d’assouplissement autorisant certains commerces à reprendre leur activité après une interruption « forcée », qui a duré plus d’un mois.

Lors de sa rencontre avec des responsables de médias nationaux, Abdelmadjid Tebboune avait même menacé de durcir le confinement sanitaire, constatant personnellement que les mesures préventives contre la propagation du virus n’ont pas été respectées.

Il n’en fallait pas plus pour que des walis montent au créneau et ordonnent sans autre forme de procès la fermeture des magasins d’habillement et de chaussures, des commerces spécialisés dans l’électroménager, articles et ustensiles de cuisine, bijouterie, cosmétique, meubles, tissus, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels, et salons de coiffure entre autres.

11 wilayas sont concernées par la mise en œuvre accélérée du « plan B », dont a parlé le Premier ministre, et qui consiste à renoncer à certaines décisions prises par le gouvernement pour aider à la fois les commerçants et les citoyens, et atténuer l’impact économique et psychologique du confinement.

Il s’agit d’Oran, Alger, Blida, Tipaza, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Tlemcen, Ouargla, Souk Ahras, Khenchela, Jijel, Guelma, Skikda et Annaba.

D’autres wilayas pourraient suivre.

A l’origine, les mesures d’allègement permettant à certains commerces d’exercer à nouveau, après une longue période d’inactivité, visaient à réactiver des secteurs frappés de récession, et en même temps servir de test grandeur nature pour un éventuel déconfinement.

Hélas, la tournure prise par les événements n’a pas été à la hauteur des attentes ; loin de là, elle annonçait de mauvais augure.

Certains commerces comme les magasins d’habillement, de chaussures, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels ont été carrément pris d’assaut ; la distanciation sociale n’était plus possible.

Le spectacle était affligeant et le terrain propice à un rebond des contaminations.

D’ailleurs, les bilans quotidiens communiqués ces derniers jours par le comité scientifique de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie laissaient entrevoir la catastrophe. Il fallait donc agir.

L’alerte a été donnée par le corps médical, ensuite le chef de l’Etat s’en est emparé, avant que les walis ne passent à l’acte à leur tour. La suspension à nouveau des activités commerciales concernées, après une levée de la mesure de fermeture par le Premier ministre, est une conséquence logique de la recrudescence du nombre des cas positifs au Covid-19.

Prêtant l’oreille aux avis des professionnels de la santé, les pouvoirs publics n’ont pas hésité à reconsidérer leur « geste », avant que la situation n’échappe à leur contrôle. Déjà que depuis le 1er mai, ce sont les 48 wilayas qui sont aujourd’hui touchées par l’épidémie ; puisque Tindouf vient d’enregistrer son 1er cas. La deuxième vague tant redoutée serait donc une réalité et non une vue de l’esprit comme le pensent certains.

Sous d’autres cieux, la question agite le milieu scientifique. Pour Didier Raoult, surnommé aussi le « prophète de la chloroquine », ce n’est pas crédible.

« L’histoire de rebond, c’est une fantaisie qui a été inventée lors de la grippe espagnole (…) Généralement, ça se passe en une seule courbe (…) Les épidémies ont disparu dans le temps bien avant qu’on ait des moyens pour les contenir.

Elles disparaissaient quand même. Les épidémies commencent, s’accélèrent, culminent-et c’est le moment maximal de transmissibilité-et on ne sait pas pourquoi », a estimé le professeur de microbiologie marseillais.

Quoi qu’il en soit et loin des polémiques « élitistes », l’Etat est aujourd’hui dans l’obligation de trouver une solution pour aider les commerçants touchés par le durcissement des règles de confinement à tenir le coup.

Mohamed Mebarki

"Message et consignes aux TÊTES DURS"

Tout simplement s'il y a un relâchement à cause du ramadan et le non respect des consignes de protections contre le virus ET BIEN NOUS ALLONS AUGMENTE LA PROPAGATION ET LE NOMBRE DE DECES!

Avez vous compris!!!BANDE DE BOURRICOTS!!!!!!!!!!!!
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