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"L'espoir, cet emprunt fait au bonheur !"

Publié le 21/05/2020
"L Q O"par El-Houari Dilmi Jeudi 21 mai 2020" L'espoir, cet emprunt fait au bonheur !Quoi faire en attendant que le pays récupère de ses joies «castrées» et guérisse de tous ses maux ? Un peu comme celui qui choisit le chemin le plus facile pour espérer y lever du bon gibier, l'Algérien n'a pas le moral. Surtout qu'il passera les fêtes de l'Aïd semi-confiné, après avoir passé tout le mois de carême reclus chez lui. Parce que le «Bonheur national brut» est au plus bas en cette période «coronavirusée», pas rassurante pour un sou, faudrait-il se risquer à attendre la saint-glinglin pour trouver motif à espérer quelque chose de bon à se mettre sous la dent ?! Parce que copieusement dopé à la vitamine DZ, seule source d'énergie locale, le pays ne peut reprendre des couleurs, tant qu'il reste trop à l'étroit dans le costume étroit de ses propres contradictions. Mais au-delà du réveil bougrement beau mais surtout trop brutal du «gène» patriotique (longtemps mis en berne !) de plusieurs générations d'Algériens post-novembristes, faudrait-il, encore une fois, se résoudre à croire que seuls les jeunes de ce pays pourraient réussir là où des fournées entières de politiciens ont fait un flop affligeant ? Parce que plus que ceux qui ont pour «fausse» vocation de gérer notre destin national «délavé», la génération post-décennie rouge a admirablement fait exploser son génie créatif en cette période de crise sanitaire majeure, au point qu'elle nous redonne une sacrée dose d'espoir dans un pays que l'on pensait honni par ses propres rejetons. L'autre espoir, à enseigner dans tous les bahuts, est celui de croire dur comme fer que la chance finira, peut-être, par sourire à ceux-là mêmes qui croient en leurs rêves éveillés. L'espoir étant, aussi, une denrée périssable pour une foultitude d'Algériens, il s'agit surtout d'un emprunt fait au bonheur. La preuve par toutes nos impérities que ni le bon sens ni la capacité à marcher droit devant ne sont l'apanage de ceux qui sont nés avant nous, cette magnifique propension de ce que d'aucuns appellent fallacieusement la «génération spontanée» ont une folle envie de carburer à fond la caisse pour sauver un pays qui ne ressemble peut-être pas à leurs rêves éveillés. Il est dit qu'il est permis de violer l'Histoire, à condition de lui faire des enfants... Et devinez qui sont les enfants de l'Histoire, notre Histoire à nous seuls ? N'en déplaise à ceux qui «pinaillent» trop en disant que l'Histoire, ça ressemble terriblement à une galerie de tableaux où il y a peu d'originaux et beaucoup de copies !".
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Les Commentaires

Quoi faire en attendant que le pays récupère de ses joies «castrées» et guérisse de tous ses maux ? Un peu comme celui qui choisit le chemin le plus facile pour espérer y lever du bon gibier, l'Algérien n'a pas le moral.

Surtout qu'il passera les fêtes de l'Aïd semi-confiné, après avoir passé tout le mois de carême reclus chez lui. Parce que le «Bonheur national brut» est au plus bas en cette période «coronavirusée», pas rassurante pour un sou, faudrait-il se risquer à attendre la saint-glinglin pour trouver motif à espérer quelque chose de bon à se mettre sous la dent ?! Parce que copieusement dopé à la vitamine DZ, seule source d'énergie locale, le pays ne peut reprendre des couleurs, tant qu'il reste trop à l'étroit dans le costume étroit de ses propres contradictions.

Mais au-delà du réveil bougrement beau mais surtout trop brutal du «gène» patriotique (longtemps mis en berne !) de plusieurs générations d'Algériens post-novembristes, faudrait-il, encore une fois, se résoudre à croire que seuls les jeunes de ce pays pourraient réussir là où des fournées entières de politiciens ont fait un flop affligeant ? Parce que plus que ceux qui ont pour «fausse» vocation de gérer notre destin national «délavé», la génération post-décennie rouge a admirablement fait exploser son génie créatif en cette période de crise sanitaire majeure, au point qu'elle nous redonne une sacrée dose d'espoir dans un pays que l'on pensait honni par ses propres rejetons.

L'autre espoir, à enseigner dans tous les bahuts, est celui de croire dur comme fer que la chance finira, peut-être, par sourire à ceux-là mêmes qui croient en leurs rêves éveillés.

L'espoir étant, aussi, une denrée périssable pour une foultitude d'Algériens, il s'agit surtout d'un emprunt fait au bonheur.

La preuve par toutes nos impérities que ni le bon sens ni la capacité à marcher droit devant ne sont l'apanage de ceux qui sont nés avant nous, cette magnifique propension de ce que d'aucuns appellent fallacieusement la «génération spontanée» ont une folle envie de carburer à fond la caisse pour sauver un pays qui ne ressemble peut-être pas à leurs rêves éveillés.

Il est dit qu'il est permis de violer l'Histoire, à condition de lui faire des enfants... Et devinez qui sont les enfants de l'Histoire, notre Histoire à nous seuls ? N'en déplaise à ceux qui «pinaillent» trop en disant que l'Histoire, ça ressemble terriblement à une galerie de tableaux où il y a peu d'originaux et beaucoup de copies !".
ETRE TENU A L'IMPOSSIBLE
par Abdou BENABBOU


Mille et un calculs, voués au demeurant à un résultat dérisoire, sont nécessaires pour comprendre les raisons qui ont présidé au choix de l'intervalle horaire du confinement de la population pendant les deux jours de l'Aïd. Une lourde demi-matinée de liberté de 7 à 13 heures lui est accordée. Mais on imagine facilement les astuces et les connivences familiales programmées pour ce créneau d'aisance par une partie de la masse humaine récalcitrante pour redorer tant bien que mal les deux jours de fête bien que le moral de tous ne soit pas disposé à festoyer.

On ignore dans le détail quelles précautions ont été dégagées pour éviter en la circonstance la concentration dangereuse de cette population avide de marquer selon la tradition le court espace de temps accordé. Pendant le confinement total, pas d'âme qui vive dehors et circulation de véhicules proscrite. La crainte serait que l'étroitesse du temps se concilie avec l'espace pour amplifier la densité des regroupements. Le résultat ainsi obtenu serait à l'opposé de celui espéré.

Il est vrai que le problème est ardu et que le citoyen lambda se perd en conjectures car il ne dispose pas de toutes les données ne pouvant s'accouder que sur son devoir de responsabilité. Tout est d'ailleurs dans cette arme et qualité essentielle, vital attribut devant une menace plongeant l'humanité entière dans un total désarroi.

Il est impossible de tenir des populations entières en laisse indéfiniment. Il n'est pas encore prouvé que les politiques de confinement des plus drastiques aux plus légères soient des remèdes idoines contre un super-virus masqué et tant qu'à tenter de réfléchir on doit éviter de se perdre dans des réflexions galactiques. Quelques gouvernements de pays étrangers ont adopté l'option de baisser les bras livrant leurs administrés au libre choix démoniaque entre différentes morts sans préciser laquelle sera la plus supportable.

Les autorités algériennes comme d'autres font ce qu'elles peuvent et sont certainement par de nombreux aspects face à une gestion de l'impossible.

Par tradition on exige toujours qu'à l'impossible elles soient tenues.
Un fait accompli... de contrainte ?
par Abdelkrim Zerzouri


Les députés vontils joindre la parole à l'acte et rejeter la proposition de la hausse des prix des carburants, contenue dans le projet de loi de finances complémentaire (PLFC) pour l'exercice 2020 ? C'est dans leurs prérogatives de le faire, sinon à quoi aurait servi la mise en garde des membres de la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) contre les retombées socio-économiques de la hausse des prix des carburants ? Le rôle essentiel des députés est de légiférer après étude des textes de loi soumis à l'Assemblée, et selon leur appréciation, la hausse des prix des carburants provoquerait un effet boule de neige qui toucherait in fine, fatalement, le pouvoir d'achat à travers ses répercussions sur les charges de la production industrielle, des agriculteurs et du transport public, voire une hausse généralisée des prix de la quasi-totalité des produits.

Tant il est vrai que la hausse des prix des carburants ne se fera pas sentir au niveau de la pompe seulement par les particuliers automobilistes qui passeront faire le plein, ce qui n'est pas une mince affaire en soi, mais cette augmentation aura des conséquences inévitables sur de nombreux secteurs, impliquant des dépenses rédhibitoires pour la majorité des Algériens.

Les effets néfastes sur les dépenses des ménages vont se faire sentir quelques semaines après cette hausse, au niveau des services et des produits, notamment les tarifs de transport et de la logistique en général, où les charges d'exploitation sont liées à 50% aux prix des carburants. Ce n'est pas nouveau, les augmentations sur ce registre n'ont jamais été accueillies par les applaudissements des citoyens, et les professionnels du transport ont toujours été les premiers à revendiquer une hausse « logique » des tarifs de leurs services. Le gouvernement, qui doit être prévoyant et bien imprégné de cette suite

malheureuse, avant qu'on vienne le mettre en garde contre cette disposition, n'a certainement pas décidé d'augmenter les prix des carburants de toute gaieté de cœur. Il est clair que c'est par contrainte budgétaire imparable que cette hausse a été introduite dans le PLFC pour l'exercice 2020. Et les mises en garde des députés sur ce chapitre ne peuvent rien changer à la donne. Les députés ont devant eux trois options, soit l'approbation, l'opposition ou l'introduction d'amendement sur le texte de loi proposé. Si le texte de loi en question est approuvé, rendant effective la hausse des prix des carburants, les mises en garde des députés, qui ont salué d'autres textes contenus dans la PLFC, non sans diminuer de leur impact positif quand ils sont associés à la hausse des carburants, dont la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG) à 20.000 DA et l'exonération des salaires inférieurs ou équivalents à 30.000 DA de l'Impôt sur le revenu global (IRG), n'auraient fait que chercher la complaisance des citoyens et mettre toute la responsabilité des suites à essuyer sur le gouvernement. Et si on lui trouve des circonstances atténuantes, dont le contexte économique difficile qui cautionnerait la démarche du gouvernement, il y a lieu de l'approuver sans trop de critiques démagogiques. Le mieux ne serait-il pas d'appeler tout le monde à accepter d'une manière solidaire un fait accompli... de contrainte ?

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