Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Algérie : Comment Houda Feraoun a ruiné le secteur des télécommunic...
Zone Membre
Publicités

Algérie : Comment Houda Feraoun a ruiné le secteur des télécommunications en écrasant ses compétences

Publié le 21/05/2020
"A P P" By ABDOU SEMMAR - 20 MAY 2020 " Algérie : Comment Houda Feraoun a ruiné le secteur des télécommunications en écrasant ses compétences: Dés son accession au pouvoir le 15 mois 2015, Houda Feraoun, l’ex-ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, avait suscité un vif espoir. Une ministre jeune, dynamique et porteuse d’une vision progressiste ? Que nenni, Houda Feraoun a laissé derrière elle après 4 années d’un pouvoir sans partage sur l’un des secteurs les plus névralgiques une gouvernance archaïque et clanique. Une gestion opaque qui s’est construite en écrasant les compétences les plus avérées du secteur des télécommunications. Explications. Dés son arrivée au pouvoir, la jeune ministre Houda Feraoun a voulu imposer ses marques et sa propre équipe dirigeante. Et pour ce faire, elle avait commencé à se débarrasser des dirigeants les plus compétents du secteur qui pouvaient lui faire de l’ombre. En septembre 2015, elle s’attaque directement à Belghit Hmida, PDG d’Algérie Télécom Satelite (ATS). Elle limoge ce PDG qui avait à son actif un bon bilan et des réalisations respectables. Ensuite, elle s’en prend à Mahmel Azouaou, le PDG d’Algérie Télécom, en avril 2016 alors que ce cadre dirigeant a pu stabiliser l’entreprise publique confrontée aux déficits et à divers dysfonctionnements internes. Pendant 4 ans, ce PDG a pu garantir des réformes prometteuses à Algérie Télécom. Mais Houda Feraoun le limoge et choisit Tayeb Kebbal, un PDG docile qui lui permettra de conclure le fameux contrat très douteux et controversé de 330 millions de dollars avec le géant chinois Huawei. Dans son élan autoritaire, la jeune ministre, la chouchou du régime Bouteflika et du clan présidentiel, s’en prend ensuite à l’ARPT, à savoir l’Autorité de régulation des postes et télécommunications. Elle domestique cette institution censée incarner l’autonomie par rapport à tous les pouvoirs ou administrations pour pouvoir jouer son rôle de gendarme du secteur des télécoms. Fin juin 2016, Mohamed Toufik Bessaï a été remplacé à la tête de l’ARPT en pleine tempête médiatique à propos des coupures des réseaux sociaux pour éviter des fuites des sujets du Baccalauréat, une opération controversée dirigée d’une main de fer par Houda Feraoun. Après avoir tenté de résister, l’ex-patron de l’ARPT est contraint de partir alors qui’il était nommé à la tête de l’ARPT depuis 2013. Houda Feraoun s’attaque également à tous les membres du conseil d’administration de l’ARPT qui ont fait de la résistance à son projet de dilapider les 120 milliards de DA du fameux fonds du service universel des télécommunications sur lequel Algérie Part avait publié récemment toute une enquête documentée. Houda Feraoun s’emparera de tous les pouvoirs de son secteur en s’en prenant à un autre cadre dirigeant en la personne de Said Dama, l’ex-PDG de Mobilis, qui avait été limogé, quant à lui, des fin décembre 2015. A cette époque-là, Mobilis travaillait sur un projet ambitieux consistant à lancer le paiement en mobile en Algérie. Un projet qui faisait de l’ombre au projet des frères Kouninef sur le paiement en ligne avec leur société Monetix. Houda Feraoun n’avait aucune pitié pour ceux qui menaçaient les intérêts financiers de ces parrains les frères Kouninef. On ne compte plus les autres cadres anonymes de Mobilis, ATS, Algérie Télécom ou de l’ARPT qui ont fait les frais de la gestion clanique et népotiste de Houda Feraoun. Limogeages, mises à l’écart, admissions arbitraires à la retraite, tout a été orchestré par Houda Feraoun pour vider le secteur des nouvelles technologies et des télécommunications de ses compétences jugées “dérangeantes” par l’entourage de la ministre. La conséquence fut catastrophique pour un secteur qui demeure archaïque tirant encore vers le bas le sous-développement technologique du pays. Quant à Houda Feraoun, limogée au mois de juin 2020, elle jouit toujours de l’impunité et aucune instance judiciaire ne lui a réclamé des comptes".
« Actualité précédente
"ANNABA"Les cimetières fermés le jour de l’Aïd aux visites"
Actualité suivante »
"Exclusif. Le PDG d’Algérie Télécom Ahmed Choudar limogé de son poste"

Les Commentaires

Mais Houda Feraoun le limoge et choisit Tayeb Kebbal, un PDG docile qui lui permettra de conclure le fameux contrat très douteux et controversé de 330 millions de dollars avec le géant chinois Huawei.
Dans son élan autoritaire, la jeune ministre, la chouchou du régime Bouteflika et du clan présidentiel, s’en prend ensuite à l’ARPT, à savoir l’Autorité de régulation des postes et télécommunications.
Confidentiel. Houda Feraoun a tenté à deux reprises de quitter l’Algérie pour venir en France

L’ancienne ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, du 15 mai 2015 au 4 janvier 2020, Houda Imane Feraoun, a tenté au cours de ce mois de janvier de quitter à deux reprises l’Algérie pour voyager à Paris en France. Les services de sécurité ont interprété ces tentatives comme une volonté manifeste de fuir le pays afin de se soustraire à l’enquête judiciaire diligentée par la Cour Suprême et confiée à la brigade de recherches de Bab Jedid de la Gendarmerie Nationale à propos de plusieurs dossiers de corruption qui implique directement cette ancienne ministre, symbole phare du régime Bouteflika.

Selon nos sources, la première fois Houda Feraoun a tenté de quitter le pays discrètement au lendemain de son limogeage du gouvernement le 4 janvier dernier. Mais Houda Feraoun avait été placée sous interdiction de quitter le territoire national (ISTN) le jour même où le nouveau gouvernement de Tebboune avait annoncé et mis en place. A la suite de sa première convocation par la brigade de recherches de Bab Jedid le 6 janvier dernier, Houda Feraoun avait été contrainte de restituer son passeport diplomatique. Mais il lui restait encore son passeport ordinaire avec lequel elle essaie une semaine plus tard de quitter le pays via l’aéroport de Constantine. Une nouvelle fois, Houda Feraoun échoue à tromper la vigilance des services de sécurité et l’ancienne ministre est refoulée gentiment.

Selon nos investigations, Houda Imane Feraoun avait tenté de rallier Paris où elle dispose de plusieurs connaissances et d’amis qui sont prêts à lui porter secours. Certaines des connaissances de Houda Imane habitent au prestigieux 8e arrondissement de Paris. Aujourd’hui, cette ex-ministre est bloquée à Alger et fait toujours l’objet d’une enquête des services de la gendarmerie nationale. Son dossier n’a toujours pas été encore transféré aux magistrats instructeurs de la Cour Suprême.



"Il faut quelle soit juger"

Il faut quelle rend "les deniers du peuple"mis de côté en France...elle a copié sur.Abdesselam Bouchouareb est « la personne qui a causé le plus de tort à l’Algérie »
L’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, qui a défrayé la chronique lorsqu’il était en poste, est, une fois de plus, sous les feux de la rampe. Quelques mois après sa condamnation par contumace à 20 de prison ferme, les accusations publiques à l’égard de l’ancien ministre sont devenues monnaie courante.



En effet, l’avocat du trésor public, Zakaria Dahlouk, a accusé, dans une déclaration accordée au quotidien Le Soir d’Algérie, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines (de 2014 à 2017), Abdesselam Bouchouareb, d’être « la personne qui a causé le plus de tort à l’Algérie » et que sa mauvaise gestion « était volontaire et elle a entraîné une saignée de l’argent public », a-t-il déclaré.

Dans le même contexte, l’avocat chargé des dossiers de corruption, Zakaria Dahlouk, a indiqué que les précédents procès « ont révélé une partie de l’iceberg » et que le pire dans ces dossiers est à venir. En outre, l’avocat du Trésor public a révélé que les sommes détournées se calculent « en milliards de dollars » et se dit choqué, « Autour de moi, je vois des gens qui peinent à vivre décemment, à manger parfois, alors qu’ailleurs, on gaspillait des milliards et des milliards », a-t-il confié.

La fortune colossale du ministre en cavale
En janvier dernier, plusieurs médias ont révélé les « biens cachés » de l’ancien ministre de l’industrie en cavale, Abdesselam Bouchouareb, condamné par contumace à 20 ans de réclusion criminelle. L’enquête menée par les services judiciaires spécialisés a conclu que Bouchouareb détenait une fortune estimée à plusieurs milliards de dinars.

L’enquête a dévoilé que l’ancien ministre possédait une villa à Chérage (Alger), dont l’acquisition s’est faite par des voies douteuses, évaluée à 150 milliards de centimes. La villa en question avait été louée durant plusieurs années à l’ambassade d’Irak en Algérie, avant de servir d’un parc où étaient cachés les voitures de luxe et différents objets de valeur.

Par ailleurs, l’enquête à révélé que Abdesselam Bouchouareb, cité dans le scandale de Panama papers, était propriétaire de plusieurs entreprises, créées en son nom et aux noms des membres de sa famille. Entre autres, il serait titulaire de huit comptes bancaires où sont placés des dizaines de milliards de dinars et des sommes colossales en devises.

Bouchareb, accusé de fausses déclarations de ses biens, avait reçu de la part de certains hommes d’affaires plusieurs milliards de pots-de-vin, dont 14 milliards de centimes, une villa à Hydra évaluée à 60 milliards de centimes, trois appartements à Alger, Annaba et Boumerdès, deux voitures de luxe.

Éclipsé à l’étranger, Abdesselam Bouchouareb régnait en maître absolu
Les audiences des deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont révélé que Abdesselam Bouchouareb échappait à leur contrôle et à leur autorité. Selon des informations, Abdesselam Bouchouareb, avait fait savoir qu’il n’avait à recevoir d’ordre de personne, et qu’il était tenu à rendre des comptes uniquement à son ami, Saïd Bouteflika, frère du président déchu.

En effet, Abderrahman Achaïbou, membre fondateur de C2A concessionnaire automobile, a déclaré, lors des audiences du procès, que l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal avait avoué être dans l’incapacité d’agir contre Abdesselam Bouchouareb, « il a dit qu’il ne pouvait rien face à lui ». En outre, Abderrahman Achaïbou a dévoilé l’incroyable chantage exercé par l’ancien ministre de l’Industrie. « Il m’a demandé quinze milliards en échange de l’agrément » a-t-il déclaré, ajoutant « que dès [son] arrivée à la tête du ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchareb a bloqué tous [ses] projets ».

Anticipant les poursuites judiciaires lancées contre lui, l’ancien ministre Abdesselam Bouchouareb s’est éclipsé à l’étranger, certains disent qu’il s’est réfugié au Liban. Un mandat d’arrêter international a été lancé contre lui.

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires