"L'EXPRESSION"01-07-2020 «L’Etat sévira sans pitié !»Djerad à ceux qui incitent au non-respect des mesures préventives
«L’Etat sévira sans pitié !»
«Il appartient à l’Etat d’adopter le moyen de coercition et d’appliquer avec fermeté les lois de la République (...) nous ne tolérons pas que des personnes malintentionnées cherchent à semer le chaos», a affirmé Djerad.
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«La solidarité doit prévaloir en cette conjoncture pour nous protéger et prévenir les autres», a encore soutenu Djerad.
Par ailleurs, les zones d'ombre, cette face cachée qui a dévoilé au grand jour une Algérie des laissés-pour-compte doit disparaître. Le Premier ministre qui était en visite de travail à Tindouf s'y est engagé. «Le citoyen doit sentir que l'Etat lui appartient. Ces zones vont changer pour devenir des zones de lumière», a affirmé Abdelaziz Djerad qui a assuré que tous les moyens sont disponibles pour leur prise en charge à travers le pays. «Nous devons être conscients que les populations dans les zones d'ombre vivent dans des conditions difficiles, en l'absence des routes et des moyens de transport et autres. Il est de notre devoir, conformément aux consignes du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de les prendre en charge», a souligné le patron de l'Exécutif qui a pris connaissance de ce phénomène qui n'a pas épargné la wilaya de Tindouf qui doit bénéficier de 48 opérations de développement au profit de différents secteurs dont 25 ont été financées et 60% destinés au secteur des ressources en eau. La nécessité de «contenir ces zones pour les placer parmi les priorités» a été mise en exergue par le Premier ministre. «Nous attendons beaucoup des responsables, notamment des walis, en vue de prendre en charge les zones d'ombre», a indiqué Abdelaziz Djerad. Le documentaire «Zones d'ombre», projeté lors de la rencontre gouvernement- walis est encore dans les mémoires. Il a marqué les esprits et mis en exergue une Algérie à deux visages, celle des oligarques, qui ont étalé avec ostentation, sans vergogne, des richesses, des fortunes acquises grâce à la rapine, au point d'assécher les caisses du Trésor public et l'autre, celle des oubliés de la République se débattant dans des préoccupations quotidiennes, dans des conditions de vie d'extrême pauvreté. Comment remédier à cette injustice choquante? La question était au coeur d'une réunion du gouvernement, présidée par le Premier ministre. Dès le début de ce rendez-vous, le chef de l'Exécutif avait tenu à rappeler aux membres du gouvernement les instructions émises par le président de la République. «à l'occasion de la rencontre gouvernement-walis et portant sur la nécessité de parvenir à un développement national équilibré, en mettant fin aux disparités sociales à travers, notamment la mise en place d'un plan d'urgence de rattrapage au profit des populations isolées ou enclavées», avait indiqué un communiqué de ses services. Un plan d'urgence doit être mis en oeuvre pour s'attaquer à cette plaie.