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Moments forts de recueillement devant les restes des 24 résistants L’hommage populaire aux chahids

Publié le 05/07/2020
"L S A" r Abdelhalim Benyellès le 05.07.2020 , Moments forts de recueillement devant les restes des 24 résistants L’hommage populaire aux chahids: Samir Sid photo Il y avait grand monde, hier samedi, au palais de la Culture, à Alger. Les citoyens sont venus nombreux rendre un dernier hommage aux restes mortuaires des 24 chefs de la résistance populaire à la colonisation française, rapatriés la veille vendredi à Alger, à bord d'un avion militaire des forces armées en provenance de France. Des personnalités politiques, membres du gouvernement et des représentants de la société civile étaient présents. Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) - Avant l’ouverture du hall du palais de la Culture Moufdi-Zakaria à 8h, une file interminable de citoyens était déjà en place. Ils sont venus rendre un vibrant hommage aux chefs de la résistance au nombre de 24 qui étaient conservés depuis plus d'un siècle et demi au musée d'histoire naturelle de Paris. L’ambiance était sereine autour des restes mortuaires tout drapés de l’emblème national. Et l’émotion était perceptible sur les visages, dès qu’un groupe de citoyens accède au hall cérémonial qui vibrait de temps à autre sous les youyous. Certains visiteurs se sont recueillis en larmes devant les cercueils. C’est un moment historique, rappelle un ancien moudjahid venu accompagné de ses petits-enfants. Lui aussi fond en larmes à la lecture de la Fatiha devant les chouhada, qu’il considère, à juste titre, «rétablis dans leur droit». «Vivants pour toujours, Chérif Boubeghla, Cheikh Ahmed Bouziane, Cherif Bou Amar Ben Kedida, Si Mokhtar Ben Kouider Al-Titraoui et d’autres de leurs frères continueront à illuminer la voie des jeunes générations», a-t-il insisté à préciser sur un ton grave. Il faut dire que tous les citoyens qui alimentaient la file interminable devant la porte d’entrée du palais de la Culture étaient impatients de se rapprocher au plus vite des chouhada rapatriés, qui avaient fait l’événement, la veille, vendredi. Certains sont venus portant des gerbes de fleurs, considérant que le geste revêt toute la symbolique de l’événement. «C’est un moment historique», nous confie un jeune accompagné de ses parents, comme tant d’autres d’ailleurs, car ce qui est remarqué hier au palais de la Culture, c’est la présence familiale massive, venue saluer ces héros qui ont affronté l’occupation française avant le déclenchement de la Guerre de libération du 1er novembre 1954. Pour beaucoup de citoyens questionnés, le moment est historique, tant «ces chouhada étaient oubliés». Un jeune universitaire émet, quant à lui, le souhait d’assister un jour au rapatriement de tous les restes mortuaires encore conservés au musée d'histoire naturelle de Paris. Par intermittence, des personnalités politiques font leur apparition, le temps de se recueillir devant les cercueils enveloppés du drapeau national et entourés de gerbes de fleurs. On y note la présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, l’ambassadeur de la République de Turquie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, le secrétaire général de l’Organisation des enfants de chouhada, Khalfa Mebarek ainsi que d’autres chefs de partis politiques. Le hall du palais de la Culture, qui accueillait les cercueils portant les restes mortuaires de 24 chefs de la résistance populaire à la colonisation française rapatriés de France, a continué à accueillir la population durant toute l’après-midi d’hier, pour un dernier hommage, avant leur enterrement, prévu aujourd’hui dimanche, au carré des martyrs du cimetière El-Alia, à Alger. A. B.
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Abdelhalim Benyellès
le 05.07.2020
Samir Sid
Il y avait grand monde, hier samedi, au palais de la Culture, à Alger. Les citoyens sont venus nombreux rendre un dernier hommage aux restes mortuaires des 24 chefs de la résistance populaire à la colonisation française, rapatriés la veille vendredi à Alger, à bord d'un avion militaire des forces armées en provenance de France. Des personnalités politiques, membres du gouvernement et des représentants de la société civile étaient présents.
Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) - Avant l’ouverture du hall du palais de la Culture Moufdi-Zakaria à 8h, une file interminable de citoyens était déjà en place. Ils sont venus rendre un vibrant hommage aux chefs de la résistance au nombre de 24 qui étaient conservés depuis plus d'un siècle et demi au musée d'histoire naturelle de Paris. L’ambiance était sereine autour des restes mortuaires tout drapés de l’emblème national. Et l’émotion était perceptible sur les visages, dès qu’un groupe de citoyens accède au hall cérémonial qui vibrait de temps à autre sous les youyous. Certains visiteurs se sont recueillis en larmes devant les cercueils. C’est un moment historique, rappelle un ancien moudjahid venu accompagné de ses petits-enfants. Lui aussi fond en larmes à la lecture de la Fatiha devant les chouhada, qu’il considère, à juste titre, «rétablis dans leur droit». «Vivants pour toujours, Chérif Boubeghla, Cheikh Ahmed Bouziane, Cherif Bou Amar Ben Kedida, Si Mokhtar Ben Kouider Al-Titraoui et d’autres de leurs frères continueront à illuminer la voie des jeunes générations», a-t-il insisté à préciser sur un ton grave.
Il faut dire que tous les citoyens qui alimentaient la file interminable devant la porte d’entrée du palais de la Culture étaient impatients de se rapprocher au plus vite des chouhada rapatriés, qui avaient fait l’événement, la veille, vendredi. Certains sont venus portant des gerbes de fleurs, considérant que le geste revêt toute la symbolique de l’événement. «C’est un moment historique», nous confie un jeune accompagné de ses parents, comme tant d’autres d’ailleurs, car ce qui est remarqué hier au palais de la Culture, c’est la présence familiale massive, venue saluer ces héros qui ont affronté l’occupation française avant le déclenchement de la Guerre de libération du 1er novembre 1954. Pour beaucoup de citoyens questionnés, le moment est historique, tant «ces chouhada étaient oubliés». Un jeune universitaire émet, quant à lui, le souhait d’assister un jour au rapatriement de tous les restes mortuaires encore conservés au musée d'histoire naturelle de Paris.
Par intermittence, des personnalités politiques font leur apparition, le temps de se recueillir devant les cercueils enveloppés du drapeau national et entourés de gerbes de fleurs. On y note la présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, l’ambassadeur de la République de Turquie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, le secrétaire général de l’Organisation des enfants de chouhada, Khalfa Mebarek ainsi que d’autres chefs de partis politiques.
Le hall du palais de la Culture, qui accueillait les cercueils portant les restes mortuaires de 24 chefs de la résistance populaire à la colonisation française rapatriés de France, a continué à accueillir la population durant toute l’après-midi d’hier, pour un dernier hommage, avant leur enterrement, prévu aujourd’hui dimanche, au carré des martyrs du cimetière El-Alia, à Alger.
A. B.

"Qu'Allah les accueille dans Son vaste paradis"
Une saison, une oeuvre : "le fusil d'Abd-el-Kader" - Journées du Patrimoine 2018
Divers / sortez
Du Vendredi 14 septembre 2018 au dimanche 16 septembre 2018
Musée Denon
3, rue Boichot 71100 Chalon-sur-saone -
Une saison, une oeuvre : "le fusil d'Abd-el-Kader" - Journées du Patrimoine 2018

Présentation :
Ce fusil à silex, fabriqué en Kabylie dans la 1ere moitié du XIXème, aurait appartenu à Abd-el-Kader, célèbre émir qui dirigea la résistance algérienne face aux armées françaises de 1832 à 1847.

Arme d’apparat, ce fusil était destiné à être offert aux hôtes de marque. Les traces d’utilisation apparentes sont peu nombreuses, hormis les quelques striures dues aux essais de fonctionnement. Jamais il n’a été utilisé sur le champ de bataille.

Ce fusil a-t-il réellement appartenu à l’émir Abd-el-Kader ?

Gravée sur le canon, une inscription précise que le fusil a été "fabriqué par Hamed, à Tangnedent, pour le généreux, notre Seigneur, El-Hadj-Abd-el-Kader (1254)". Toutefois, nombre d’armes algériennes de cette époque portent des inscriptions similaires qui affirment, à tort, qu’elles ont été produites pour ce chef militaire charismatique, érudit, religieux et homme de lettres, qui fut tout au long du XIXème siècle la figure emblématique de la résistance algérienne face à l’occupation française.

L’argument le plus probant en faveur de l’authenticité de ce fusil reste la personnalité de son donateur, le futur général Eugène Daumas. Consul à Mascara, il séjourne pendant plus de douze ans en Algérie où il côtoie Abd-el-Kader, et tisse avec lui des liens de confiance qui se prolongeront même pendant la captivité de l’émir en France, après 1847.

[Source: Ministère de la Culture

Horaires :
14/09 de 9h30 à 12h00
14/09 de 14h00 à 17h30
15/09 de 10h00 à 19h00
16/09 de 10h00 à 19h00

Journées Européennes du Patrimoine 2018
Thèmes : Musée de France, Musée, salle d'exposition

Adresse : Musée Denon; 3 rue Boichot 71100 Chalon-sur-Saône

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