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"Héros toujours vivants Mohamed Bensaddok, l’homme qui a fait trembler la France"

Publié le 07/07/2020
"E R"5 Juil 2020 Annaba" Héros toujours vivants Mohamed Bensaddok, l’homme qui a fait trembler la France:Nos lecteurs apprécieront certainement l’histoire combien authentique et passionnante du moudjahid Bensaddok Mohamed, enfant de la Place d’Armes qui est l’auteur d’un haut fait historique durant la révolution. En effet il avait porté cette dernière, en plein cœur du territoire français en abattant au stade de Colombes à Paris un traitre à la nation, L’émir Chekkal qui était assis aux côtés du président de la République française René Coty. Ce héros qui est issu du groupe des Scouts Musulmans Algériens « El Mouna », véritable école du nationalisme, allait grâce à cet apprentissage accomplir une action d’éclat qui avait fait trembler toute la France. Mohamed Bensaddok, car c’est de lui qu’il s’agit est né à Bône (aujourd’hui Annaba) le 31 Août 1931 et a passé sa jeunesse à fréquenter tout ce qui avait une relation avec le nationalisme algérien. Membre de la célèbre association du Mizhar El Bouni (La Lyre Bônoise) sous la houlette de Mekki Djouneidi, Abderahmane Djendi puis de Hsen Derdour, il entre également au sein des S.M.A (Scouts Musulmans Algériens créés par Omar Lagha), mouvement algérien pour contrer les «Eclaireurs de France» qui activaient sous la direction de curés et autres prêtres chrétiens. Lorsque la Révolution armée avait été déclenchée il n’était âgé que de 23 ans et son sang bouillonnait pour commencer à militer au sein du Front de Libération Nationale et surtout à exécuter des actions d’éclats. Ayant terminé sa formation professionnelle au centre d’apprentissage de Annaba, il en sort avec un CAP d’électricien - plombier. Emigré en France pour se perfectionner dans son métier, et plus précisément à Mulhouse dans le Nord- Est du pays, il s’intègre rapidement au sein de notre communauté et fait la connaissance de plusieurs Bônois parmi lesquels feu El Hadj Youssef Bouchouicha et Bencheikh Abderezak . Quelques temps plus tard, ils s’installent à Paris, au 17 Rue St Jacques dans le 5ème arrondissement face à l’église St Michel. Ils partagent une chambre à trois mais ignorent qu’ils sont tous des militants du FLN. Mohamed Bensaddok est fidaï au sein de la Fédération de France. Choqué par le génocide perpétré par les services français, il ne pense qu’à venger les morts du 17 Octobre1956, ses frères Algériens jetés vivants dans la Seine par les sbires de Maurice Papon le préfet de police sanguinaire de Paris. Le FLN installé depuis longtemps en France (La Fédération du FLN en France comptait 26 000 membres qui avaient porté la guerre sur le sol ennemi) lui donne alors l’occasion de démontrer tout son courage, sa ruse et sa témérité. Sa mission n’était pas des moindres ! Il devait se faufiler jusqu’à la Tribune Officielle du Stade de Colombes à Paris et éliminer le plus grand traître et ennemi de l’Algérie l’émir Chekkal Ali. Le jour « J » est fixé pour le 26 Mai 1957, l’endroit est le stade, l’occasion est la finale de la coupe de France de football qui avait alors opposé Angers à Toulouse et à laquelle assistaient le Président de la République Française René Coty et le traître à éliminer. Ali Chekkal était le Président de l’Assemblée Algérienne, une institution préfabriquée par le colonialisme pour soit disant démontrer que les algériens avaient le droit d’être éligibles et pouvaient siéger et légiférer. L’émir était à la solde de l’ennemi et se trouvait aux côtés du Président Coty. Ils étaient entourés d’une véritable armée de gardes du corps de la présidence. Mohamed qui n’avait pas froid aux yeux se faufile au milieu des supporters pour arriver enfin à la tribune officielle. Là il attend patiemment l’heure d’agir. Le révolver dans la poche, il le caresse et sent contre sa peau le froid de l’arme qui va servir à supprimer un être vendu et abject. Le fidaï va tout juste accomplir la mission qui lui était dévolue. Pour l’anecdote le but marqué par le FC Toulouse était l’œuvre d’un autre Bônois Said Brahimi largement applaudi par les spectateurs fans de la ville aux toits rouges comme le chante Claude Nougaro. Au moment de la remise de la coupe il sort son arme vise calmement et tire. Le traître meurt sur le coup. Après l’effet de surprise les agents secrets se jettent sur Med Bensaddok, le ceinturent et le maîtrisent craignant que la prochaine balle sera pour leur président. Arrêté, menottés et transféré aux services de la DST, son procès se tiendra seulement quelques plus tard et c’est le Décembre1957 qu’il comparaît par devant le Tribunal Militaire. Il est condamné à mort. La défense constituée d’avocats du FLN interjette appel mais la peine est maintenue. Quand le Président du Tribunal lui a posé la question «Pourquoi n’avez-vous pas tiré sur le Président, qui est votre premier ennemi ?» il leur répond par la phrase devenue célèbre «Si le FLN m’avait ordonné de le faire, je n’aurai pas hésité une seconde !». Enfermé, Il séjournera à la prison de la Santé où le rejoint en 1959 Bencheikh Abderezak, un autre Bônois condamné également pour appartenance au FLN. Entre temps une véritable levée de boucliers s’était faite en faveur de Bensaddok et émanait des Présidents des Etats Unis d’Amérique, de Nikita Kroutchev, du Soviet Suprême de l’Ex-URSS, de la Reine d’Angleterre pour demander la commutation de sa peine. Ce qui a été refusé par les autorités françaises de l’époque. Ce n’est que plus tard que la peine de mort a été annulée et transformée en une peine de prison à vie. De la Santé il sera transféré à la prison de Fresnes avant d’être libéré par le gouvernement de la 5ème République sous la Présidence du général De Gaulle après le cessez-le-feu en Mars1962. De retour au pays, quelques semaines avant l’Indépendance, il rendit visite à un groupe SMA qui venait d’être constitué par le FLN, nommé « El Mouna » et qui activait en secret dans un hangar jouxtant l’Ecole de garçons Bouzered Hocine. Ce groupe qui a eu l’honneur d’être parrainé par ce héros vivant de la Révolution, continuera à activer pour devenir « les scouts des PTT » face au célèbre café «Kahouet Seddik. Ahmed Chabi
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Nos lecteurs apprécieront certainement l’histoire combien authentique et passionnante du moudjahid Bensaddok Mohamed, enfant de la Place d’Armes qui est l’auteur d’un haut fait historique durant la révolution. En effet il avait porté cette dernière, en plein cœur du territoire français en abattant au stade de Colombes à Paris un traitre à la nation, L’émir Chekkal qui était assis aux côtés du président de la République française René Coty. Ce héros qui est issu du groupe des Scouts Musulmans Algériens « El Mouna », véritable école du nationalisme, allait grâce à cet apprentissage accomplir une action d’éclat qui avait fait trembler toute la France. Mohamed Bensaddok, car c’est de lui qu’il s’agit est né à Bône (aujourd’hui Annaba) le 31 Août 1931 et a passé sa jeunesse à fréquenter tout ce qui avait une relation avec le nationalisme algérien. Membre de la célèbre association du Mizhar El Bouni (La Lyre Bônoise) sous la houlette de Mekki Djouneidi, Abderahmane Djendi puis de Hsen Derdour, il entre également au sein des S.M.A (Scouts Musulmans Algériens créés par Omar Lagha), mouvement algérien pour contrer les «Eclaireurs de France» qui activaient sous la direction de curés et autres prêtres chrétiens. Lorsque la Révolution armée avait été déclenchée il n’était âgé que de 23 ans et son sang bouillonnait pour commencer à militer au sein du Front de Libération Nationale et surtout à exécuter des actions d’éclats. Ayant terminé sa formation professionnelle au centre d’apprentissage de Annaba, il en sort avec un CAP d’électricien - plombier. Emigré en France pour se perfectionner dans son métier, et plus précisément à Mulhouse dans le Nord- Est du pays, il s’intègre rapidement au sein de notre communauté et fait la connaissance de plusieurs Bônois parmi lesquels feu El Hadj Youssef Bouchouicha et Bencheikh Abderezak . Quelques temps plus tard, ils s’installent à Paris, au 17 Rue St Jacques dans le 5ème arrondissement face à l’église St Michel. Ils partagent une chambre à trois mais ignorent qu’ils sont tous des militants du FLN. Mohamed Bensaddok est fidaï au sein de la Fédération de France. Choqué par le génocide perpétré par les services français, il ne pense qu’à venger les morts du 17 Octobre1956, ses frères Algériens jetés vivants dans la Seine par les sbires de Maurice Papon le préfet de police sanguinaire de Paris. Le FLN installé depuis longtemps en France (La Fédération du FLN en France comptait 26 000 membres qui avaient porté la guerre sur le sol ennemi) lui donne alors l’occasion de démontrer tout son courage, sa ruse et sa témérité. Sa mission n’était pas des moindres ! Il devait se faufiler jusqu’à la Tribune Officielle du Stade de Colombes à Paris et éliminer le plus grand traître et ennemi de l’Algérie l’émir Chekkal Ali. Le jour « J » est fixé pour le 26 Mai 1957, l’endroit est le stade, l’occasion est la finale de la coupe de France de football qui avait alors opposé Angers à Toulouse et à laquelle assistaient le Président de la République Française René Coty et le traître à éliminer. Ali Chekkal était le Président de l’Assemblée Algérienne, une institution préfabriquée par le colonialisme pour soit disant démontrer que les algériens avaient le droit d’être éligibles et pouvaient siéger et légiférer. L’émir était à la solde de l’ennemi et se trouvait aux côtés du Président Coty. Ils étaient entourés d’une véritable armée de gardes du corps de la présidence. Mohamed qui n’avait pas froid aux yeux se faufile au milieu des supporters pour arriver enfin à la tribune officielle. Là il attend patiemment l’heure d’agir. Le révolver dans la poche, il le caresse et sent contre sa peau le froid de l’arme qui va servir à supprimer un être vendu et abject. Le fidaï va tout juste accomplir la mission qui lui était dévolue. Pour l’anecdote le but marqué par le FC Toulouse était l’œuvre d’un autre Bônois Said Brahimi largement applaudi par les spectateurs fans de la ville aux toits rouges comme le chante Claude Nougaro. Au moment de la remise de la coupe il sort son arme vise calmement et tire. Le traître meurt sur le coup. Après l’effet de surprise les agents secrets se jettent sur Med Bensaddok, le ceinturent et le maîtrisent craignant que la prochaine balle sera pour leur président. Arrêté, menottés et transféré aux services de la DST, son procès se tiendra seulement quelques plus tard et c’est le Décembre1957 qu’il comparaît par devant le Tribunal Militaire. Il est condamné à mort. La défense constituée d’avocats du FLN interjette appel mais la peine est maintenue. Quand le Président du Tribunal lui a posé la question «Pourquoi n’avez-vous pas tiré sur le Président, qui est votre premier ennemi ?» il leur répond par la phrase devenue célèbre «Si le FLN m’avait ordonné de le faire, je n’aurai pas hésité une seconde !». Enfermé, Il séjournera à la prison de la Santé où le rejoint en 1959 Bencheikh Abderezak, un autre Bônois condamné également pour appartenance au FLN. Entre temps une véritable levée de boucliers s’était faite en faveur de Bensaddok et émanait des Présidents des Etats Unis d’Amérique, de Nikita Kroutchev, du Soviet Suprême de l’Ex-URSS, de la Reine d’Angleterre pour demander la commutation de sa peine. Ce qui a été refusé par les autorités françaises de l’époque. Ce n’est que plus tard que la peine de mort a été annulée et transformée en une peine de prison à vie. De la Santé il sera transféré à la prison de Fresnes avant d’être libéré par le gouvernement de la 5ème République sous la Présidence du général De Gaulle après le cessez-le-feu en Mars1962. De retour au pays, quelques semaines avant l’Indépendance, il rendit visite à un groupe SMA qui venait d’être constitué par le FLN, nommé « El Mouna » et qui activait en secret dans un hangar jouxtant l’Ecole de garçons Bouzered Hocine. Ce groupe qui a eu l’honneur d’être parrainé par ce héros vivant de la Révolution, continuera à activer pour devenir « les scouts des PTT » face au célèbre café «Kahouet Seddik.

Ahmed Chabi

"Ce lui qui ne connait pas Mohamed Bensaddok"

N'est pas ould Annaba...les vrais enfants d'Annaba connaissent tous Mohamad Bensaddok...c'est un héros du peuple... A cette époque, les héros sont ceux qui accomplissent les projets du FLN.
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