Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Procès de djamel Ould Abbès La date du procès n'est pas encore fixée
Zone Membre
Publicités

Procès de djamel Ould Abbès La date du procès n'est pas encore fixée

Publié le 20/07/2020
"L'EXPRESSION" Les mêmes chefs d'inculpation sont retenus à l'encontre de l'ancien ministre de la Solidarité et de la Famille, Saïd Barkat. Son dossier a été renvoyé devant le parquet de Sidi M’hamedSon dossier a été renvoyé devant le parquet de Sidi M’hamed Le dossier de Djamel Ould Abbès, ancien secrétaire général du FLN, vient d'être envoyé par le conseiller instructeur près la Cour suprême devant le tribunal de Sidi M'hamed à Alger. «La date du procès n'est pas encore fixée», a fait savoir, hier, son avocat, Farouk Ksentini. Le conseiller instructeur a clôturé l'instruction sur le volumineux dossier d'Ould Abbès, qui a fait par la suite l'objet d'une ordonnance de renvoi devant le tribunal de Sidi M'hamed. Le parquet devrait programmer l'audience du procès. «L'unique affaire dans laquelle est poursuivi Ould Abbès est liée à la période où il a été ministre de la Solidarité nationale, par contre, il n'est pas impliqué dans l'affaire liée aux ventes de position sur les listes de candidatures commises par son fils et n'a pas du tout d'affaire concernant son passage au ministère de la Santé», a précisé son avocat. Ce dernier qui déplore que «le coronavirus ait sévi en prison, en tuant de hauts responsables incarcérés à l'image de Moussa Benhamadi», indique qu'«il n'est pas contre le procédé de procès à distance ou par vidéoconférence. Parallèlement, le dossier de Saïd Barkat, l'autre ancien ministre de la Solidarité nationale est également renvoyé devant la même juridiction. Le dossier de Djamel Ould Abbès concerne diverses affaires de corruption qui remontent à l'époque où il était à la tête du ministère de la Solidarité nationale et de la famille entre 2000 et 2003. Il est poursuivi pour conclusion des contrats de marché contraires à la législation, abus de fonction et falsification de documents officiels et dilapidation de deniers publics. Les mêmes chefs d'inculpation sont retenus à l'encontre de l'ancien ministre de la Solidarité et de la Famille, Saïd Barkat, qui, lui aussi, a comparu dans le fond devant le conseiller instructeur près la Cour suprême. À titre de rappel, dans son rapport d'enquête, l'Office de la répression contre la corruption et de la Cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf), relevant du ministère des Finances, avait relevé que le mis en cause était impliqué dans la dilapidation de plus de 700 milliards de centimes, une somme détournée durant la période allant de 2001 à 2016. Cette somme énorme était destinée à des chapitres de financement au niveau du département de la solidarité. Au total 21 personnes, dont de hauts cadres du même ministère, des directeurs centraux, l'ancien secrétaire général du ministère de la Solidarité et de la Famille, et des présidents d'associations sont impliqués dans cette affaire. Ces derniers auraient bénéficié indûment de ces fonds initialement destinés aux catégories sociales défavorisées et vulnérables à l'image des handicapés et des personnes aux besoins spécifiques. Par ailleurs, l'ancien ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Saïd Barkat, a été également entendu par le conseiller instructeur pour les mêmes chefs d'inculpation de dilapidation de deniers publics et de conclusion des contrats de marché contraires à la législation en vigueur. Saïd Barkat avait octroyé, en 2010, une subvention de plus de 2 000 milliards de centimes à son prédécesseur Djamel Ould Abbès, au titre de son association «Paix et Solidarité» pour l'acquisition de bus pour les élèves des communes déshéritées et enclavées. Outre cette affaire de «bus de solidarité» il avait conclu 15 accords illicites pour l'acquisition d'ambulances. Pour rappel, les deux ministres, sénateurs du tiers présidentiel, ont été mis sous mandat de dépôt au mois de juillet 2019 et incarcérés à la prison d'El Harrach. Pour rappel, l'enquête menée par la Gendarmerie nationale de Bab Jdid (Alger), avait conclu que Djamel Ould Abbès a commis plusieurs malversations liées aux opérations de distribution des bus de solidarité aux communes, la gestion des aides scolaires aux démunis, des subventions indûment octroyées à des associations et d'autres entités. Mohamed BOUFATAH | 20-07-2020
« Actualité précédente
Faut-il surseoir au sacrifice de l’Aïd ? Des médecins appellent à l’abstention
Actualité suivante »
MOSTAGANEM : Dangereuses lacunes à l’hôpital ‘’Che Guevara’’

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires