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Coronavirus COVID-19 : l’Union européenne retire l’Algérie de sa liste des pays “sûrs”

Publié le 31/07/2020
"AP+" RÉDACTION ALGÉRIEPART PLUS - 30 JULY 2020" Coronavirus COVID-19 : l’Union européenne retire l’Algérie de sa liste des pays “sûrs”L’Union Européenne a retiré officiellement l’Algérie de sa liste de pays dont les ressortissants sont autorisés à séjourner sur son territoire. Cette liste est basée « en particulier » sur des critères épidémiologiques et est soumise à une révision tous les 15 jours. Elle précise les pays pour lesquels les restrictions aux frontières extérieures de l’UE « devraient graduellement être levées ». Le retrait de l’Algérie intervient alors que le pays observe une recrudescence des cas de contamination, et a enregistré un record quotidien (675) le 24 juillet dernier. Depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février, 1.174 décès y ont été recensés. Néanmoins, la recommandation adoptée n’est pas contraignante : chaque Etat membre reste responsable des voyageurs qu’il laisse entrer sur son territoire. Certains, comme l’Italie ou la Belgique, ont choisi de n’ouvrir leurs frontières à aucun touriste en provenance d’un pays non-européen. L’UE tente toutefois de se coordonner pour maintenir la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen. La liste est ainsi actualisée tous les quinze jours, en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19. Elle compte désormais 11 pays : l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du sud, la Thaïlande, la Tunisie, l’Uruguay, et la Chine avec une condition de réciprocité. Bien qu’ayant quitté l’UE, le Royaume-Uni est considéré comme un pays membre jusqu’à la fin de la période de transition le 31 décembre. Le retrait de l’Algérie suit ceux de la Serbie et du Montenegro. De leur côté, les Etats-Unis, la Russie, le Brésil ou l’Inde restent exclus. Le Maroc a été maintenu dans la liste, mais le pays reste sous surveillance en cas d’aggravation de la situation sanitaire. Source : AFP
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"Aïd Moubarak pour à toutes et à tous"
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Editorial :
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LE CORONA ET LA MARCHE A RECULONS
par Abdou BENABBOU


Tout ça pour ça et l'ensemble des populations mondiales rétropédalent, totalement désarçonnées par le ressac d'un virus qui s'ancre dans la permanence. Quiconque ne sait plus où donner de la tête et bien des espoirs s'éteignent car il devient évident que le retour à une normalité de la vie n'est ni pour aujourd'hui ni pour demain. Le plus fort des désarrois s'est installé dans les états-majors des gouvernances n'ayant plus à l'esprit que des solutions palliatives immédiates, certains qu'ils ne disposent plus de recettes politiques conséquentes pour venir à bout d'un ennemi presque tenté d'annoncer une véritable fin du monde. Dans tous les cas, il s'agit bien de la fin d'un monde.

Les différentes contrées de la planète se sont rendu compte que la pandémie n'était pas aussi passagère que l'on croyait et que le coronavirus était bien différent des grippes saisonnières habituelles. Il est devenu certain maintenant que chacun devra prendre ses responsabilités pour se conformer au dictat d'une pandémie qui semble plus tenace qu'une grippe espagnole et plus perverse qu'un tsunami marin.

Tous les Etats sont revenus à des mesures draconiennes pour protéger leurs populations en imposant des confinements sévères après un relâchement que tous avaient adopté. L'épidémie a tout l'air de s'installer dans la durée et elle a déjà emporté plus de 650.000 victimes sans que l'on sache encore par quel bout la contrecarrer. Moteurs économiques et sociaux, des milliers d'usines ferment définitivement leurs portes pour donner une nouvelle définition à la notion de vivre et imposer un bouleversement silencieux dans les cultures et les comportements allant jusqu'à reconfigurer l'ensemble des modèles de consommation. Redisposer l'ensemble des outils de l'existence humaine devient de plus en plus utopique et il est certain que c'est le profil de l'homme qui se transforme, contraint de donner de nouveaux sens à l'ensemble des attributs qui le configurait.

Nourriture, travail, loisirs, vacances, voyages, santé, éducation se délestent de leurs anciens profils pour que l'humanité s'initie à une marche à reculons.
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Analyse :
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Crainte d'une hausse des cas de Covid
par Abdelkrim Zerzouri


Le coronavirus se porte bien et nous collera encore longtemps auorps. C'est une certitude, il est moins méchant pour le moment mais les saisons d'automne et d'hiver prochains font craindre aux spécialistes une autre vague à venir ou seconde vague, y compris dans les pays qui ont relativement maîtrisé la pandémie. Quand on parle de vague, il y a lieu de faire le lien avec les vagues sur la mer dont l'amplitude augmente puis redescend, et c'est de la même façon qu'on verrait la vague épidémique. Cependant, si en mer on peut aisément mesurer la puissance des vagues, personne ne sait, par contre, si cette deuxième vague du Covid-19, appréhendée par les spécialistes, serait plus puissante, plus meurtrière, ou moins dangereuse que la première. Les avis des spécialistes divergent sur ce point, autant sur la qualification de deuxième vague que sur son degré ravageur ou plus doux. Certains affirment qu'aucune définition n'est formelle, tout reste du domaine de l'arbitraire tant qu'on reste dans le domaine théorique, d'autres se réfèrent à l'histoire des épidémies et leur effet dévastateur durant la seconde vague, à l'enseigne de la grippe espagnole, plus mortelle dans sa deuxième vague. Il y a également ceux qui décrivent toute hausse du nombre de cas comme une deuxième vague, alors qu'il s'agit toujours d'une première vague dont les cas sont mieux cernés grâce à la multiplication des tests, comme on peut le

dire pour le cas de l'Algérie. Des spécialistes soutiennent dans ce contexte que les virus deviennent moins dangereux au fur et à mesure de leur évolution, et qu'une deuxième vague du coronavirus ne serait pas plus grave que la première. Mais tout le monde est d'accord sur le principe que pour parler de deuxième vague, il faut que la première soit terminée et qu'elle soit suivie par une augmentation soutenue des nouveaux cas infectés au Covid-19. Comment cela pourrait-il arriver ?

Tout est lié à une maîtrise de la pandémie dans sa première vague, grâce au confinement, unique moyen de contrôle de la reproduction du coronavirus, et une deuxième vague qui résulterait de l'explosion des cas suite à l'indispensable déconfinement. C'est pourquoi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de lever progressivement le confinement, jamais plus loin qu'il n'en faut, et mettre en place de nouvelles règles sanitaires comme moyens de lutte contre une deuxième vague (distanciation physique, lavage fréquent des mains au savon et port du masque). Il est, donc, très important d'insister sur ces moyens de lutte contre le Covid-19, en attendant la mise au point du vaccin, pour se prémunir contre une deuxième vague et un retour obligatoire au confinement qui serait, en sus d'un retour à l'urgence sanitaire, ravageur sur les plans psychologique et économique. En Algérie, donc, on devrait effectivement craindre une hausse des cas infectés au Covid-19 après l'Aïd El Adha, comme ce fut le cas après l'Aïd El Fitr, mais est-ce pour autant le cas de parler d'une deuxième vague ? On n'est pas encore arrivé là. Il faut la prévenir, certes, mais le plus urgent pour le moment est d'insister sur les moyens de protection et prendre soin du personnel soignant, au sein duquel la première vague des infections commence à se faire sentir et risque tout simplement d'anéantir tous les efforts.

"Y a t-il quelqu'un sur ce site pour me souhaiter bonne fête"

je suis natif d'Annaba...la vieille ville...la place d'armes...quartier Sidi Boumaroine El Chérif.
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