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"DESCENTE PRESIDENTIELLE"

Publié le 14/08/2020
"L Q O"Jeudi 13 aout 2020"DESCENTE PRESIDENTIELLE" par Abdou BENABBOU De mémoire, jamais un président de la République n'était intervenu d'une manière directe et officielle au plus bas de la hiérarchie institutionnelle pour démettre des maires, des chefs de daïra ou des responsables administratifs locaux. D'autres artifices décisionnels étaient utilisés par l'emprunt d'une échelle coutumière pour écarter des responsables indélicats, souvent sans que leurs incartades soient dévoilées au grand jour et au su de tous. La décision prise par le président Tebboune n'a rien d'anodin. Elle ne se limite pas seulement à la circonscription du rapprochement avec la base mais apparaît surtout comme une volonté d'ancrer le raffermissement de la présence de l'Etat et la confirmation de son retour en force. Elle se veut être correction d'une vision sur ce que doit être l'autorité de l'Etat et une reformulation du profil de ses agents. La vérité des faits a démontré qu'il serait insuffisant de se contenter de se focaliser sur le piètre condensé au sommet des responsabilités importantes des gouvernants alors que l'Etat est aussi jugé et pesé dans les premières proximités des citoyens. Si les actes de gestion sont soumis à de fastidieuses procédures administratives que la mortelle bureaucratie alourdit, le contribuable n'en a jamais cure. Il résume son insatisfaction et souvent sa colère par ce qui lui semble une incompétence et un mépris d'un Etat qui lui tourne le dos quand celui-ci n'est pas totalement absent. Trop malfaisant, cet esprit a creusé un fossé entre la société algérienne et ses dirigeants que sont venus approfondir les choix désastreux de prétendus élus et de représentants gouvernementaux douteux locaux. Ces choix avaient de quoi tenir. Ils respectaient une ligne de conduite qui autorisait l'embrigadement des masses, la docilité et l'empressement à servir des passe-droits tout en se servant. Cette présidentielle descente autoritaire est en tous points de vue de bon augure. Elle va d'abord s'imposer comme une mise en garde à l'adresse de ceux qui s'aventureraient à confondre intérêt général et proxénétisme politique.
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"BIEN VU ABDOU"


De mémoire, jamais un président de la République n'était intervenu d'une manière directe et officielle au plus bas de la hiérarchie institutionnelle pour démettre des maires, des chefs de daïra ou des responsables administratifs locaux. D'autres artifices décisionnels étaient utilisés par l'emprunt d'une échelle coutumière pour écarter des responsables indélicats, souvent sans que leurs incartades soient dévoilées au grand jour et au su de tous.

La décision prise par le président Tebboune n'a rien d'anodin. Elle ne se limite pas seulement à la circonscription du rapprochement avec la base mais apparaît surtout comme une volonté d'ancrer le raffermissement de la présence de l'Etat et la confirmation de son retour en force. Elle se veut être correction d'une vision sur ce que doit être l'autorité de l'Etat et une reformulation du profil de ses agents.

La vérité des faits a démontré qu'il serait insuffisant de se contenter de se focaliser sur le piètre condensé au sommet des responsabilités importantes des gouvernants alors que l'Etat est aussi jugé et pesé dans les premières proximités des citoyens. Si les actes de gestion sont soumis à de fastidieuses procédures administratives que la mortelle bureaucratie alourdit, le contribuable n'en a jamais cure. Il résume son insatisfaction et souvent sa colère par ce qui lui semble une incompétence et un mépris d'un Etat qui lui tourne le dos quand celui-ci n'est pas totalement absent. Trop malfaisant, cet esprit a creusé un fossé entre la société algérienne et ses dirigeants que sont venus approfondir les choix désastreux de prétendus élus et de représentants gouvernementaux douteux locaux. Ces choix avaient de quoi tenir. Ils respectaient une ligne de conduite qui autorisait l'embrigadement des masses, la docilité et l'empressement à servir des passe-droits tout en se servant.

Cette présidentielle descente autoritaire est en tous points de vue de bon augure. Elle va d'abord s'imposer comme une mise en garde à l'adresse de ceux qui s'aventureraient à confondre intérêt général et proxénétisme politique.
"le président va leurs cassés les reins"


Cette présidentielle descente autoritaire est en tous points de vue de bon augure. Elle va d'abord s'imposer comme une mise en garde à l'adresse de ceux qui s'aventureraient à confondre intérêt général et proxénétisme politique.
"le président si laisse faire"

TOUT REDEVIENDRA PLUS PIRE QU'AVANT;;;LE PEUPLE IL N'ON PEUT PLUS et veut s'en sortir une fois pour toute...c'est la lutte contre LA PEGRE!...du pouvoir sale!.
DJERAD...vite chez optique 2000!.
POUR FAIRE FACE aux dérives libérer Khaled Drareni et tous les journalistes

et le mettre ton bras droit fait vite...tu vas tout gagner!.
Khaled Drareni est un journaliste indépendant algérien. Figure du mouvement de contestation Hirak, il est le fondateur de Casbah Tribune. Il est arrêté et incarcéré par les autorités algériennes en mars 2020, puis jugé et condamné à trois ans de prison ferme le 10 août 2020.

Biographie
À partir de 2012, après huit années de journalisme, Khaled Drareni travaille pour la chaîne de télévision Dzaïr TV. Il précise son objectif : « Ma mission était de créer et de diriger le service français en toute liberté ». Il anime notamment des débats politiques avec l'émission principale de la chaine Controverse. L'émission, au ton très libre, est suspendue le 2 avril 20141, alors qu'il critique le quatrième mandat du président Bouteflika2. Il intègre alors le groupe médiatique Echourouk, comme présentateur vedette du journal de Echorouk News, qu'il quitte au début de l'année 20193. Il est le fondateur et directeur éditorial du site Casbah Tribune, le correspondant à Alger de l’ONG Reporters sans frontières et travaille pour la télévision francophone TV5 Monde4.

Depuis le début des manifestations de l'Hirak en février 2019, Khaled Drareni a été convoqué ou arrêté, quatre fois, afin de répondre à des questions, concernant ses activités journalistiques5. Le 7 mars 2020, Khaled Drareni est de nouveau arrêté et placé sous contrôle judiciaire après avoir filmé une manifestation. Il est accusé de « d'incitation à attroupement non armé et d'atteinte à l'intégrité du territoire national »6. Il est relâché dans un premier temps mais reste sous contrôle judiciaire7. L’ONG Reporters sans Frontières adresse une lettre ouverte au Président Abdelmadjid Tebboune, lui demandant d'« intervenir immédiatement pour qu'il soit mis fin à des poursuites abusives, attentatoires à la liberté de la presse » 8. Le 29 mars, Khaled Drareni est placé sous mandat de dépôt à la prison d'El-Harrach à Alger9. Le 31 mars, il est déplacé à la prison de Koléa10.

Le 3 août 2020, le parquet algérien réclame quatre ans de prison ferme contre Khaled Drareni et ses deux co-accusés, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, deux autres figures du Hirak. Le procureur du tribunal de Sidi M’Hamed requiert également une lourde amende à l’encontre des trois accusés, ainsi que la privation de leurs droits civiques11. Il est condamné à trois ans de prison ferme le 10 août ; Benlarbi et Hamitouche sont eux condamnés à deux ans de prison dont quatre mois fermes12.
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