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Signaux d'alarme

Publié le 15/08/2020
L Q 0 Samedi 15 aout 2020 Signaux d'alarme/Signaux d'alarme par Abdelkrim Zerzouri On devait bien s'attendre à des résistances au changement tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. Mais, avertis ou pas de cette réalité, on ne peut être qu'abasourdi par ces manœuvres, parfois de bas étage, qui visent à casser le moral de la population. Le président de la République, lui-même, qui sait pertinemment qu'on ne lâchera pas le morceau facilement, a été écœuré par ces pratiques malsaines qui touchent directement à la crédibilité de l'Etat. Pénurie de liquidités qui, selon les premiers éléments des investigations, a tout l'air d'avoir été accentuée par des agissements planifiés par des spécialistes de la provocation des tensions sociales en parallèle à une pression de la demande, coupures d'eau à la veille et le jour de l'Aïd, aide financière de l'Etat aux catégories sociales touchées par la crise sanitaire qui arrive difficilement aux concernés, prime destinée au personnel de la santé qui a été versée tardivement, très tardivement, dans les comptes des bénéficiaires et, comble de tout, la prise en charge « maquillée » des besoins des habitants des zones de l'ombre, sont autant de figures des signaux d'alarme quant à l'obstination des conspirateurs à vouloir déclencher le chaos dans une période favorable à leurs vils desseins en raison des effets de la crise sanitaire. Le président de la République affirmera lors de la rencontre gouvernement-walis que l'Etat «saura contrer» toute manœuvre visant à susciter la colère populaire à travers des contestations «fomentées» pour attenter à la stabilité nationale dans le cadre «d'agendas de forces connues». Comment ? Pour déjouer les plans diaboliques montés contre la stabilité du pays, rien de mieux que la sincérité et l'écoute des préoccupations des citoyens. Les responsables à tous les niveaux devraient gagner la confiance des citoyens en adoptant une nouvelle manière de gérer les affaires publiques, basée sur la transparence et leur disponibilité à servir ce citoyen. Le président de la République, qui a clairement affirmé ce rôle des pouvoirs publics à être au service des citoyens, prônera dans ce sens le dialogue et la concertation entre les responsables et les citoyens comme garant de consolidation de la sécurité et de la stabilité et rempart contre le spectre des tensions sociales tant souhaitées par des parties visant à porter atteinte à la stabilité nationale. Une recommandation qui risque de rester lettre morte, tant la complicité de certaines parties investies de pouvoirs publics est criarde. Le changement a bien eu lieu en haut de la pyramide mais à la base, hormis le remplacement de quelques têtes, le topo reste presque le même. Les personnels administratif et technico-administratif sont les mêmes à garder les clés de la cité, huit mois après l'élection présidentielle. Des responsables tapis dans l'ombre, qui ont prêté allégeance à l'ancien système, constituent des relais efficaces pour ceux qui tentent de semer le chaos et la zizanie au sein de la population. Peut-on, dès lors, s'étonner de voir les ennemis du changement arriver à leur fin avec une telle dextérité ? Les mises en garde du président de la République, lancées lors de la rencontre en question, sont directement adressées à cette catégorie de personnel investi de pouvoirs publics, mais quel serait leur degré d'assimilation ? On ne pourrait pas aller vers le changement avec des assemblées au personnel trié sur le volet par les anciens du système. Ainsi que des responsables locaux ou centraux placés par leurs mentors qui sont actuellement derrière les barreaux. Dans l'immédiat, le contrepoids reste la société civile, pas fortuitement soutenue par le président de la République, mais en cours de route il est indispensable de sévir contre les responsables complices des comploteurs qui œuvrent à susciter la colère du citoyen de l'intérieur de la maison. Dans des cas pareils, la solution devrait être radicale, sans appel et sans invitation au repentir, qu'on pourrait avoir le choix d'exprimer mais hors de tout poste de responsabilité.
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Signaux d'alarme
par Abdelkrim Zerzouri


On devait bien s'attendre à des résistances au changement tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. Mais, avertis ou pas de cette réalité, on ne peut être qu'abasourdi par ces manœuvres, parfois de bas étage, qui visent à casser le moral de la population. Le président de la République, lui-même, qui sait pertinemment qu'on ne lâchera pas le morceau facilement, a été écœuré par ces pratiques malsaines qui touchent directement à la crédibilité de l'Etat. Pénurie de liquidités qui, selon les premiers éléments des investigations, a tout l'air d'avoir été accentuée par des agissements planifiés par des spécialistes de la provocation des tensions sociales en parallèle à une pression de la demande, coupures d'eau à la veille et le jour de l'Aïd, aide financière de l'Etat aux catégories sociales touchées par la crise sanitaire qui arrive difficilement aux concernés, prime destinée au personnel de la santé qui a été versée tardivement, très tardivement, dans les comptes des bénéficiaires et, comble de tout, la prise en charge « maquillée » des besoins des habitants des zones de l'ombre, sont autant de figures des signaux d'alarme quant à l'obstination des conspirateurs à vouloir déclencher le chaos dans une période favorable à leurs vils desseins en raison des effets de la crise sanitaire.

Le président de la République affirmera lors de la rencontre gouvernement-walis que l'Etat «saura contrer» toute manœuvre visant à susciter la colère populaire à travers des contestations «fomentées» pour attenter à la stabilité nationale dans le cadre «d'agendas de forces connues». Comment ? Pour déjouer les plans diaboliques montés contre la stabilité du pays, rien de mieux que la sincérité et l'écoute des préoccupations des citoyens. Les responsables à tous les niveaux devraient gagner la confiance des citoyens en adoptant une nouvelle manière de gérer les affaires publiques, basée sur la transparence et leur disponibilité à servir ce citoyen. Le président de la République, qui a clairement affirmé ce rôle des pouvoirs publics à être au service des citoyens, prônera dans ce sens le dialogue et la concertation entre les responsables et les citoyens comme garant de consolidation de la sécurité et de la stabilité et rempart contre le spectre des tensions sociales tant souhaitées par des parties visant à porter atteinte à la stabilité nationale.

Une recommandation qui risque de rester lettre morte, tant la complicité de certaines parties investies de pouvoirs publics est criarde. Le changement a bien eu lieu en haut de la pyramide mais à la base, hormis le remplacement de quelques têtes, le topo reste presque le même. Les personnels administratif et technico-administratif sont les mêmes à garder les clés de la cité, huit mois après l'élection présidentielle. Des responsables tapis dans l'ombre, qui ont prêté allégeance à l'ancien système, constituent des relais efficaces pour ceux qui tentent de semer le chaos et la zizanie au sein de la population. Peut-on, dès lors, s'étonner de voir les ennemis du changement arriver à leur fin avec une telle dextérité ? Les mises en garde du président de la République, lancées lors de la rencontre en question, sont directement adressées à cette catégorie de personnel investi de pouvoirs publics, mais quel serait leur degré d'assimilation ?

On ne pourrait pas aller vers le changement avec des assemblées au personnel trié sur le volet par les anciens du système. Ainsi que des responsables locaux ou centraux placés par leurs mentors qui sont actuellement derrière les barreaux. Dans l'immédiat, le contrepoids reste la société civile, pas fortuitement soutenue par le président de la République, mais en cours de route il est indispensable de sévir contre les responsables complices des comploteurs qui œuvrent à susciter la colère du citoyen de l'intérieur de la maison. Dans des cas pareils, la solution devrait être radicale, sans appel et sans invitation au repentir, qu'on pourrait avoir le choix d'exprimer mais hors de tout poste de responsabilité.







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